Ca y est, c'est décidé ! Domaine Skiable de France a demandé à ses adhérents d'adopter une norme commune pour mesurer le kilométrage des pistes qu'ils gèrent. Une circulaire va même être pondue à cet effet !
Sauf que la méthode en question (mesure en trace directe au centre de la piste), bien qu' "obligatoire", ne sera pas unique, les stations pouvant toujours recourir à plusieurs méthodes et communiquer, a priori, sur la base de celle de leur choix. Elles auront surtout l'obligation d'indiquer sur leur site internet la ou les méthodes utilisées pour arriver au résultat qu'elles annoncent, ainsi que celui donné par application de la méthode de calcul en "trace directe et centrée".
A noter également un certain encadrement de la méthode "virages" ou "zig zag", consistant à tenir compte des virages réalisés par les skieurs, avec une majoration ou un coefficient multiplicateur ne devant pas excéder 30 % (par rapport à la mesure en trace directe, je suppose). Mais 30 %, c'est pour toutes les pistes (une moyenne en quelque sorte), ou uniquement pour les noires avec un coefficient dégressif en fonction de la difficulté des pistes (du genre 20 % pour les rouges, 10 % pour les bleues, 5 % pour les vertes) ? Ou bien faut-il tenir compte du caractère plus ou moins sportif de la clientèle d'une station donnée, le nombre de virages diminuant avec le niveau des skieurs ?
Bref, quelque chose me dit que les annonces des stations de skis sur leurs kms de pistes ne vont pas beaucoup évoluer, a fortiori pour celles qui ont des tronçons communs à plusieurs pistes et pourront continuer à utiliser la méthode "autrichienne" consistant à comptabiliser plusieurs fois le même tronçon (méthode qui pourrait aussi être qualifiée de "nordique" tellement elle apparaît utilisée sur les domaines de ski de fond).
Néanmoins, on ne peut que saluer cet effort, même très relatif, de transparence dans un contexte d'absence de consensus tant au niveau français qu'européen sur les méthodes à retenir (je ne parle même pas de l'Amérique du Nord, de l'Australie ou de la Nouvelle-Zélande où les stations préfèrent communiquer en termes d'ares de domaine skiable plutôt que de kilomètres de pistes avec, probablement, des incertitudes comparables quant à la détermination des surfaces en question). Après tout, c'est peut-être un premier pas dans un processus d'harmonisation effective qui prendra manifestement du temps (s'il parvient à son terme).
Sauf que la méthode en question (mesure en trace directe au centre de la piste), bien qu' "obligatoire", ne sera pas unique, les stations pouvant toujours recourir à plusieurs méthodes et communiquer, a priori, sur la base de celle de leur choix. Elles auront surtout l'obligation d'indiquer sur leur site internet la ou les méthodes utilisées pour arriver au résultat qu'elles annoncent, ainsi que celui donné par application de la méthode de calcul en "trace directe et centrée".
A noter également un certain encadrement de la méthode "virages" ou "zig zag", consistant à tenir compte des virages réalisés par les skieurs, avec une majoration ou un coefficient multiplicateur ne devant pas excéder 30 % (par rapport à la mesure en trace directe, je suppose). Mais 30 %, c'est pour toutes les pistes (une moyenne en quelque sorte), ou uniquement pour les noires avec un coefficient dégressif en fonction de la difficulté des pistes (du genre 20 % pour les rouges, 10 % pour les bleues, 5 % pour les vertes) ? Ou bien faut-il tenir compte du caractère plus ou moins sportif de la clientèle d'une station donnée, le nombre de virages diminuant avec le niveau des skieurs ?
Bref, quelque chose me dit que les annonces des stations de skis sur leurs kms de pistes ne vont pas beaucoup évoluer, a fortiori pour celles qui ont des tronçons communs à plusieurs pistes et pourront continuer à utiliser la méthode "autrichienne" consistant à comptabiliser plusieurs fois le même tronçon (méthode qui pourrait aussi être qualifiée de "nordique" tellement elle apparaît utilisée sur les domaines de ski de fond).
Néanmoins, on ne peut que saluer cet effort, même très relatif, de transparence dans un contexte d'absence de consensus tant au niveau français qu'européen sur les méthodes à retenir (je ne parle même pas de l'Amérique du Nord, de l'Australie ou de la Nouvelle-Zélande où les stations préfèrent communiquer en termes d'ares de domaine skiable plutôt que de kilomètres de pistes avec, probablement, des incertitudes comparables quant à la détermination des surfaces en question). Après tout, c'est peut-être un premier pas dans un processus d'harmonisation effective qui prendra manifestement du temps (s'il parvient à son terme).
inscrit le 02/12/10
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