
d'un coté on nous dit faites pas de HP et de l'autre tout le monde ici fait du hors piste ! (hors piste pour moi n'est pas égal a skier a coté des pistes)
voili voulou !
voili voulou !
Le hors piste vierge: personne ne l'a controlle / securise. C'est chacun pour soit.
Dans ce cas (mon avis de neophite qui apprends comme il peux), c'est surtout l'experience, la prise d'information et la sagesse qui vont prevaloir.
L'experience: tu l'aquiers avec les vieux de la vieille. Tu les ecoutes meme si bien sur on sait que c'est des vieux grincheux
La prise d'information: personnelement tout les matins je lis ce bulletin pour savoir ce qui se passe: http://www.avalanche.org/~uac/advisory.html tu devr4ais pouvoir trouver l'equivallent pres de chez toi.
Finallement la sagesse: Est ce raisonnable (tu dois fixer ton propre niveau de confiance sans forcement suivre comme un mouton)? Devrais tu faire demi tour? As tu confiance en ton jugement?
Il y a un pic dont je reve ici mais je ne n'est jamais fait car je ne m'y connais pas assez pour savoir quelles sont les bonnes conditions et quand le taper. Pourtant ca fait 5 ans que je le regarde tous les matins en marchant au boulot! (voir la ligne rouge sur cette photo prise en ete http://utahpictures.com/images/olympus1/smOLROUTE.jpg)
Donc, effectivement, ce que font la plupart des gens ici, c'est du HP de station, sauf ceux qui font des trucs plus engagé comme bn ou man (je prend eux en exemple, car j'ai déjà vu les trucs qu'ils font) ou qui randonne à ski.
Pour moi la rando à ski, c'est mars-avril-mai, mais tu vois je tiens à ma vie et en janvier-fevrier j'évite de sortir (sauf dans des endroits hyper courru).
L'arva peut-être une sécurité, mais suivant ce que tu fais, c'est pas toujours necessaire. Enfin bon je vais me faire taper par les autres la, mais tant pis.
j'aime pas trop ce terme de HP de proximité.
Ca veut pas dire grand chose en terme de risque !!
je préfère parler de HP securisé ou balisés (ca revient au meme, si ils balisent c'est qu'ils securisent, sinon ca sert à rien) et de HP en terrain non sécurisé.
Prend l'exemple aux 7 laux. La combe du pras est un HP de proximité (mais très près puisqu'a 10m de l'arrivé d'un télé) qui pourtant n'est pas sécurisé !! Ca à d'ailleurs valu la mort a de nombreuses personne !
Ce terme est un peu bateau. On dirait que c'est une manière pour certain de se valoriser en disant à l'autre : "tu fais du HP de proximité, moi je fais de la rando loin des stations !"
c'est naze, un HP de proximité peut s'averer très dangereux, alors qu'une rando débonnaire craindra rien (si peu de pente ou neige tassée par exemple !)
Entendons nous bien sur les termes !
C'est quoi, ce "d'un côté" et "de l'autre"?
A l'heure actuelle, le "de l'autre", qui t'encourage à sortir, c'est clairement le marketing. Images de gars avec de la poudre jusqu'à la taille sur les dépliants publicitaires des marques de matos, photos vantant la neige des stations. Cela dit ce marketing tape juste. Il est fondé sur ce qu'est le ski alpin dans sa beauté première: la quadruple rencontre d'une personne, d'un cadre, d'une pente et d'une matière. Je dis sa beauté première, c'est en référence aux gars qui ont inventé le ski alpin, qui ont adapté ces grands machins souples scandinaves pour descendre les premières pentes. En neige fraîche. C'était il y a plus de cent ans. Depuis, le ski s'est perfectionné et il est devenu une industrie. Il a oublié la matière: la neige. "LE" ski, mais pas les freeriders (qui ne s'appelaient pas comme ça à l'époque). Ce n'était pas à la mode, mais les amateurs de grand ski ont continué à s'éloigner des pistes. Et puis le marketing a redécouvert cet élément incontournable du ski... et on nous l'a resservi à fond, en 4 par 3, et avec en prime un effort des fabricants qui nous ont fait des skis élargis. Alors ceux qui te poussent à sortir des pistes, hé bien ce sont les fabricants de matos freeride, et les stations qui ont un beau domaine d'altitude.
Les praticants, eux, ne te pousseront pas à y aller. Ils préféreraient même qu'il y ait moins de monde à tracer la neige fraîche après une chute de neige. Mais il suffit de voir la gueule qu'ils ont en rentrant d'une journée de gavade pour se dire qu'il y a quelque chose à aller chercher de ce côté-là.
Maintenant, qui sont ceux que cela défrise? Ceux qui paient les pots cassés en cas de pépin. Accident d'avalanche, bien sûr, mais aussi dévissage, caillou sur le coin de la tronche, secours en hélico au trou du cul du monde... qui paie? Le praticant, ou l'assureur? ou la commune qui a été le théâtre de l'accident? Et tes parents? Ton conjoint? Tes gosses? Voilà, on appelle ça un sport à risque. Moins risqué statistiquement que de monter dans ta voiture, mais conspué régulièrement par les médias.
Alors ici on essaie de se tenir à l'écart du marteau et de l'enclume, de ceux qui t'encouragent parce que ça leur fait gagner du poignon et de ceux qui veulent t'en empêcher au mépris de ton libre choix.
On va essayer de te dire qu'on y prend du plaisir, que sentir la neige poudreuse sous tes lattes est un délice, que se dissoudre dans un paysage vierge est divin et qu'il faut y aller pour ça, seulement si ça te plaît. Si tu y es insensible, tant qu'à faire, vas ailleurs. Mais si après y avoir goûté tu désires y retourner, alors respecte 3 mots d'ordre vite dits mais lourds:
- n'y va pas avec n'importe qui (et en tout cas jamais seul)
- vas-y préparé (matos de sécurité, connaissance des conditions nivo-météo...)
- une fois que tu y es, amuse-toi!
Allez, zou
inscrit le 5/11/03
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