Photo de couverture

Cliquez ici pour ajouter une photo de couverture, ou déposez la photo dans ce cadre. Si les dimensions sont supérieures à 2000x1045 pixels, la photo sera automatiquement redimensionnée.

L'image d'en tête sera affichée derrière le titre de votre article.
Cliquez ici pour remplacer la photo de couverture (2000x1045 pixels), ou déposez la photo dans le cadre pointillé.

Interview Jeremy Prevost

Le rookie du mois est aussi le nouveau venu sur le Freeride World Tour. Vainqueur des Qualifiers l'an passé, le skieur de 21 ans fait des étincelles. 

article Freeride world tour

Vainqueur du Freeride World Tour Qualifier, des prestations en sessions photo dont on parle... Il n’en fallait pas plus pour avoir très envie de rencontrer Jeremy Prevost, le jeune skieur de Méribel qui s’est ouvert les portes du Freeride World Tour cet hiver. A seulement 21 ans, il est le plus jeune... Son secret ? Il se nourrit exclusivement de ski, de neige fraiche et de métal... Interview.


Jeremy Prevost 09'


-Présente toi en quelques phrases.

-Je fais du ski freeride, et je suis aussi étudiant. Cela fait maintenant deux ans que je cours en compétition de freeride. Le ski c'est un bon moyen de se défouler et d’évacuer tous ce qui ne va pas. Je suis actuellement au Bourget du lac au Cesni en EGC bachelor (école de commerce). Mes sponsors : Black Crows, Orage, Cébé, Dakine, Look fixations, Dalbello et un peu mes parents quand même faut l'avouer...

-Quel était ton parcours avant le freeride ?

-Mon parcours est peu original : un passé d'alpin jusqu'en FIS durant deux ans. J’ai essayé d’autres glisses pour le plaisir (télémark et snowboard) et aussi du ski sous toutes ses formes, même du freestyle ! Mais ça n'a pas été une grande réussite. Depuis tout jeune on a essayé de m'apprendre ce qu'était la montagne, et c'est peu être ce qui m'a guidé vers le freeride !

-Tu peux nous résumer ta saison ?

-Oulaaa je dois tout raconter? Bon c'est parti : en janvier je suis parti 10 jours en trip train avec Cédric Pugin et toi (le photographe Jérémy Bernard, ndlr). Notre but était de montrer que juste avec le train il était possible de skier en Europe (Suisse et Autriche plus précisément). Nous avons fait au total 5 stations, et c'était vraiment bien comme voyage, autant niveau ski, que découvertes et rencontres... (attention à ne pas imaginer n'importe quoi.)

Après ce trip la saison des compétitions à attaqué avec Flaine (je termine 9ème), ensuite dans la foulée Engadin à St Moritz (6ème). La suivante était à Fieberbrunn en Autriche où j'ai eu une wildcard. J'y suis donc allé mais je suis tombé en réception d'une barre, c'est la vie... Ensuite ce fut Nendaz en Suisse (2ème place). Ce fut une belle revanche sur l'année dernière où je m'étais craché derrière une barre. Tout le monde était persuadé qu'elle ne passerais jamais et j’ai prouvé que SI ! Haha elle passe bien... Pour la dernière course, direction la Slovaquie où je gagne la course.

Grâce à cette saison j'ai eu l'opportunité d'ouvrir à l'XTrem de Verbier pour les filles le samedi et le mardi pour les hommes. Ça été pour moi une super expérience !

-Après avoir discuté avec quelques anciens coach qui t’entrainaient en ski alpin, un seul mot est revenu : barjo ! Qu’en penses tu ? Est ce que c’est la même devise pour toi dans une face de freeride ou tu es plus réfléchi ?

-(rires) Non je pense pas que je l'étais ou que je le suis aujourd’hui. C'est juste qu’en alpin j'étais décalé car j'aimais le ski sous toutes ses formes et que j'aimais ou j'aime encore l'engagement et repousser mes limites pour ne pas stagner et rester sur mes acquis. En freeride, on ne peux pas lâcher sans réfléchir tout le temps. Il y a des moments ou il faut savoir rester relax avec ce qu'on sait faire et ne pas jouer avec sa vie. Il est important de faire les bons choix au bon moment. Et c'est ça qui est difficile quand tu es jeune ! On cherche à vouloir lâcher trop souvent. Actuellement je pense pas être tombé là dedans... j’en vois déjà qui rigolent !

