Ma route des Grandes Alpes

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Ma route des Grandes Alpes

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Souvenir d'été 

Août 2020, au cœur de la crise sanitaire, un moment de répit nous a permis de nous évader.

A bord de notre combi Volkswagen de 1968, nous prenons la route. 

530 kilomètres nous séparent de notre destination, Interlaken !

Ce soir, le bleu turquoise des lacs s’est transformé en mauve orage. Une première soirée arrosée, mais tellement heureux de voyager…

Le jour s'est levé, première randonnée. 

On a opté pour un échauffement de début de vacances, la montée de 40 minutes jusqu’au Harder Kulm, A l'arrivée, on découvre un superbe panorama sur les lacs de Thoune et Brienz. Un lieu fréquenté mais agréable.

On s’est ensuite offert le luxe d’utiliser le lac comme bain, l’eau est aussi bonne que belle mais l’accès y est assez difficile, les rives sont peu aménagées. 

Le chauffeur est frais, roulons ! Direction le barrage d’Emosson.

Sur place le spot est génial, vue sur le barrage à travers le pare-brise, un air d’hiver plane déjà sur les lieux.

La météo nous a contraint d’abandonner la randonnée prévue ici, nous avons tout de même été observer le fameux fjord d'Emosson...

Nous sommes finalement descendus à Chamonix, se réchauffer autour d’une raclette à "la calèche". 

 Les neiges éternelles 

Après avoir flâner sous la pluie dans les rues de Chamonix, ce soir c’est repos avec un superbe sunset, avant d’attaquer demain, la randonnée de la Jonction.

Le réveil a sonné à 7h, afin d’être les premiers sur le télésiège glacier du mont blanc, qui nous a permis de gagner 200m de dénivelé qu’on ne regrettait pas en fin de journée.

La randonnée est à couper le souffle, l’immensité du glacier des Bossons s’offre à vous au fur et à mesure de l’ascension, les bruits de craquement de la glace accompagnent votre balade, et au sommet, la Jonction, la vue sur le Mont blanc et l’aiguille du midi, un petit paradis hivernal au milieu de l’été. 

Après cette journée chargée, le soir venu, le spot parfait s’est présenté. 

C’est au Crest-Voland que nous avons décidé de nous arrêter. Charmant petit village où nous avons passé une soirée au coin du feu, à déguster des tartes flambées.

Au petit matin, la météo est radieuse, nous réservons une table à "Le Panoramique" de Tignes, le nouvel objectif est défini, en route !

Sur notre itinéraire, nous avons croisé, pour moi, l’un des plus beaux endroits de cette route des grandes Alpes, le Cormet de Roselend. J’y reviendrai un jour car je regrette de ne pas m’y être attardé.

Après avoir passer un certain temps à immortaliser et à profiter de l’endroit, c’est dans la précipitation que nous arrivons à prendre le dernier funiculaire de la Grande Motte. 


Après un succulent repas dégusté, et quelques pas dans la neige, il est temps de redescendre.

Sur le parking de Val Claret où nous avions prévu de passer la nuit pour partir en rando le lendemain, nous avons rencontré Bonnie, l’avantage du vieux combi, c’est que ça favorise les rencontres. 

Bonnie est locale et nous recommande l’ancien camping de Brévières, "c'est le Canada là-bas" nous dit-elle. Elle nous conseille également de remplacer notre randonnée de l'Aguille percée par celle du refuge de la Martin, au départ des Brévières.  

Après avoir partagé quelques mots, on écoute les conseils locaux et on remballe direction Tignes 1800. Loin de la foule et du béton du parking, Bonnie ne nous avait pas menti ! La randonnée du lendemain a, elle aussi, tenu ses promesses, entre bois et pâturages, 4h de marche dépaysantes au cœur de la Vanoise. 

Au refuge vous trouverez une multitudes de produits locaux pour vous ravitailler. C'était une superbe matinée!

Pistes d'hiver, route d'été

Place ensuite à la deuxième ascension du jour, celle de l’Iseran, sur lequel nous allons dormir. 

