
L'événement musical de l'année, c'est incontestablement ( ^ ^ ) la sortie il y a quelques semaines déjà du 4ème album d'Eminem.
J'attends vos réactions, vos avis, vos critiques...
Perso j'ai eu plus de peine à accrocher que sur les 3 derniers, surtout après l'émerveillement de The Eminem Show. Je dirais même que c'est l'album que j'aime le moins parmis ses 4, mais perso je place les autres à un niveau tellement haut que c'est pas évident de faire aussi bien.
Que dire de cet album... Qu'il y a trop de tracks que je trouve juste pas mal, voire limite chiantes (Big weenie...), que les lyrics (au niveau du sens) sont un peu plus inégaux que d'habitude.
Au niveau de la forme par contre, c'est toujours (voir même toujours plus) un festival permanant de rimes, d'assonances, de jeux de mots, de milliards de petits trucs dans tous les coins, qui me font regretter de ne pas parler courrament anglais pour les apprécier encore plus.
Toujours au niveau des lyrics, si Em' s'était un peu calmé sur T.E.SHOW, il en remets 3 couches ici, pour le plus grand bonheur de ses nombreux detracteurs!! C'est toujours autant sans concessions et carrément indécent si on prend tout au pied et à la lettre.
A suivre, petite review des tracks offertes dans ce cd: 16 + 3 sur le cd bonus: première remarque, on ne se fout pas de la gueule du client!
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[Si je sépare l'analyse de la "musique" et celle des paroles, c'est parce que je ne comprends pas assez bien l'anglais (enfin l'argot américain...) pour les comprendre directement; donc je dois les lire séparément, ce qui fait que contrairement au rap français les tracks ne forment pour moi plus un tout...
Les traduc's sont inspirées de celles du site lacoccinelle.net]
1) Evil Deeds:
Comme dans White America, la première track s'enchaîne sur l'intro et part pour nous en mettre plein la vue. Mais on reste loin du magistral feu d'artifice qu'était White America: la tracks reste assez tranquille (début original avec les fins de vers répétés en boucle), sympa sans plus, constituant une entame correcte.
Au niveau des Lyrics, Em' campe son personnage qui s'adresse au bon Dieu (puis à son père) pour lui dire qu'il n'est pas responsable de ce qu'il a fait et est devenu en nous racontant son passé puis son quotidien de star. Très ambigu à interpréter, pas mal écrit.
2) Never Enough
Un premier featuring avec 50cent au couplet et Nate Dogg au refrain. Au plonge dès l'entame au coeur de la track avec un flow typique d'Eminem, clair et tranchant. Le refrain sonne bien, mais ça reste très très classique dans l'ensemble. Le verset 2 de 50cent (je suis pas trop fan) est moins bon, même si le passage où les vers sont coupés au milieu est excellent.
Le son est bien en adéquantion avec les lyrics, petit manifeste habile et bien enlevé de ses talents qu'il étale en opposition à celui de ses piètres détracteurs.
Rien d'extraordianire mais on monte en puissance!
3) Yellow Brick Road
Voilà déjà plus d'originalité avec cette track au beat particulier et pas mal réussi (le tout me fait un peu penser au style de Square Dance); le refrain s'enchaîne à la perfection au tout; c'est original mais ça reste très fluide.
Cette chanson est la réponse à la fameuse histoire de la cassette qu'Eminem avait enregistrée dans sa jeunesse, qui contenait une rime raciste et qui a fait pas mal de bruit l'an dernier... Les lyrics nous emmenent le long de la "route pavée d'or" qu'il a empruntée, jusqu'à arriver dans sa jeunesse afin de poser le contexte dans lequel s'est passé cet événement, pour lequel il fait son mea culpa en toute fin de track.
4) Like Toy Soldiers
Genial. J'adore.
Le début (et le refrain) commence par un coeur d'enfants tout-à-fait dans le syle des pubs pour Singapour Airlines; ça surprend !! D'abord étoufé, puis gagnant en intensité... Le coeur chante une comptine de petits soldats ("step by step, heart to heart, left right left, we all fall down, like toy soldiers [...]" ) .
Et là, sur un beat idéal et un fond de roulements de tambour manière fanfare militaire désuette (excellent!!), Em' pose un flow d'une beauté rare, clair, limpide, doux mais déterminé et assumé.
Magnifique, tout comme la reprise du coeur en refrain tellement bien intégré à la track malgré son côté féérique...
