Photo de couverture

Cliquez ici pour ajouter une photo de couverture, ou déposez la photo dans ce cadre. Si les dimensions sont supérieures à 2000x1045 pixels, la photo sera automatiquement redimensionnée.

L'image d'en tête sera affichée derrière le titre de votre article.
Cliquez ici pour remplacer la photo de couverture (2000x1045 pixels), ou déposez la photo dans le cadre pointillé.

Zoom sur Asahidake


petit zoom sur notre spot de ces derniers jours, conseils pratiques à l'appui...

article Japon 2010

Journée bizarre… Après 3 jours de shots plutôt réussis et de boulot assez intense pour mettre en ligne ce blog (mais avec plaisir), la petite chute d'hier m'a décidé à prendre un peu de temps pour aller faire le tour du domaine et manger ma petite part du gâteau au passage. Oui, j'avoue, j'aime la neige. Et pour parler du spot, c'est mieux de prendre un peu de temps pour le rider...
Bon, il se trouve qu'en arrivant ce matin, c'était grand bleu (à notre grande surprise). En revanche, la chute n'étant pas colossale non plus et ayant été un peu soufflée par endroits, le reste de l'équipe décide à juste titre de ne pas prendre le risque et retourne sur le spot BC d'hier qui, on en est sûr, fonctionne. Du coup, pas de photos d'action de ma part aujourd'hui (promis, je me rattraperai). Mais RTP a fait le plein et on devrait pas tarder à voir quelques trucs qui cartonnent (ils ont même fait sauter le resto du soir pour bosser sur le montage).

en bonus, ma vidéo parkinsonienne à l'Ixus (faisait - 20 en même temps), juste pour montrer comme c'était beau


Asahidake, le volcan


La merveilleuse histoire d'Asahidake…


Asahidake, c'est avant tout un volcan (asahi=volcan, comme la bière), le plus haut sommet de l'ile d'Hokkaido, à 2291 mètres… Pris d'assaut l'été (Hokkaido est la première destination touristique pour les japonais, qui ont de plus un grand amour pour les volcans), le téléphérique reste ouvert l'hiver pour les quelques passionnés qui font le déplacement et les équipes de tournage comme la notre (tiens, on a croisé Eero Ettala aujourd'hui, c'est lui qui avait ridé un spot qu'on avait repéré hier, c'est le jeu). Asahidake n'est donc pas une station de ski, mais un unique téléphérique, entouré de 4,5 hôtels. Zéro commerces. zéro restos : il n'est pas forcément conseillé d'y établir son camp de base. C'est pour cela et pour profiter des autres aspects du japon, que nous nous sommes installés dans la proche ville d'Asahikawa, à une heure de route. Les hôtels y sont super bon marché en hiver (testés et approuvés : hôtel Resol (ex Fitness hôtel) et Loisir Hotel), et y'a tout ce qu'il faut pour faire un tour complet de la gastronomie japonaise (c'est important, mais là pas d'adresse, c'est trop compliqué).

Venons en au plus important :  coté ride c'est plutôt carrément sympa, surtout si vous êtes prêts à marcher un peu (mais pas obligé non plus) : les snowboarders, majoritaires au Japon, se balladent ici presque tous avec les raquettes sur le sac. Le télé ouvre sur des lignes très sympas dans la forêt, avec même du raide ce qui n'est pas courant sur Hokkaido. Le hors piste n'est pas réglementé, et c'est heureux, puisque les 2 pistes sont vraiment symboliques (de gros chemins). 99% des gens sont là pour rider la poudreuse, c'est peu la Grave d'Hokkaido, le deniv en moins… Coté forfaits, c'est très très raisonnable avec un forfait 4 heures à 2800 yens (22 euros) et la journée à 3800 yens (30 euros). Si vous êtes randonneur vous pouvez acheter une simple montée à 1000 yens (8 euros). A faire absolument aussi : profiter des nombreux Onsen (sources chaudes). Chaque hôtel en a un : on vous recommande un des premiers à droite en montant (faut passer un petit pont)…

Une ombre néanmoins à ce beau tableau : la rotation est très longue (une benne toutes les 20 minutes, très difficile d'en enchainer 2, quasi impossible en snowboard - même si j'ai réussi au prix d'une cuisse-) et le run en comparaison bien court. D'autant que tout le dénivelé n'est pas exploitable : après la partie du haut, il faut aussi se taper un long chemin retour, assez pénible en snowboard. Mais le haut est tellement bon (quand c'est mauvais en revanche, ben c'est comme partout dans le monde, c'est mauvais, pas de miracle). Sinon, ne comptez pas rider le cratère, ça ne se fait pas,  il est en toujours soufflé, et ça fait une belle trotte à la montée, le téléphérique s'arrêtant sur un plateau à mi pente).

Bref, si j'y reviens pour la troisième fois, que Eero était déjà là l'an passé, que les riders de notre équipe sont aux anges, qu'on est gavés d'images qui tuent, c'est que Asahidake est bel et bien une authentique petite perle, loin des masses d'australiens de Niseko et Hakuba.

Car oui, petit détail : vous n'aurez pas à vous battre pour faire votre trace, même un lendemain de chute, même s'il fait beau, même si vous arrivez à 10 heures.  C'était le cas aujourd'hui. La trace qui vous gêne là, ben c'est celle de votre run précédent, décalez de 10 mètres, c'est pourtant pas compliqué!  Et recommencez.  Il n'y a personne en semaine (15 personnes max dans la benne aujourd'hui, voir ci dessus), à peine plus le Week End. Et ça, ça n'a pas de prix.

Demain, nous partons en repérage dans les environs, à la recherche de lignes à la hauteur des appétits de l'équipe.

portfolio

Fab, démonteur-réparateur d'iPod

Photo Guillaume Lahure

l'est beau ce volcan

Photo Guillaume Lahure

super beau

Photo Guillaume Lahure

les 2 pistes et les niveaux

Photo Guillaume Lahure

jour d'affluence

Photo Guillaume Lahure

en haut la cafet, en bas la boutique. c'est tout.

Photo Guillaume Lahure

oh, les belles fumerolles

Photo Guillaume Lahure

domination du snowboard

Photo Guillaume Lahure

No slope, no ski!

Photo Guillaume Lahure

à apprendre par coeur avant de s'engager

Photo Guillaume Lahure

rhaaaaa

Photo Guillaume Lahure

hop, -20°

Photo Guillaume Lahure

le repos des guerriers

Photo Guillaume Lahure

3 Commentaires

 

Connectez-vous pour laisser un commentaire

.