Test Blizzard Brahma 82 2020

Ski force winter Tour 2019 à l’Alpe d’Huez. Le début de saison cette année est assez étrange, il neige en plaine mi Novembre, avec une quantité non négligeable à toute altitude, quelques jours de froid, puis un gros coup de sèche cheveu géant (Foehn durant 1 semaine) nettoie tout ça. Heureusement, le froid et la neige sont de nouveau au rendez vous début décembre. Le 7 décembre, grand beau temps et 15 cm de neige fraiche. Pour pouvoir profiter des pistes fraichement damées, mais aussi pour pouvoir faire de jolis bords de piste (pas plus loin car je ne suis pas tout seul), je choisis de tester le nouveau né de la gamme Brahma de Blizzard, petit frère du 88, voici le 82.

Il reprend la même construction que le Bramma 88, seules les lignes de cotes sont rétrécies pour favoriser le passage de carre à carre, et donc rendre le ski plus dynamique et fluide sur piste, sa principale activité.

Avec une construction en peuplier et hêtre, couplée à la solution « maison » pour que les chants soient parfaitement intégrés au reste du ski - permettant une meilleure transmission des efforts, ce ski est fait pour aligner les virages coupés sur piste. Néanmoins, pour rendre ce ski accessible au plus grand nombre de skieur, les équipes Blizzard ont ajouté des rockers sur 20% de la longueur du ski à l’avant et 10% de la longueur du ski à l’arrière. Ces rockers sont construits avec la technologie carbon flipcore pour rendre plus naturelle encore leur présence et développer un ski au flex plus homogène.

A l’utilisation :

Sur piste damée, on retrouve un ski joueur qui enchaine les virages facilement quelle que soit la pente. La prise en main est très facile, le ski est sain et possède quand même une petite relance qui permet de ne pas se lasser du ski au bout de quelques pistes mais d’avoir le sourire toute la journée.

Avantage du rocker avant : facilite le déclenchement du virage quelle que soit la situation. Pour le rocker arrière : il permet de faire varier le moment où on boucle la sortie de virage et de passer plus naturellement en conduite glissée.

Par rapport à mes Rossignol 9GS, c’est vrai que c’est agréable de ne pas être tout le temps à fond sur les appuis pour obtenir de bonnes sensations de carving. On peut se faire plaisir quelle que soit la vitesse et il est facile de maintenir ce plaisir même lorsqu’il y a du monde sur la piste

Sur neige trafollée et en poudreuse bord de piste, ce comportement joueur, qui donne le sourire se confirme, les rockers aident beaucoup dans cette configuration.

Par contre, ces rockers, qui représentent quand même 30% de la longueur du ski, sont pour moi trop prononcés quand la neige dure commence à apparaître. On a la spatule qui tape et le talon qui fuit. Il me tarde alors de retrouver des vrais skis de piste avec un cambre homogène que l’on peut diriger convenablement.