(Suite
lordscratch disait: Le dernier opposant laïque au Dalaï-Lama dans les années 30 a été torturé, on lui a arraché les yeux avant de l'exécuter...
Ca ne me parait pas impossible mais tout de même : qui donc ? il faudrait étayer. En fait je fais qq recherches et je vois que le dernier "opposant" serait plutôt celui-ci :
fr.wikipedia.org (crée le parti coco tibétain en 39) Et que la sanction qui lui est appliquée est l'expulsion du Tibet en 49 - pas d'arrachage des yeux ni d'éxécution. Etonnant non ?
lordscratch disait: le précepteur du Dalaï-Lama était un nazi qui tentait de s'attirer les bonnes grâces d'Hitler en conquérant des sommets d'Himalaya
Ouais, Harrer, nazi par opportunisme ds le but de se faire financer son expé en Himalaya en 38. Il ne cherche pas à s'attirer les bonnes grace de Hitler
en conquérant les sommets, mais bien
pour conquérir les sommets. Tu as oublié de mentionner (ça fait partie de la propagande chinoise) les prétendus accords secrets avec Himmler pour établir un axe Berlin-Lhassa-Tokyo, c'est de la pure "conspiration théorie" mais c'est à la mode, alors... Bref, Harrer ce qui l'interresse c'est la montagne, à mon avis le national-socialisme, il s'en tape.
lordscratch disait: La loi en vigueur au début du siècle au Tibet était exactement : tu voles du beurre, on te coupe la main
Ah bon ? ça vient d'où ça ? Personnellement je l'ignore mais je ne suis pas prêt à prendre cela comme un fait parce que tu le dis et puis c'est tout. Désolé.
lordscratch disait: Le Dalaï-Lama est bien content d'avoir les Chinois : cela lui permet d'avoir quelqu'un contre qui s'unir et par la même de tuer dans l'oeuf (avec l'aide des chinois) toute opposition laïque
Là, c'est du pure procés d'intention. Qu'est ce qui te fait croire que celui-ci pousse la duplicité à préferer un musellement de toute contestation autre que la sienne, plutôt que le début du commencement d'une émancipation de son peuple par rapport au pouvoir chinois ?
Plus loin, tu écris:
lordscratch disait: On sait tous qu'un système féodal repose sur des seigneurs qui ont droit de vie ou de mort sur leurs paysans
ben alors ce n'est pas un régime féodal alors ??? car les "seigneurs" n'ont pas droit de vie et de mort sur leurs sujets, qui eux ont des devoirs mais également des droits, en particulier pour reprendre l'excellent lien de Ouatitm
senat.fr , le "seigneur" ne peut disposer à sa guise de la terre qu'il a confié à cultiver à son sujet.
lien sénat disait: les paysans avaient une identité légale : s'ils avaient des devoirs, ils avaient également des droits. Les seigneurs, laïcs ou religieux, n'avaient pas le droit de modifier le montant des taxes dues par un serf, ni les dimensions de la terre dont il jouissait. Si cela arrivait, ce dernier était autorisé à traîner son maître en justice. Par ailleurs, il n'existe pas de témoignages du caractère systématique des mauvais traitements allégués par les autorités chinoises.
Dans la même veine, un peu plus bas , tu reprends le terme affectioné par les autorités chinoises, tu parles d'esclavage
ls disait: je pense pas que l'esclavage soit un bienfait pour l'"harmonie de la vie
Ben même remarque que ci dessus, le terme est impropre, il ne s'agit pas d'esclaves, et tu répercutes la propagande chinoise.
Sinon il y a Matbri qui dit:
disait: je ne vois pas pourquoi l'installation d'un régime théocratique serait défendable
et je comprends que c'est également ton propos. Là je réponds : mais qu'est ce qu'on s'en tape, tant que cela reste démocratique. On a bien des monarchies parlementaires en Europe, qui sont parfaitement démocratiques. Et alors, on peut bien imaginer une "théocratie parlementaire", où le dalaïlama n'a qu'un rôle de représentation et de porte parole, et sans aucun pouvoir temporel. C'est d'ailleurs le cas aujourd'hui, et pour citer l'article du sénat :
sénat disait: En effet, lors d'une mission à Dharamsala du 24 avril au 1er mai 2005, une délégation du groupe d'information sur le Tibet du Sénat a eu l'heureuse surprise de découvrir des institutions pluralistes, qui accomplissent une oeuvre remarquable de soutien aux réfugiés et de préservation de la culture tibétaine. Le Tibet en exil s'est résolument mis à l'école de la démocratie. Le fonctionnement politique de la communauté des Tibétains exilés préfigure ce que serait un Tibet à nouveau maître de son destin
Voilà j'ai fini
inscrit le 25/06/99
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