IF3 - live ou presque

Après une journée ballade dans Montréal avec Xavier Bertoni et Dom de Ridetheplanets, les choses sérieuses ont débuté hier soir avec la projection en plein air (il faisait bon, la neige c'est pour dans quelques semaines) du film de Riley Poor et Simon Dumont : Transitions, qui est est hors compétition (je précise, car étant juge, ma marge de commentaires sur les productions sera limitée dans les prochains jours). Transitions est véritablement un documentaire sur l'évolution du ski freestyle, avec notamment un gros focus sur "l'affrontement" qui oppose Tanner et Simon depuis maintenant plusieurs années. Intéressant car c'est un moyen pour nous aussi qui l'avons vécu année après année de revivre ces moments. A ce titre le film remplit une mission "historique", retracant au travers de la carrière de Simon une bonne partie de l'histoire du freestyle du 21ème siècle. EN revanche, peu d'images récentes ou véritablement inédites, mais ce n'est pas vraiment le propos il est vrai.
La projection a évidemment eu une dimension particulière en raison de l'accident de Riley Poor, qui n'a pas pu, pour des raisons logistiques, se déplacer à Montréal. Chaque spectateur avait ce soir une pensée pour lui.

L'autre point fort de la soirée, c'était la soirée des 10 ans de Newschoolers, un petit site perso américain qu'en fait il est même pas américain mais canadien (ils sont basés à Montréal). les fourbes.  Félicitations aux collègues pour une belle soirée, pendant laquelle l'équipe actuelle mais également le fondateur Matt Harvey (travaillant désormais chez Freeskier) ont assuré le show.

Voilà pour now comme on on dit, dans ce pays où l'on ne parle ni français ni anglais, je vous laisse avec quelques clichés de vacances, file vers une réunion (oui, ce sont des vacances studieuses) et les choses vraiment sérieuses commenceront pour les juges ce midi avec une projection privée anticipée (pour des raisons de planning) des deux mastodontes que sont les films de Poorboyz et Matchstick.
C'est parti pour 2 jour à regarder 7 heures de films de ski par jour dans une salle obscure, parfait pour se remettre du décalage horaire.

txt et photos Guillaume Lahure