Échappée sauvage à ski au cœur de l’Oisans

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Échappée sauvage à ski au cœur de l’Oisans

Embarquement pour une visite guidée d’un classique, la descente intégrale du Vallon de la Selle
article Alpes ishere
Texte :
François Kern
Photos :
Jocelyn Chavy

Au sud de l’Isère, entre les vallées du Vénéon et de la Romanche, les massifs des Écrins et des Grandes Rousses, les glaciers de la Girose et de Mont-de-Lans (ou de Mantel) forment la plus grand calotte glaciaire des Alpes françaises. Point sommital de la station des 2 Alpes, le glacier de Mont-de-Lans est relié aux communes de Venosc et Mont-de-Lans.

Les deux villages ont été de tous temps des lieux habités et fréquentés, comme en attestent les vestiges antiques et la voie romaine de Mont-de-Lans. Plus tard les habitants ont vu passer les commerçants sur la route de l’Italie, les protestants en fuite ou les armées en campagne.

Depuis 1946 et les premières remontées mécaniques, ce sont surtout les skieurs qui passent. En 1h30 de bus depuis Grenoble, à peine en 1h en s’arrêtant à Venosc, on se trouve à pied d’œuvre, sur le domaine des 2 Alpes. La station de ski iséroise offre un large éventail de possibilités de ski hors-piste. Embarquement pour une visite guidée en 3 temps d’un classique, la descente intégrale du vallon de la Selle.


Premier temps, rejoindre le Dôme de la Lauze

Une fois l’équipe rassemblée sur le parking, il faudra vérifier, en plus des skis, l’équipement de sécurité, pour assurer un éventuel secours en avalanche et en crevasse.

Ici c’est le domaine de la haute montagne, un vécu du terrain alpin ou l’accompagnement d’un guide de haute montagne sont nécessaires. Sans oublier un forfait pour rejoindre le sommet du téléski de la Lauze qui culmine à 3 530 m d’altitude.


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Deuxième temps, marcher, contempler

À 3 500 m, si l’usage des remontées mécaniques évite d’être trop essoufflé, c’est la vue qui coupe le souffle. Une fois au sommet du téléski, il faut faire un dernier effort pour atteindre le dôme de la Lauze. Un dernier regard aux skieurs qui resteront sur les pistes et un premier sourire béat sur le panorama qui s’étend à perte de vue : les Aiguilles d’Arves, le plateau d’Emparis, le massif des Rousses, de Belledonne et du Taillefer, le Grand Armet et les Écrins.

C’est là, juste sous le Pic de la Grave, que débute la descente du Vallon de la Selle. L’ambiance est majestueuse . Le grand cirque dominé par le Râteau offre des pentes superbes et un glacier encore présent. Couloirs et arêtes effilées se succèdent, avec comme dernier rempart face au minuscule refuge de la Selle, le pilier nord de la pointe d’Amont, impressionnant et aiguisé !


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Troisième temps, skier, laisser filer !

Le début de l‘itinéraire, raide, donne le ton : nous sommes bien en haute montagne. Pas question de venir au lendemain du passage de sa première étoile.

En revanche, l’orientation ensoleillée apaise l’ambiance, et si au lendemain de chutes de neige la pente est belle, elle l’est aussi aux beaux jours du printemps, avec une neige légèrement revenue en milieu de journée.

Une fois la pente adoucie, place au grand ski. On évolue d’un talweg à l’autre en jouant entre les expositions pour optimiser la qualité de neige jusqu’au refuge de la Selle.

Idéalement perché pour surmonter un glacier, aujourd’hui remonté de plusieurs centaines de mètres, le refuge accueille les randonneurs, skieurs, alpinistes et grimpeurs toute l’année. Pour une nuit, un déjeuner au soleil, une pause dans la longue descente ou simplement un bonjour aux gardiens.

Passé l’étroiture sous le refuge on navigue à flanc de pente en rive gauche dans le vallon que les glaciairistes appellent Vallon du Diable.

À gauche, plongeant sous les raides pentes du Burlan, les lignes de glace se succèdent : il est fréquent de voir des grimpeurs progresser sur les cascades.

Le meilleur reste à venir. Après avoir survécu à la traversée du torrent du Diable, vous arrivez à Saint-Christophe-en-Oisans. Capitale des Écrins et haut lieu de la bière iséroise où la Mariole est brassée, la petite terrasse de La Cordée accueillera vos jambes tremblantes d’émotion ou de fatigue, selon l’humeur, pour une grande chope. 


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Infos pratiques

Niveau requis 

Avec 2000 m de dénivelé négatif, la descente du Vallon de la Selle est un itinéraire qui requiert un bon niveau de ski. La neige n’est pas damée et peut être de qualité variable selon la saison.

Le début de l’itinéraire puis le passage sous le refuge présentent des pentes avoisinantes les 40°, parfois étroites selon l’enneigement.

2 à 3 heures de ski seront nécessaires pour parcourir cet itinéraire.

Accompagnement 

Pour profiter au mieux de cet itinéraire, il est conseillé de faire appel aux guides de haute montagne des 2 Alpes.

Jusqu’à 6 skieurs pourront être accompagnés par l’un des 10 guides du bureau, dans les plus beaux itinéraires du massif, en hors-piste comme en ski de randonnée.

www.guides2alpes.com

04 76 11 36 29 (permanence tous les jours de 15 h 30 à 18 h 30).

Logistique

Il n’y a pas de navette régulière à Saint-Christophe-en-Oisans, la route étant fermée quelques kilomètres plus haut en hiver. Pour retrouver vos pénates (ou enchainer avec un autre itinéraire) il faudra avoir prévu une dépose de voiture ou réserver un taxi.


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Article sponsorisé, rédigé en partenariat avec Alpes ishere

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