Cette chanson parle de tous les différents entre crew qui touchent le monde du rap US, spécialement celui assez violent qui a opposé celui d'Eminem avec celui de Ja Rule (Murder Inc.) suite (entre autres) aux fait que ces derniers aient cité la fille d'Eminem dans certains de leurs titres...
Mais là attention, pas de surenchère haineuse telle que celle qu'on peut trouver à droite à gauche dans le monde du rap US (qui d'ailleurs sert souvent de carburant de prédilection aux anti-rap de base...); Em' signe ici un message intelligent et apaisant, teinté d'ailleurs d'une pointe de cycisme ironique très bien vue (après tout -même si ces problèmes sont réels et finissent parfois mal- , ce n'est rien de plus qu'un petit jeu de cons, un jeu de "toy-soldiers" qui jouent à la guerre au son des tambours...)
Quelques extraits:
(Ce n'est pas le genre de choses [toutes ces affaires] pour lesquelles je fais du hip hop, ce n'est pas pour ça que je suis rentré dans ce milieu - Que quelqu'un se fasse tuer n'a jamais été mon but - Pourquoi voudrais-je détruire quelque chose que j'ai aidé à construire ? [...]
Il fut un temps où l'on pouvait dire un vers - Sans craindre que cela ne cause la mort d'un de ses proches - Mais maintenant c'est plus grave parce que dès que l'on implique les enfants de quelqu'un - Les choses s'agravent; ce n'est plus juste des mots - C'est un jeu totalement différent que de commencer à insulter comme ça et c'est plus juste du rap [...]
Je vais m'éloigner de tout ça avant que les choses aillent plus loin - Cependant, ne déformez pas mes paroles, il ne s'agit pas d'un prétexte - Je veux simplement être le plus intelligent - Si vous pouviez tous juste arrêter de montrer les crocs et les poings - Parce que franchement j'en ai marre de parler - Je ne veux pas laisser le cercueil de quelqu'un d'autre reposer sur ma conscience]
J'attends vos réactions, vos avis, vos critiques...
Perso j'ai eu plus de peine à accrocher que sur les 3 derniers, surtout après l'émerveillement de The Eminem Show. Je dirais même que c'est l'album que j'aime le moins parmis ses 4, mais perso je place les autres à un niveau tellement haut que c'est pas évident de faire aussi bien.
Que dire de cet album... Qu'il y a trop de tracks que je trouve juste pas mal, voire limite chiantes (Big weenie...), que les lyrics (au niveau du sens) sont un peu plus inégaux que d'habitude.
Au niveau de la forme par contre, c'est toujours (voir même toujours plus) un festival permanant de rimes, d'assonances, de jeux de mots, de milliards de petits trucs dans tous les coins, qui me font regretter de ne pas parler courrament anglais pour les apprécier encore plus.
Toujours au niveau des lyrics, si Em' s'était un peu calmé sur T.E.SHOW, il en remets 3 couches ici, pour le plus grand bonheur de ses nombreux detracteurs!! C'est toujours autant sans concessions et carrément indécent si on prend tout au pied et à la lettre.
A suivre, petite review des tracks offertes dans ce cd: 16 + 3 sur le cd bonus: première remarque, on ne se fout pas de la gueule du client!
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[Si je sépare l'analyse de la "musique" et celle des paroles, c'est parce que je ne comprends pas assez bien l'anglais (enfin l'argot américain...) pour les comprendre directement; donc je dois les lire séparément, ce qui fait que contrairement au rap français les tracks ne forment pour moi plus un tout...
Les traduc's sont inspirées de celles du site lacoccinelle.net]
1) Evil Deeds:
Comme dans White America, la première track s'enchaîne sur l'intro et part pour nous en mettre plein la vue. Mais on reste loin du magistral feu d'artifice qu'était White America: la tracks reste assez tranquille (début original avec les fins de vers répétés en boucle), sympa sans plus, constituant une entame correcte.
Au niveau des Lyrics, Em' campe son personnage qui s'adresse au bon Dieu (puis à son père) pour lui dire qu'il n'est pas responsable de ce qu'il a fait et est devenu en nous racontant son passé puis son quotidien de star. Très ambigu à interpréter, pas mal écrit.
2) Never Enough
Un premier featuring avec 50cent au couplet et Nate Dogg au refrain. Au plonge dès l'entame au coeur de la track avec un flow typique d'Eminem, clair et tranchant. Le refrain sonne bien, mais ça reste très très classique dans l'ensemble. Le verset 2 de 50cent (je suis pas trop fan) est moins bon, même si le passage où les vers sont coupés au milieu est excellent.
