Maurienne Probleme de Beton

Straight-Down (06 octobre 2006 09 h 33) disait:

Les usines à ski soluble dans l'eau ou comment Vicat valorise le devellopement durable dans ses proces de fabrication.

C'est nouveau ces apparts biodégradables ??

VICAT si je ne me trompe pas ce sont bien les petites bennes qui traversent l'autoroute à l'entrée de Gre en venant de Lyon ??

C'est peut être la vengeance masquée du Vercors du fait des carrières qui y sont creusées ?

ouai oaui j'ai vu ca hier aux infos

maintenant rest encore a savoir si c'est un default du béton en lui meme ou si l'entreprise concernée à employer des matéiaux de merde afin de baisser ses couts

Apparement, c'est une pollution de l'agregat, ou sable, qui desactive le ciment ....

Donc ils vont ce retourner contre le pollueur ... autant dire que dans 10 ans c'est toujours pas fini

ouai c'est clair!!!

et c'est franchement domage car les petits chalets étaient bien sympa!!!

Si j'ai bien lu, ils ont employé pour les cailloux du béton des déblais de tunnels.
Or certaines de ces roches remontées du coeur de nos montagnes contiennent de l'anhydrite (sulfate de calcium anhydre). L'anhydrite, c'est en fait ce en quoi se transforme le gypse (sulfate de calcium hydraté ) quand il est enfoui à grande profondeur (lors des orogénèses, c'est à dire quand les montagnes se forment), c'est pourquoi on n'en trouve pas à la surface. Les plus beaux spécimens (cristaux décimétriques violacés et transparents) ont été trouvés lors du percement du tunnel ferroviaire du Simplon au siècle dernier. Habituellement, elle forme des masses grisâtres dont l'aspect ne permet pas l'identification au premier coup d'oeil.

À l'humidité (celle de l'air ambiant ou celle qui passe à travers le béton, toujours poreux, suffisent), cette anhydrite se transforme progressivement en gypse (retour à la situation antérieure à l'enfouissement il y a des millions d'années), elle gonfle et perd sa cohésion, ce qui effrite le béton.

C'est peut être la technique skiat*r, 6 sacs de ciment utilisés pour 1 seul produit ??

" le roi d'la pomme de terre, c' est VICO" , c' est pas Vicat

Par contre ce qui serait interessant c'est de savoir quels rms ils vont demolir, 14 c'est pas rien,...

je pencherai pour les nouvelles des sybelles et de Valloire

Mich (06 octobre 2006 13 h 26) disait:

c'est de savoir quels rms ils vont demolir, 14 c'est pas rien,...

Holà ! Pas si vite !!
Pour l'instant, il n'est nullement question de démonter les RM touchées, on en est encore au stade de l'expertise et de la surveillance.

Un gars de la DDE interviewé hier soir annonçait que ce n'était pas si grave et que les RM auraient peu souffert, même si un suivi reste de mise.
Info ou intox ? L'avenir nous le dira...

je ne faisais que le bilan de ce que je lisais, même si y a le mot "vraisemblablement" ca laisse quand meme perplexe....

"Plusieurs dizaines de constructions individuelles ou collectives bâties dans la vallée de Maurienne (Savoie) depuis le printemps 2004 vont vraisemblablement être détruites a-t-on appris jeudi 5 octobre, de même que 14 remontées mécaniques, le béton utilisé étant défectueux"

Pour en avoir un peu parlé avec mon père dont c´est le métier, et qui connait les tenants et les aboutissants de l´affaire, le problême vient bien d´un présence de gypse dans le mélange utilisé.

Vu l´étendu des dégâts, il semble impossible de pouvoir procéder à une quelconque amélioration des bâtiments receptionnés. La seule solution plausible est donc bien la démolition (qui a elle seule représente un cout faramineux)

De plus, vu le montant des dégats (problemes avec les assurances) il est fort probable que Vicat se désolidarise de Rhone Alpes bêton

bert05 (06 octobre 2006 12 h 22) disait:

" le roi d'la pomme de terre, c' est VICO" , c' est pas Vicat

C'est vrai que ca s'effrite quand meme pas mal

Malfaçon: des dizaines de logements menacés de destruction en Savoie

AP | 05.10.06 | 18:01


GRENOBLE (AP) -- Plusieurs dizaines de constructions individuelles ou collectives bâties dans la vallée de Maurienne (Savoie) depuis le printemps 2004 vont vraisemblablement être détruites, de même que 14 remontées mécaniques, le béton utilisé étant défectueux. Au bout de quelque mois, le mortier s'effrite et se désagrège sous l'effet de l'humidité.

La petite station de Valmeinier (Savoie) a dû ainsi fermer près de 800 lits sur les 10.000 de son parc touristique. "C'est un manque à gagner important pour la commune, pour les commerçants et pour les remontées mécaniques", déplore son maire Philippe Baudin, interrogé par l'agence Associated Press. La situation est identique dans la station voisine de Valoire.

L'ampleur de la malfaçon est apparue réellement au printemps 2006, lorsque plusieurs résidences de tourisme construites depuis 2004 ont été fermées. Le béton utilisé pour les fondations ou les murs s'effrite avec une facilité déconcertante: quelques secondes suffisent pour creuser, du bout des doigts, un trou dans les murs de soutènement pourtant épais d'une dizaine de centimètres.
L'alerte a été donnée par la commune de Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) après des travaux de rénovation effectué en 2004. "Au printemps 2006, on s'est aperçu que les bétons n'avaient plus aucune consistance et étaient devenu friables", raconte Patrick Arvier, responsable de la voirie à la mairie. Plusieurs lampadaires fixés au sol par du béton ont été retirés de toute urgence, étant sur le point de s'effondrer. Plusieurs aménagements scellés également par du mortier étaient tombés.

