Des précisions ici.
Histoire de maintenir la communauté skipass au courant.
scream, moi disait:ventoux84>je suis loin de soutenir l'ecologie de Droite mais je te conseille de lire le bouquin de nicolas hulot le syndrome du titanic .
Vraiment interessant et des solutions reelles pour enrayer la machine infernale de l'homme contre la nature !!
Je suis ok sur le contenu de ce bouquin et les idées défendues mais en s'inscrivant au côté de Chirac, Hulot a perdu de son autonomie de parole, de son crédit et s'est enferré dans la politique de mensonge que mêne la droite y compris sur le thème ô combien important de l'écologie ...
D'ailleurs adieu la Secrétaire d’Etat au Développement durable dans le dernier gouvernement...on parre aujourd'hui au plus pressé ...
Pour en revenir au sujet initial, on ne parle même pas du loup sur le site du ministère...sujet tabou ?? www1.environnement.gouv.fr
Pire que Lepeltier, cette ministre et ses sbires ont pris la décision la plus ridicule qui soit en autorisant à recourir, dans un cadre très strict, au tir de défense contre les prédateurs.
On risque de voir le quota d'abbatage de 6 loups gonfler sérieusement ...
scream (21 juin 2005 23 h 43) disait:
non,l'argent ne resoudra rien et un agriculteur ne peut pas vivre que de subventions !!!
http://www.cra-normandie.fr/agriscopie/mouton.htm disait:
La Normandie se situe au 12ème rang des régions françaises pour l'effectif ovin. Elle possède un troupeau de taille modeste (près de 223 600 têtes, soit 2,4 % du cheptel français)
loup.org disait:En France, l’effectif total des troupeaux de moutons est estimé à quelques 9,5 millions d’animaux. Chaque année, ce sont en moyenne 710.000 bêtes qui partent à l’équarrissage, sans passer dans les circuits de commercialisation en vue de l’alimentation humaine. Certaines années, plus de 7% du cheptel national est ainsi détruit en pure perte.
Les causes les plus dramatiques de ces pertes sont principalement dues aux maladies (épizooties), mais elles peuvent également être liées à des attaques des chiens errants ou à des « accidents » : mortalité naturelle ou affolement du troupeaux et dérochement, suite à un orage par exemple.
Le nombre de moutons tués par des chiens est sujet à controverses. Certains chiffres parlent de 200 000 à 500 000 ovins tués en France selon les années , alors que d’autres tendent à réduire l’importance de ce facteur. A titre d’exemple d’épizooties meurtrières, la seule brucellose ovine (maladie transmissible à l’homme) a provoqué l’abattage de 13 500 ovins en 1997. 6.000 ovins supplémentaires ont été décimés en 1998 pour la seule région PACA...pour un coût de 37 millions de francs.
scream (22 juin 2005 19 h 23) disait:Je suis bien d'accord avec toi scream!
leio> c'est tout à fait ce que je veux dire ... actuellement l'agriculture intensive française ne survit que grace aux aides de la PAC et il serait temps que çà change en pratiquant une agriculture raisonnée pour une consomamtion raisonnée.
Il y a trop d'aide et il ne faut pas en rajouter ... mais changer la politique agricole de la France ( Quel gachi en Beauce ou dans les rivieres bretonnes !! )
armellle (23 juin 2005 12 h 28) disait:
mouai...j'ai beaucoup de mal à me faire une opinion sur la question du loup...et ce n'est pas faute d'y réfléchir...
je suis donc le débat avec attention!
Sur la page que Mijo nous indique, un paragraphe intéressant:
La procédure [d'indemnisation] est jugée longue par les éleveurs ; elle l’est d’autant plus lorsque aucun indice probant n’est récolté sur les lieux. En outre, les éleveurs ont tendance à contester les constats dont l’origine de l’attaque est « chien errant », car ils ne sont pas indemnisés selon les barèmes avantageux des LIFE. Ils préfèrent de loin une conclusion « invérifiable » car ils bénéficient alors systématiquement de l’indemnisation « loup », assez élevée. Le système d’analyse des morsures, poils et salive a ponctuellement permis de confondre quelques éleveurs fraudeurs. Une fois, l’un d’entre eux a utilisé une mâchoire de loup pour simuler les morsures sur les cadavres de son troupeau. Les analyses ont révélé qu’il s’agissait bien de morsures de loup...mais de loup d’Amérique, espèce dont provenait effectivement la mâchoire en question (sc : B.MORIAME, fév.2004, in « Loup et pastoralisme dans le Mercantour » http://www.reportage.loup.org).
