Pour l'instant je ne m'inquiète pas trop de la situation des banques française. On ne sait pas ce que l'avenir nous réserve, mais nous avons un système beaucoup plus encadré qu'au états unis et nos banques s'appuient bien plus sur les dépôt que ne le font les ricains, d'où une plus grande solidité.
Bien sur le manque de liquidité les touchent mais elles n'ont pas a supporter autant de placement douteux que d'autres.
En ce qui concerne l'immobilier ( là je peux en parler vu que je fais de la promotion immobilière), il ne faut pas non plus être trop péssimisste ou attentiste. J'entend par là qu'on ne peut pas aujourd'hui faire le parallèle avec la crise de 90, malgrès la tentation de certains média d'y recourir. En effet les raisons, l'environnement et la constitution des profssionnels ne sont pas les mêmes.
On pourrais dire, à certains égards, que cette crise est structurelle. Les prix de l'immobilier ces dernières années ont atteint des sommets en complet décalage avec le pouvoir d'achat des français. Cette hausse étant soutenue par les taux d'intérêt bas, mais aussi par une certaine frénésie des acquéreurs régulièrement mal conseillés par les agents immobiliers.
Aujourd'hui cette baisse globale sur deux à trois ans de 15 à 20 % correspond plutot au retour à une situation plus seine et plus en rapport avec le pouvoir d'achat des français.
D'ailleurs lorsque on compare le coût d'un achat immobilier avec un taux à 3,7 et le même achat avec un taux à 5,7, on constate que le cout total de l'achat augmente d'environ 15 % (je sais plus exactement j'ai pas refait le calcul récemment).
Sur le fond n'oublions pas qu'il y a en France un réel besoin structurel en logement. donc les bases sont solides.
Cependant cela reste la théorie, dans la pratique nous ne maîtrisons pas un point : la réaction des français. selon le degré de catastrophisme la situation peut s'orienter différement. Malgés tout les stockes à écouler sont bas et les promoteurs ont réagit relativement vite. On peut donc penser que d'ici début 2010 l'offre en neuf devrait fortement baisser ce qui en considération des besoins devrait stabiliser les prix.
En résumé on peut raisonnablement penser que finalement il y a rarement un bon moment pour acheter car pour les noninitiés le marché est difficlement lisible et que malhaureusement une bonne partie des agents immobilier, qui sont au contact des consomateurs, ne sont pas réellement des professionnels. Or les besoin d'achat imobilier est difficile à anticiper puisque'il répond souvent à un changement de vie.
Cependant acheter un bien sasn défaut majeurs, c'est à dire, bien placé ( proxiité commerce, transport, ecole...), en bon état, sans contraintes spécifiques (voie férrés au pied de l'immeuble, aéroport, quartier difficile...) et sur un prix raisonnable ( j'entend par là environ -10% du prix en 2007 ), ne represente pas un risque important si l'optique est de le conserver de 5 à 10 ans.
La preuve par 10 : je viens d'acheter une maison
inscrit le 16/10/05
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