Une rapide enquête a permis d'établir que le béton en cause provenait de la société Béton Rhone-Alpes (BRA), filiale des ciments Vicat. Selon les premières expertises, des granulats utilisés pour sa fabrication auraient été pollués accidentellement. Un document de la Direction départementale de l'équipement (DDE) de Savoie précise que la société en cause est Béton Rhône Alpes (BRA, groupe Vicat), qui utilisait dans ses centrales à béton de Saint-Jean et de Saint-Michel-de-Maurienne (Savoie) des granulats issus des premiers travaux du futur tunnel ferroviaire Lyon-Turin. "Après analyse chimique, il s'avère que les bétons incriminés contiennent du sulfate potentiellement réactif (anhydrite), l'anhydrite réagit avec l'eau, ce qui se traduit par une très forte augmentation de volume, et entraîne la ruine du béton", analyse le rapport. Aucune précision n'est donnée sur la provenance de cet anhydrite dans le béton.

"Si, effectivement, il est établi que les désordres sont la conséquence des produits que nous livrons, nous assumerons nos obligations à l'égard des personnes qui pourraient être victime de ces désordres. Si nous devons les indemniser, nous les indemniserons", estimait Bernard Titz, directeur adjoint de Vicat Ciment, sur l'antenne de France-3 Alpes.

Le dossier se trouve entre les mains de la justice. Pour l'instant, toutes les constructions touchées n'ont pas encore été recensées. Une première estimation fait cependant état déjà de plusieurs dizaines de millions d'euros de préjudice.

AP

Je me demande bien pourquoi ils vont devoir démolir, vu que ça a l'air de se démolir tout seul .
Si j'ai bien compris ce qu'ils disaient, par chance, le béton dans les socles des remontées mécaniques ne serait pas concerné. Ça dépend en effet du tas de gravier qu'ils ont utilisé, certains seulement contenaient le minéral indésirable.
Tout de même, pour une fois qu'on fait du recyclage de cailloux, au lieu d'entasser des déblais d'un côté et de faire de vilaines balafres dans la montagne de l'autre pour les extraire.

hallucinant ! bah content les macons ils doivent etre !
rah, quelle loose
ouf c est pas a serre che

ne vous emballez pas !
Vicat devrait pouvoir se retourner contre son fournisseur de granulats (lyon-turin) ou le labo qui a analysé (et qui suit ?) ceux-ci... à moins que le labo soit en interne à Vicat...
en cas de clé sous la porte: plus de remontées mécaniques pr 2 ou 3 prochaines années dans les alpes ...

Le_mitch (06 octobre 2006 22 h 46) disait:

en cas de clé sous la porte: plus de remontées mécaniques pr 2 ou 3 prochaines années dans les alpes ...

Ca j'en doute fort !
Les exploitants paieront le prix qu'il faudra, même s'ils doivent s'approvisionner à l'autre bout de la France !!

Ca leur fera un bon prétexte pour augmenter le prix des forfaits de 2 €

Sauf que le beton est une matiere "vivante", et que tu ne peux pas le faire venir de l´autre bout de la france

& ouais, tout à fait !!! le béton doit être mis en place en 3h voire 4h, suivant la convenance, après il commence à tirer (ou prendre)...
le tps que j'annonce, c'est de la 1ère gachée (début malaxage à la centrale) jusqu'à la fin de la mise en place sur site, y compris la vibration...
Ds ce tps, le camion doit monter de la vallée sur les pistes, l'accès à la station se fait moitié plus de temps en toupie qu'en voiture (compter 45min en toupie pr 30 min de voiture) & après y a encore l'accès aux pistes ... avant d'arriver sur site

je crois pas qu'il fasse de superpuma avec l'option centrale à béton... lol

De toute façon, le problème était dans les granulats, donc on peut continuer à faire le béton dans la même centrale, même si on utilise des cailloux venus d'Indonésie par avion .

l'entreprise vicat a utilisé des déblais du tunnel extraits de la liaison Lyon-Modane (en construction pour le tunnel Lyon-Turin)...elle les a mélangé à du ciment normal croyant que les caractéristiques de ce 'faux ciment' étaient similaires...

il me semble que ca devrait coûter dans les 200 millions d'euros a l'entreprise à tout reconstruire (source : d'après une personne qui a lu le journal après je sais pas si c'est vrai)

Mr_Moot (07 octobre 2006 10 h 34) disait:

De toute façon, le problème était dans les granulats, donc on peut continuer à faire le béton dans la même centrale, même si on utilise des cailloux venus d'Indonésie par avion .

+1
Tu as résumé le fond de ma pensée...

J'y pense, le vrai problème du béton dans la Maurienne, ce ne serait pas qu'il y en a trop et qu'on pourrait y mettre un frein ?

Article du dauphiné liberé ICI

ak enemy (06 octobre 2006 14 h 34) disait:

Pour en avoir un peu parlé avec mon père dont c´est le métier, et qui connait les tenants et les aboutissants de l´affaire, le problême vient bien d´un présence de gypse dans le mélange utilisé.

Vu l´étendu des dégâts, il semble impossible de pouvoir procéder à une quelconque amélioration des bâtiments receptionnés. La seule solution plausible est donc bien la démolition (qui a elle seule représente un cout faramineux)

De plus, vu le montant des dégats (problemes avec les assurances) il est fort probable que Vicat se désolidarise de Rhone Alpes bêton

c'est clair que rien que la démolition coûterai une somme faramineuse

qui a des news ?

cf ds "stations de ski" j'y ai mis quelques infos

de toutes façon le temps que les experts fassent leur rapport et qu'ils se rejétent tous la faute les uns sur les autres, on a le temps de voir la fin de cette histoire!