-Il semblerait donc que tu sois aussi énervé que le chanteur de « Watain » (célèbre groupe de Black Métal Suédois) quand tu skie. Cette musique dite "métal" t’influence t-elle dans le ski ?

-Merci pour la comparaison ça me touche car je respecte énormément ce groupe. Effectivement la musique m'influence dans ce que je fais, elle m'aide aussi à me concentrer. Mais je n'écoute pas que du gros son pour ça (toujours rock ou métal par contre). Tout dépend de la journée et ce que je ressens !

-La saison dernière tu as gagné le Freeride World Tour qualifier, ce qui te permet d'accéder pour la saison 2010/2011 au FWT. Comment as-tu préparé ta nouvelle saison ?

-J'ai tout misé sur le physique car je n'ai pas pu partir en Amérique du Sud. Je pense que ce n'est pas un mal de faire un bon break pour arriver plus que jamais motivé sur les skis. Mon été s'est passé entre muscu, mountain biking  dh/freeride avec Kevin Guri où nous avons essayé de bouger au maximum en France avec nos bikes. Sinon j'ai fait un stage de gym/trampo avec Ludovic Didier un entraineur de ski de bosse pour faire évoluer mon ski vers quelque chose de plus backcountry cette hiver. Il y a un tournant dans le ski, il est intéressant que je m'adapte à cette situation...

-Est-ce pour toi une saison classique qui arrive, ou alors un nouveau départ avec des objectifs et une approche différente?

-C’est quelque chose de nouveau dans la continuité de ce que je faisais les saisons passées. Cette montée en puissance est une chose que je souhaitais depuis très longtemps. C'est comme si c'était un rêve de gosse qui se réalisait. Je suis jeune et le plus jeune sur ce FWT donc je ne vais pas me prendre la tête, juste skier pour le plaisir, apprendre auprès de ceux qui ont de l'expérience et on verra bien ce que ça donne... c'est pas parce que je monte que je dois tout changer ! Je vais juste rester moi même en skiant de la même manière tout en ayant le sourire et la même envie!

-Le World Tour… Qu’en penses tu aujourd’hui ? 

Le Freeride World Tour est pour moi la compet la plus élevée en terme de niveau si on rassemble toutes les compètes de freeride sur terre. Donc s'est une grande chance de pouvoir aller se comparer aux meilleurs. Après, il est difficile pour moi de te dire ce que j'en pense car je ne l'ai pas encore vécu de l'intérieur, mais ça à l'air sympa. La suite, je la vois plutôt pas mal, espérons qu'il y ait de plus en plus de médiatisation, car le freeride mérite autant que le freestyle en terme de notoriété. Le niveau augmente chaque année, le freeski évolue vite !

-Peut-être un mot à rajouter, une phrase, une saloperie ?

-Alors sorry les friends il n'y aura aucun big up ou ya man... juste HELL YEAAHH. Bise et merci à tous ceux qui me soutiennent !

portfolio

Interview Jeremy Prevost

Photo Jérémy Bernard

Interview Jeremy Prevost

Photo Jérémy Bernard

Interview Jeremy Prevost

Photo Jérémy Bernard

Interview Jeremy Prevost

Photo Jérémy Bernard

Interview Jeremy Prevost

Photo Jérémy Bernard

Interview Jeremy Prevost

Photo Jérémy Bernard

Interview Jeremy Prevost

Photo Jérémy Bernard

Interview Jeremy Prevost

Photo Jérémy Bernard

Interview Jeremy Prevost

Photo Jérémy Bernard

Interview Jeremy Prevost

Photo Jérémy Bernard

Interview Jeremy Prevost

Photo Jérémy Bernard

Interview Jeremy Prevost

Photo Jérémy Bernard

Interview Jeremy Prevost

Photo Jérémy Bernard

Interview Jeremy Prevost

Photo Jérémy Bernard

Interview Jeremy Prevost

Photo Jérémy Bernard

4 Commentaires

 

Connectez-vous pour laisser un commentaire

.