Au pied de la Datcha. Habituer à skier ici l’hiver, j’ai adoré ce moment, le coucher de soleil était exceptionnel et nous étions seuls au monde !

Evidemment nous n’avons pas manqué l’occasion de nous balader autour du lac de L’ouillette, et de boire un verre au refuge de Solaise, un endroit que j’affectionne également beaucoup l’hiver. 

Cette escapade m’aura permis de montrer à ma compagne nos endroits favoris avec les copains l’hiver, à travers de très bons souvenirs !

Nous avons également passé un long moment au sommet, entre neige, vent et lacs, c’était une très belle journée !

A la descente nous n’avons évidemment pas manqué de faire une balade dans les rues de Bonneval-sur-Arc, l’un des plus beaux villages de France. 

Direction le Sud 

La suite de la route des Grandes Alpes nous mène à Valloire, la météo est maussade ce soir, un petit bain dans la rivière glaciale et un instant « carnet de voyage » dans le combi, à l’abris de la pluie.

Si vous suivez, la suite logique, c’est une rando, au cœur du col du Galibier cette fois. Départ du Plan Lâchât, pour la randonnée des trois lacs.

Vous vous souvenez de cette article Skipass « Vars, le tour du monde en une seule escale » ?

Nous oui, on l’a noté et on a écouté, donc a on remis le contact direction Vars !

On a vu l’Islande sur le col de Vars, on a vu l’Ecosse dans les ruines, on a vu la Suisse au lac Cœur, et on a vu le Canada dans le val D’Escreins.

On a aussi été voir Risoul, en VTTAE, c’est plus facile de remonter le domaine en été à vélo qu’actuellement en ski de rando !

Et surtout, on a dormi perdu dans la forêt, encore seuls au monde, encore une soirée exceptionnelle… 

Nous avons ensuite longé la Durance, pour rejoindre Serre-Ponçon.

Ici pas de randonnée, repos, baignade et wakeboard. 

Le cadre est idyllique mais le tourisme de masse nous forcera à continuer notre route après avoir été observé les dames coiffées et dormi les pied dans l'eau. 

Van sweet van 

C’est au sommet du Semnoz que nous dormirons ce soir, vue sur Annecy, ou nous aimons tant venir régulièrement, c'est un petit peu la maison… La fin du voyage est proche, la météo capricieuse de ce soir offre de superbe contraste.

Une mini rando d’environ 1h nous a mené jusqu’à une ferme pour nous réapprovisionner en fromage de chèvres et reblochon, directement du producteur au consommateur ! 

Derniers kilomètres, dernier spot, dernière rando. 

La tournette. Elle n’est pas difficile dans l’effort, quelques passages plutôt techniques qui relèvent parfois plus de l’escalade que de la randonnée. 

Au sommet de l’ascension, le panorama 360degres est exceptionnel ! L’afflux touristique de cette année auquel nous ne sommes pas habitués nous a quelque peu gâché la balade, mais nous sommes heureux d’y être monté. Cette randonnée est a faire, hors saison pour moins de fréquentation.. 

A plus dans l'bus

C’est ici que s’arrête notre route des grandes Alpes quelque peu revisitée. 

En quelques chiffres, c’était, 20 jours de voyage, 17 spots de rêves, 7 randonnées, 22 lacs, 14 cols et 3 pays traversés, 2271 kilomètres de plaisir et de bonheur !

Il y a encore tant de chose a dire sur cet itinéraire, tant de chose à voir et à découvrir. 

J'espère avoir réussi à partager le plaisir ressenti lors de ce trip a travers cet article et nos photos. 

En auto, en moto ou a vélo, je recommande la route des Grandes Alpes à tous les fans de montagnes. 

Nous c'est sur, nous y reviendrons. 


 

J-D92
Texte J-D92
Enfant de la campagne qui rêvait d'être un enfant de la montagne. Sur les skis depuis tout petit, j'espère un jour vivre au cœur de ces sommets, qui hiver comme été, me font rêver.

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