Merci de nous en dire un peu, tu serais gentil, tu sais on t'aime beaucoup, nous et puis on est gentils aussi nous...
trlc (13 juillet 2006 08 h 25) disait:
Déclaration de Roberto Calderoli ex ministre de Berlusconi :
«La victoire de Berlin est une victoire de notre identité, d'une Équipe qui a aligné des Lombards, des Napolitains, des Vénitiens et des Calabrais et qui a gagné contre une équipe qui a sacrifié sa propre identité en alignant des Noirs, des islamistes et des communistes pour obtenir des Résultats»
Source AFP
Rome
byron (13 juillet 2006 09 h 33) disait:
Et les bons sentiments antiracistes de la Fifa, à part pour amuser la galerie et faire plaisir aux sponsors...
"Par. 4: If any player, association or club official or spectator perpetrates any kind of
discriminatory or contemptuous act as described by par. 1 and/or 2 of this article, three
points will automatically be deducted from the team concerned, if identifiable, after the first
offence. In the case of a second offence, six points will automatically be deducted, and for a
further offence, the team will be relegated.
In the case of matches without points, the team concerned, if identifiable, will be
disqualified."
(Il s'agit d'un paragraphe de l'article 55 sur la discipline... )
bobby.ewing (13 juillet 2006 14 h 42) disait:
C'est cool un nouveau rassemblement de Lombards, d'islamistes, de Vénitiens, de Calabrais, de Noirs, de Napolitains, de communistes...
tric, si jamais t'as un lien vers la dépèche AFP que tu cites, j'ai un collègue italien intéressé, mais on l'a pas retrouvée... merci
sinon en cherchant autre chose suis tombée sur cet article datant de 2002 que j'ai trouvé intéressant (même si je suis pas d'accord avec toute sa vision des choses..)
L’effet Coupe du Monde
En juillet 1998, au lendemain de la qualification de l’équipe de France pour la finale de la Coupe du monde, Roland Castro écrit : « Le Pen est bien silencieux, la préférence nationale est de toutes les couleurs. C’est l’amorce de son recul dans les têtes et chacun sait que c’est d’abord dans les têtes que ça se joue. A l’occasion de ce qui est devenu un festival de théâtre politique, on assiste en France au premier recul de l’extrême droite »1. Après l’hystérie collective du 12 juillet, la presse dans son ensemble et un grand nombre d’intellectuels saluent sans mesure la victoire de l’équipe black-blanc-beur, l’intégration réussie et la nation reconciliée. « Le Mondial est peut-être le premier remède efficace contre la lepénite » lance Guy Konopnicki2. Selon Jean Daniel c’est Aimé Jacquet qui a dressé le bilan le plus saisissant de la Coupe du monde : « Je suis fier que l’épopée de l’équipe de France constitue une victoire sur les funestes idées xénophobes du Front National ». De Pascal Boniface, spécialiste de géopolitique, voyant dans la victoire des Bleus des « effets positifs sur le rang de notre pays dans le monde » et « l’image d’une intégration réussie, d’une cohésion interne » à Georges Vigarello, sociologue et historien, notant que nos joueurs, « porte-drapeau d’une France plurielle font davantage pour l’intégration que dix ou quinze ans de politique volontariste »3, l’aveuglement est total.
Denis Bourges
En proposant en ce mois de juillet 1998, un article au titre évocateur, La fête est finie, l’ordre règne, je faisais ce qu’Edgar Morin, dans un article délirant, nous reprochait de ne pas faire : « Les intellectuels abstraits vont à nouveau démystifier le football, le Mondial, le patriotisme vécu, le bonheur. Comme toujours ils mépriseront plutôt que de comprendre ». Le sociologue avait vu dans la soirée du 12 juillet une « extase historique »4 là où je voyais une « fête dégradée symptôme d’un pays qui va mal ». Rompre le consensus était sacrilège. Dire que l’insistance avec laquelle on parlait du métissage de l’équipe était plus inquiétante que rassurante, semblait indigne malgré la force de notre argumentation. Le mépris du peuple était de leur côté, mais seule leur parole était médiatisée. Notre rôle n’est pas d’admirer mais d’armer. Nous fûmes relégués au silence et traités « d’intellos ». Loin du peuple bien sûr, comme si être lucide ce n’était pas défendre le peuple.
