Ce n'est pas tant, je le répète, le niveau du salaire qui est en cause, en l'occurence, que le fait de s'augmenter de 140% (je rappelle que la dernière augmentation datait de De Gaulle, qui paxait ses frais, et même Chirac a eu l'air de trouver qu'on pouvait bien en vivre...!) é un moment où on dit aux autres de se serrer la ceinture par solidarité! De même que les députés se sont attqués au droit au chômage en s'octroyant, eux, une durée de 4 ans.. De même qu'ils peuvent cotiser pour 2 annuités les 15 premières années...
C'est le problème: comment demander aux autres des sacrifices, alors qu'on propose un exemple inverse?!
De plus, et ils se présentent aussi comme ça (avant les élections!), ils sont au service des autres, et sont les premiers employés de l'Etat, donc, de nous-mêmes!
De même pour les retraites, on invoque un facteur démographique (l'augmentation de l'espérance de vie), mais on oublie de préciser qu'un ouvrier vit 7 ans de moins qu'un cadre, ou que dans les classes les plus défavorisées, cette espérance de vie a légèrement diminué... (On s'en fout, ceux-là ne toucheront pas de retraite, de toute façon! Non...?)
Alors, si on tient compte de ces facteurs, on fait quoi ? On fait cotiser les cadres plus longtemps? Les femmes plus longtemps que les hommes ? (T'inkièt', matbri, ces questions sont un peu de la provoc! Moi aussi, j'y viens, tiens...
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