Test Rossignol Radical Worldcup SL FIS IBOX 2012

Note moyenne : 9/10
XTof
Par XTof

Pour découper la glace

Rossignol Radical Worldcup SL FIS IBOX
Profil du testeur : 34 ans | 1,65m | 63kg | Avancé | Habère-Lullin
Taille testée : 165
Conditions du test : Durée : Deux saisons | Météo : Touts temps | Neige : Toutes neiges sur piste
J'ai acheté ces skis pour remplacer les Dynastar Omeglass WC que j'avais adorés mais dont le comportement me signifiait que leur durée de vie optimale était dépassée...

Après une période d'adaptation dû à un placement des fixations bien plus centrées et du coup à une présence plus importante du talon, j'ai ressenti plus de confort et de douceur dans la conduite de courbe. Même si la spatule engage moins facilement, la tenue de courbe et l'accélération en sortie de virage me semble supérieures. J'ai appris à (beaucoup) aimer la glace avec ces skis (genre la banane comme quand on a fait une première trace dans une belle face poudreuse, je ne pensais pas que c'était possible).

En revanche, ce ski n'est pas du tout polyvalent comme pouvait l'être l'Omeglass WC. Dès que le terrain devient plus varié (bosse(lettes)s, tas de neige alternant avec glace, neige fraîche) le talon est trop présent et demande un engagement physique au top, et pour couronner le tout, le slantnose est une catastrophe dès que la neige permet aux spatules de s'enfoncer un peu (poudreuse, neige de printemps pourrie en profondeur): je me suis retrouvé maintes fois avec les skis qui se croisent.

Un ski exclusif à la piste bien préparée du matin (pas seulement pour faire du piquet donc), uniquement pour de la conduite coupée (oublier le dérapage avec ce genre d'engin) et de préférence en petits virages (logique pour un SL...) mais dans ce cadre, je ne les remplacerais par aucun autre :) Perso c'est mon ski du matin quand il n'y a pas de poudreuse.

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