Skiator disait: "Désormais, popur 6 barils consommés chaque jour (et non 5, je rectifie), un seul est extrait "
Bon, ce n'est pas lui que je cite mais sa citation, tant pis, il en est après tout un peu responsable.
Traduisons ce raccourci pour le moins audacieux, en faisant écho à
byron notre maître (slurp !) : quand on extrait un baril de pétrole d'un gisement, on en bousille cinq autres (5+1=6, même si la science n'est qu'un obscurantisme parmi d'autres, je pense qu'on ne me le contestera pas) qui restent au fond du trou et qu'on enfonce un peu plus histoire de les rendre, par mégarde ou par manque de précautions, inexploitables.
Si le prix de l'huile de roche devient très élevé, peut-être sera-t-il rentable de remonter, avec des techniques plus onéreuses, ces cinq barils "laissés pour compte". Après tout, ne signalait-on pas, vers 1980, la découverte, dans le sous-sol sibérien, d'un gisement de 630
milliards de tonnes ? Dans des couches schisteuses (peu enclines à se laisser essorer) à 6000 m de profondeur. En voilà des barils qui peuvent dormir longtemps tranquilles.
Allez, j'avoue : au début, j'avais trouvé une autre explication. On extrait des gros barils et on ceux que l'on consomme sont cinq fois plus petits. Astucieux, non ?
inscrit le 09/09/03
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