Il convient donc de relativiser ce chiffre de 2550 victimes dues au loup...
rossignol disait:Sachan qu'un bovin a une valeur marchande plus importante qu'un ovin, il se peut que ça ait pesé dans la balance pour prendre cette décision là.
rossignol disait:dans des zones où le loup n'est pas sensé venir, fût-ce pour se nourrir...
Le loup d'accord, mais pas n'importe où et à tout prix
SaPinO-AddiCt (23 juin 2005 14 h 28) disait:
Je ne vois pas en quoi il est si difficile de se faire une opinion. Et d'ailleurs je ne comprends même pas qu'on puisse se poser la question de savoir si on doit l'éradiquer ou le laisser vivre. C'est une question que l'on ne se pose pas quand on parle d'une espèce protégée par la convention de Berne de 1979 qui ne compte que quelques dizaines de représentants en France.
La France se place elle-même dans l'illégalité en faisant un pied-de-nez aux autres signataires, elle ne respecte ses engagements que quand ça lui chante.
Ukski (24 juin 2005 17 h 14) disait:Sauf que le loup n'a pas été réintroduit! c.f. cet article.
- cette reintroduction (ou cette presence) est un caprice "d'ecolo des villes"... pourquoi ne pas reintroduire en foret de fontainebleau (ou ailleurs)...
le jour ou un loup attaquera un caniche de deputé (ou pire), les responsables mettront le hola.
dëv (27 juin 2005 23 h 27) disait:J'aurais plutôt utilisé la formule "comme toujours", mais sur le fond je suis d'accord avec toi.
enfin, moi ce qui me choque, c'est pas tant d'admettre la régulation d'une espèce, c'est qu'une fois plus lorsqu'un problème se pose, on tue le problême plutôt que de trouver des moyens de le résoudre... et là on parle vraiment de politique...
Mijolan (28 juin 2005 10 h 32) disait:
Ukski (24 juin 2005 17 h 14) disait:Sauf que le loup n'a pas été réintroduit! c.f. cet article.
- cette reintroduction (ou cette presence) est un caprice "d'ecolo des villes"... pourquoi ne pas reintroduire en foret de fontainebleau (ou ailleurs)...
le jour ou un loup attaquera un caniche de deputé (ou pire), les responsables mettront le hola.
Donc ton histoire "d'écolo des villes", c'est juste de la propagande!
Ukski (28 juin 2005 14 h 59) disait:Et quid de l'agriculteur qui perd sa récolte à cause de la sécheresse du viticulteur qui perd son raisin à cause de la grêle,...
je repete, ca ne change pas le probleme... Je comprends a 100% la reaction des eleveurs quand des ecolos basés loin des montagnes leur disent d'accepter la presence du loup au nom de la diversite biologique.
Combien d'entre nous seraient capables de se lever le matin ,de decouvrir sa source de revenus partie en lambeaux, et d'accepter ca sans sourciller? En tout cas pas moi
uski disait:le jour ou de 2730 bergers, on en aura plus un, ce sera alors un vrai drame pour tous les villages de montagne
loup.org disait:Un revenu moyen par éleveur qui ne suscite pas la jalousie... L’agriculture en France n’est pas ou n’est plus rentable depuis longtemps, ni même à l’échelle européenne semble-t-il. Sinon, comment expliquer que le revenu agricole moyen d’un éleveur alpin soit subventionné à plus de 50% chaque année, par la somme des primes, bonifications et subventions diverses accessibles aux exploitants ? (Ch. ERNOULT, chercheur au CEMAGREF in Rapport parlementaire n°825, 2 mai 2003 - tome2 p84).
(...)
Comme partout en France, les éleveurs de l’arc alpin dispose d’un certain nombre d’aides au maintien et au développement de leur activité, dans une zone difficile sinon ingrate. Dans le cadre de la PAC, les revenus pastoraux (éleveurs) bénéficient de diverses primes : prime compensatrice ovine (PCO), prime au monde rural (PMR), prime au maintien des systèmes extensif (ancienne prime à l’herbe), indemnité compensatrice à handicaps naturels (ICHN)... En moyenne, la seule ICHN en montagne représente près du tiers des aides perçues annuellement, équivalent à 20% voire 25% du revenu de l’éleveur.
Tout compris, le revenu brut annuel moyen d’un agriculteur en zone de montagne s’élevait en 2000 à 21.116,00 € dont 50% de primes. Mais ce revenu moyen est inférieur de prés de 40% (voire 45%) à la moyenne française !
inscrit le 24/01/04
270 messages