Le son est bien en adéquantion avec les lyrics, petit manifeste habile et bien enlevé de ses talents qu'il étale en opposition à celui de ses piètres détracteurs.
Rien d'extraordianire mais on monte en puissance!
3) Yellow Brick Road
Voilà déjà plus d'originalité avec cette track au beat particulier et pas mal réussi (le tout me fait un peu penser au style de Square Dance); le refrain s'enchaîne à la perfection au tout; c'est original mais ça reste très fluide.
Cette chanson est la réponse à la fameuse histoire de la cassette qu'Eminem avait enregistrée dans sa jeunesse, qui contenait une rime raciste et qui a fait pas mal de bruit l'an dernier... Les lyrics nous emmenent le long de la "route pavée d'or" qu'il a empruntée, jusqu'à arriver dans sa jeunesse afin de poser le contexte dans lequel s'est passé cet événement, pour lequel il fait son mea culpa en toute fin de track.
4) Like Toy Soldiers
Genial. J'adore.
Le début (et le refrain) commence par un coeur d'enfants tout-à-fait dans le syle des pubs pour Singapour Airlines; ça surprend !! D'abord étoufé, puis gagnant en intensité... Le coeur chante une comptine de petits soldats ("step by step, heart to heart, left right left, we all fall down, like toy soldiers [...]" ) .
Et là, sur un beat idéal et un fond de roulements de tambour manière fanfare militaire désuette (excellent!!), Em' pose un flow d'une beauté rare, clair, limpide, doux mais déterminé et assumé.
Magnifique, tout comme la reprise du coeur en refrain tellement bien intégré à la track malgré son côté féérique...
Cette chanson parle de tous les différents entre crew qui touchent le monde du rap US, spécialement celui assez violent qui a opposé celui d'Eminem avec celui de Ja Rule (Murder Inc.) suite (entre autres) aux fait que ces derniers aient cité la fille d'Eminem dans certains de leurs titres...
Mais là attention, pas de surenchère haineuse telle que celle qu'on peut trouver à droite à gauche dans le monde du rap US (qui d'ailleurs sert souvent de carburant de prédilection aux anti-rap de base...); Em' signe ici un message intelligent et apaisant, teinté d'ailleurs d'une pointe de cycisme ironique très bien vue (après tout -même si ces problèmes sont réels et finissent parfois mal- , ce n'est rien de plus qu'un petit jeu de cons, un jeu de "toy-soldiers" qui jouent à la guerre au son des tambours...)
Quelques extraits:
Eminem disait:"This ain't what I'm in hip-hop for, it's not why I got in it
Now it's never my object to for someone to get killed
Why would I wanna destroy something I helped build
[...]
It used to be time when you could just say a rhyme
And wouldn't have to worry about one of your people dying
But now it's elevated cause once you put someone's kids in it
Shit gets escalated, it ain't just words no more, is it
It's a different ball game, call names and you ain't just rapping
[...]
I'll walk away from it all before I'll let it go any further
Now don't get it twisted, it's not a plea that I'm coping
I'm just willing to be the bigger man
If y'all can quiet popping off at the jaws with the knocking
Cause frankly I'm sick of talking
I'm not gonna let someone else's coffin rest on my conscious
(Ce n'est pas le genre de choses [toutes ces affaires] pour lesquelles je fais du hip hop, ce n'est pas pour ça que je suis rentré dans ce milieu - Que quelqu'un se fasse tuer n'a jamais été mon but - Pourquoi voudrais-je détruire quelque chose que j'ai aidé à construire ? [...]
Il fut un temps où l'on pouvait dire un vers - Sans craindre que cela ne cause la mort d'un de ses proches - Mais maintenant c'est plus grave parce que dès que l'on implique les enfants de quelqu'un - Les choses s'agravent; ce n'est plus juste des mots - C'est un jeu totalement différent que de commencer à insulter comme ça et c'est plus juste du rap [...]
Je vais m'éloigner de tout ça avant que les choses aillent plus loin - Cependant, ne déformez pas mes paroles, il ne s'agit pas d'un prétexte - Je veux simplement être le plus intelligent - Si vous pouviez tous juste arrêter de montrer les crocs et les poings - Parce que franchement j'en ai marre de parler - Je ne veux pas laisser le cercueil de quelqu'un d'autre reposer sur ma conscience]
inscrit le 22/10/01
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