byron disait: En matière de science économique (le thème sur lequel on fait mon procès en hérésie), il n'y a pas plus de vérité qu'en psychanalyse. Et je ne parle bien entendu que de science économique...
Réglons donc leur sort aux autres, vite fait :
- les mathématiques étant abstraites, elles sont une pure construction de l'esprit humain. S'il fonctionnait autrement, elles seraient autres (mais comment ? Nul ne sait, et nul ne peut savoir, puisque les matheux sont
tous des humains :p).
- les sciences physiques décrivent les phénomènes observables, or l'observation est prisonnière de nos sens et de nos illusions. Nous ne savons pas si ce que nous voyons existe (et les illusions collectives, missiou midâme, ça
existe).
- la biologie étudie le vivant, mais il est bien difficile de dire ce que signifie "vivant". Et en plus, la bougresse, plus elle s'affine, moins ça devient "vivant". Suis-je vivant ou bien les petits z'atomes se jouent-ils de ma persone en me donnant l'illusion que je fais ce que je veux ?
Bon, vous avez compris,
la science n'est qu'une opinion comme une autre, qui part d'un dogme aussi contestable qu'un autre, à savoir l'existence d'une réalité extérieure à notre esprit. Or, en fait, nul ne peut prouver que quelque chose existe ou bien, au contraire, est pure illusion.
Ce qu'il y a de merveilleux dans cette "pensée" post-moderne, c'est que
de facto, elle s'auto-détruit. À moins qu'elle n'échappe à elle-même, mais dans ce cas, j'ai le vertige (ou la nausée, s'pas, m'sieur Sartre ?),
une aspirine*, vite !
* ah non, merdre, c'est mon opinion que l'aspirine soigne cette illusion créée par mon esprit et que je nomme par commodité "mal de tête", l'aspirine comme ma tête ne sont que des constructions de mon imagination conditionnée par des siècles de barbarie obscurantiste (et naturellement au profit exclusif d'une classe dominante) dont je ferais bien de me sortir
illico presto pour devenir enfin
libre :p.
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