Malgré tout, la bataille fut épique, de celles dont on fait les belles histoires qui se racontent au coin du feu. De l'action, de l'émotion, du drame… tous les éléments étaient réunis pour une belle histoire. Mais coupons net tous suspens : non, les français n'ont pas réussi le Hold-up du siècle, mais ils n'ont pas démérité pour autant, loin s'en faut. La quatrième place de Thomas Krief est une victoire en soi. Thomas est là, et bien là, dès son premier run, sur le podium jusque dans les derniers instants, et si on pouvait on ne manquerait pas de suggérer une invitation aux X Games à Aspen. La journée aura été plus compliquée pour Xavier Bertoni, qui était qualifié d'office : c'était un jour sans dans une semaine un peu pareille. Il n'aura pas réussi à sentir ce mur gauche très ouvert et à y poser son double. Ce n'est que partie remise. Quand à Kevin Rolland, la victoire était à portée de main, mais son postérieur l'aura trahi. Alors qu'il tombe sur son premier run sur son dernier double cork, il encaisse la pression pour livrer un second run proche de la perfection, mais posant (cette fois ci légèrement) les fesses sur son double cork 1200 final, ce qui le place juste derrière Justin Dorey, auteur lui aussi d'un très beau run. Déception, ça s'est vraiment pas joué à grand chose.
Mais la vraie histoire du jour, c'est celle de Simon Dumont… Un Simon Dumont catapulté star du ski freestyle US dès l'âge de 15 ans, multiple vainqueur des X Games, qui peine depuis quelques saisons, victime à la fois de la montée en puissance de la jeune génération (française en l'occurrence), d'un manque de renouvellement de son ski et de malchance (cf sa non qualification pour les finales aux X Europe). Si les jeunes n'ont pas décidé de lui laisser la place, son ski s'est en revanche mis à niveau puisque son run actuel inclut un double cork 1200 sur le premier hit, puis un double mactwist kneegrab au 3ème hit. Du progrès donc, même si en bon chauvins, on dira que Kevin garde une bonne longueur d'avance sur le style. Mais Simon a aussi pour lui l'amplitude. Reste juste cette histoire de malchance… Trois fois rien me direz vous, la malchance ça n'existe pas...

16 Commentaires
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C'est quoi "les memes histoire avec les fix Salomon" ?
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visiblement l'amour est toujours là
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En très bon chauvin alors.. Parce que franchement Kevin a beau être très fort en pipe, il n'a pas un style prononcé.
Suggestion au rédacteur, c'est bien de se plaindre de la finale des femmes à 8H du mat mais au moins mettez + de 5 lignes et deux photos sur elles.
Sinon cool l'article.
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Ps:les burgers m'ont l'air bien savoureux...
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