Test Scott Scott Patrol E1 30 2019

6 tests Scott Scott Patrol E1 30.

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Note moyenne : 7,8/10
pioul

Parfait pour le freeride et les sorties rando à la journée

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Profil du testeur : 38 ans | 1,80m | 75kg | Avancé | Heyrieux
Acheté : 900€
Conditions du test : J’ai eu ce sac en prêt pendant une semaine, en Mars 2018, pour une pratique à moitié freeride et à moitié randonnée à ski.

Points forts

Légèreté, facilité d'usage et possibilité de tester le déclenchement à l'infini

Points faibles

Le positionnement du système de gonflage qui oblige à organiser minutieusement le rangement de ses affaires pour pouvoir profiter pleinement de l'espace de stockage

Modèle testé :

Base Alpiride E1, la version électrique du système airbag d’Alpiride, avec le sac Patrol 30 de Scott.

Contexte :

Depuis déjà plusieurs années, j’ai l’habitude d’utiliser un sac airbag, que ce soit pour mes sorties freeride ou mes sorties rando. Une mauvaise expérience a motivé mon achat, convaincu que ma vie valait bien le prix d’un sac airbag, même si ce n’est pas une assurance tous risques.

A titre de comparaison, j’utilise habituellement un système de la marque ABS, une base Vario à déclenchement pyrotechnique avec cartouche en carbone et deux volumes de sacs interchangeable, un 30 L que j’utilise en générale pour la rando et un 18 L pour le freeride.

Test :

Un système électrique, qu’est-ce-que ça change ?

Avant même d’être sur le terrain, j’ai pu noter deux avantages certains pour ce système électrique.

D’abord il est possible de tester le fonctionnement du sac et du déploiement des airbags à loisir. Il suffit de recharger la batterie après utilisation ou simplement de remettre des piles. Cela m’a permis de faire 2 déclenchements pour bien me familiariser avec ce matériel, bien au chaud dans mon salon. Pour tout vous dire j’ai même laissé mon fils de 5 ans, que ça amusait beaucoup, en faire un. Cette possibilité est appréciable et peut être renouvelée au début de chaque saison histoire de savoir à quoi s’attendre le jour où il faudra vraiment s’en servir.

L’autre avantage que j’ai expérimenté, c’est le transport en avion. Il reste nécessaire de prévenir la compagnie aérienne de la présence du sac, mais sur un trajet Lyon / Amsterdam, puis Amsterdam / Calgary et enfin Calgary / Kelowna, je n’ai eu aucun problème à passer les contrôles de sécurité avec ce sac en bagage à main (cabine).

Je ne sais pas comment ça se passe avec les systèmes électriques que proposent les autres marques, mais celui-ci ne contient pas de batterie lithium-ion, du coup aucune précaution particulière n’est nécessaire

D’un autre côté il y a quelques contraintes à utiliser ce type de système, mais elles s’apparentent plus à des habitudes à prendre ou à changer si on utilisait jusque-là un système pyrotechnique à cartouche.

Pour commencer il convient de bien s’assurer que la batterie est chargée avant de partir skier. Pour ceux qui s'y prendraient au dernier moment et qui n’auraient pas le temps de mettre en charge la batterie, une simple paire de 2 pile AA pourra leur sauver la mise.

Autre point à ne pas oublier, il faut tourner l’interrupteur en position ON juste avant la sortie pour que le système soit opérationnel. Ça parait évident dis comme ça, mais quand on vient d’un système pyrotechnique ça ne l’est pas forcement. Effectivement, avec ce dernier, une fois que la poignée est en place le système est armée et opérationnel. Avec le système électrique la poignée est déjà en place (encore faut-il la sortir de la bretelle), mais pour autant rien ne se passera si vous tirez dessus alors que le commutateur est resté sur la position OFF. Je vous raconte ça parce que pendant ma semaine de test, j’ai passé une journée entière avec le système inactif alors que je le croyais opérationnel. Je ne me suis aperçu de mon erreur qu’une fois rentré, en vidant mon sac. Pour autant il s’agit bien d’une bourde de ma part et non d’un défaut à proprement dit du matériel.

Pour être tout à fait complet sur le sujet, du fait de la position du commutateur ON / OFF à l’intérieur du sac, il faut mieux le mettre en route le matin à la maison plutôt qu’au dernier moment au pied des pistes par exemple.

Pour le reste le sac a été bien pensé.

Le confort est au rendez-vous.

Le portage des skis peut se faire de différentes manières. Pour ma part j’ai utilisé à plusieurs reprises les sangles latérales de compression pour porter les skis de chaque côté du sac et ça s’est très bien passé.

Un compartiment spécial est prévu pour la pelle et la sonde et le volume de 30 L et largement suffisant pour la pratique du freeride ou pour réaliser des randos à la journée. Pour ce point particulier il faut tout de même pendre en compte le positionnement atypique du système de gonflage, qui se trouve à l’intérieur du volume utile du sac (à mi-hauteur qui plus est) et non contre le dos comme dans les produits de la marque ABS. Ceci n’a pas une incidence directe sur le volume utile, qui reste bien de 30 litre, mais ça demande de bien organiser le rangement de son sac pour optimiser l’espace disponible. Clairement ce sac ne vous conviendra pas si vous aimez fourrez vos affaire en vrac au fond de votre sac. Mais en étant un poil organisé on peut y mettre tout ce dont on a besoin. De plus, la poche principale du sac s'ouvre largement permettant d’accéder facilement à n'importe quel endroit s'en avoir à tout ressortir. A titre d’exemple, pour mes journées rando, j’y logeais une gourde, un pique-nique, des barres énergétiques, un t-shirt de rechange, une doudoune, des gants pour la descente, une radio et même mon drone (un Mavic, donc plutôt compact), sans oublier mon matos de sécurité dans le compartiment dédié et mon casque accroché sur le sac.

Enfin, pour ce qui est du poids, le sac complet est donné pour un poids de 2,67 kg. Je ne connais malheureusement pas le poids exact du sac que j’utilise habituellement dans sa configuration 30 L, mais si je ne dis pas de bêtise la base + la cartouche carbone + le sac de 30 litre doivent avoisiner les 2,9 kg, ce qui donnerait l’avantage au sac de chez Scott.

Sur le terrain, j’ai pu en tous cas enchaîner des randos autour de 1500 mètres de dénivelé positif sans problème.

Je pense avoir été relativement complet, mais n’hésitez pas à poser vos questions en commentaire si vous en avez.

Pour qui ?

Les personnes pratiquant le hors-piste (Freeride) ou la rando à la journée

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