Last day in Asahikawa

Hier c'était journée Off : grasse matinée pour tout le monde, puis départ en exploration dans la région avec l'espoir de trouver de nouveaux spots. C'était très joli, mais rien de bien convaincant à se mettre sous la dent. On a failli y croire du coté du téléphérique du Mont Kurodake, au fond d'une vallée paumée (et magnifique), en plein parc national, qui doit être assaillie de touristes l'été à voir le nombre d'hôtels massifs présents. Mais là, c'est l'hiver, et l'ambiance était plutôt du type Shining. Bref, le Kurodake se ride, semblait bien séduisant mais le télésiège situé au dessus de l'arrivée du télé, crucial pour accéder aux bonnes pentes, est en panne, ce qui aurait rendu les choses beaucoup trop fastidieuses. Damned.

On trainait un peu la patte ce matin, après une soirée d'hier complètement folle dans un petit resto local enfumé (une pièce unique, plat unique pas complètement déterminé, 14 couverts, aération fantaisiste si l'on considère que le plat unique est une genre de barbecue).  Dom avait eu l'adresse d'un ami japonais, et c'est clair qu'on n'aurait jamais eu l'idée d'y aller (déjà pour trouver…).
La patronne, qui aime beaucoup la bière et le saké, s'est prise d'affection pour notre groupe quand elle a découvert que nous étions français. On va résumer ça en disant que le Saké a coulé à flots, après la fermeture (!)… une super bonne soirée…

Coté ride, faute de meilleure idée,  nous sommes retournés à Asahidake aujourd'hui, qui commence à subir de plein fouet le redoux amorcé il y a 2 jours : la neige a beaucoup transformé sur les faces exposées au soleil, un soleil il fait le reconnaitre particulièrement (trop) généreux en ce mois de février. Ca reste ceci dit très bon dans les pentes à l'ombre. Décidément, de mon expérience, ce mois de février reste quand même bien piégeux, même au pays de la poudreuse.
Malgré tout, on trouve 2, 3 petits trucs à faire, consignés en photo dans le portfolio habituel. Les riders ont bien bossé, y'a pas à dire! Petit pépin en revanche pour mon boitier (le pourtant bien increvable 1D) qui a finalement mal supporté la tempête d'il y a 2 jours : viseur inutilisable, rempli de condensation… Du coup, Fab me prête son 7D, ça va pas mal ce petit boitier.

En fin de journée, on croise un groupe de français, qui avait commencé à suivre nos aventures juste avant leur départ pour le Japon. Très cool!

Demain, on bouge, non pas qu'on pense forcément trouver mieux ailleurs (redoux redoux) mais parce qu'il faut bouger, voir du pays, explorer d'autres possibilités. Direction le sud de l'île donc, Sapporo et éventuellement la région de Niseko (en mode backcountry). Update : Dom vient d'avoir Sammy Carlson qui y est en ce moment : il commence à neiger fort, c'est bon signe!