Quatre ans plus tard, le bilan est lourd. L’extrême droite pèse encore entre 15 et 20 % de l’électorat, Le Pen est au second tour de l’élection présidentielle, l’intégration n’est pas réussie, les inégalités se sont accrues, la nation n’est pas réconciliée. Le sport continue à véhiculer un certain nombre de valeurs (le culte du chef, l’idéal de pureté, la négation de la lutte des classes, l’anti-intellectualisme, l’obsession de la décadence, le goût prononcé pour le rituel et les parades militaires, l’exploitation du sentiment religieux des masses, l’exacerbation de l’individualisme et du mérite personnel, le racisme, le sexisme, le recours à l’irrationnel) sur lesquelles – là non plus – aucune discussion sérieuse n’est permise.
Dans quelques semaines, la Coupe du monde aura lieu au Japon et en Corée. Une nouvelle victoire de l’équipe de France ferait retomber une grande partie de la population en pleine communion magique. On feindra de croire une fois de plus qu’on va résoudre par le sport ce qu’on ne veut pas résoudre par la politique et le social. Pendant ce temps-là, Le Pen se taira. Comme l’écrivait justement Charlie Hebdo en 1998 : « Pourquoi Le Pen ne parle pas pendant le Mondial. Parce que le Mundial parle pour lui ». On ne peut pas mieux dire.
Auteur de Idées reçues sur le sport (Editions Cavalier Bleu, mai 2002).
(1) Libération, 10 juillet 1998.
(2) L’Evénement du Jeudi, 16 juillet 1998.
(3) Le Nouvel Observateur, 16 juillet 1998.
(4) Libération, 20 juillet 1998.
Michel Caillat
source : passant-ordinaire.com
différentes visions du coup de boule de Zidane et la chute de Materazzi, selon la nationalité de la caméra :
theregister.co.uk
(le texte est dans la langue de Shakespeare, mais on peut s'en passer...)
loul (13 juillet 2006 16 h 13) disait:
c'est rigolo, qu'on s'intéresse au facisme en italie, une fois qu'ils nous ont battu en finale de coupe du monde. bizarrement, j'ai l'impression que si on avait gagné et qu'il avait dit qu'ils avaient perdu contre une équipe de noir ca n'aurait géné personne. Arrêter d'en vouloir aux italiens, juste parce qu'ils ont mieux joué le coup que nous. le match est joué, et zidane a été très con sur ce coup.
loul (13 juillet 2006 16 h 13) disait:
c'est rigolo, qu'on s'intéresse au facisme en italie, une fois qu'ils nous ont battu en finale de coupe du monde. bizarrement, j'ai l'impression que si on avait gagné et qu'il avait dit qu'ils avaient perdu contre une équipe de noir ca n'aurait géné personne. Arrêter d'en vouloir aux italiens, juste parce qu'ils ont mieux joué le coup que nous. le match est joué, et zidane a été très con sur ce coup.
spliffrider disait:Oué, c'est ça, le point d'honneur revient au galop. Bientôt, ils se provoqueront en duel à l'épée, aussi ? On est au niveau intellectuel et moral de la cour de récréation en maternelle : "c'est pas moi que j'ai commencé, m'sieu, c'est pas moi, c'est lui !".Pour ce qui est de Zizou, c'est un homme d'honneur il a repondu à des injures racistes, certe un peu trop violemment mais il a bien fait !!!
Mr_Moot (14 juillet 2006 16 h 48) disait:
spliffrider disait:Oué, c'est ça, le point d'honneur revient au galop. Bientôt, ils se provoqueront en duel à l'épée, aussi ? On est au niveau intellectuel et moral de la cour de récréation en maternelle : "c'est pas moi que j'ai commencé, m'sieu, c'est pas moi, c'est lui !".Pour ce qui est de Zizou, c'est un homme d'honneur il a repondu à des injures racistes, certe un peu trop violemment mais il a bien fait !!!
byron (17 juillet 2006 15 h 54) disait:
Apparemment Lance Armstronga traité l'équipe de France de foot de "trous du cul" (asshole en vo, j'imagine)...
Ya ne raison particulière ou c'était juste un petit rôt acide ?
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