Tout ceci se passe sur le chemin du retour d'une randonnée dimanche, vers le cormet d'Arêches (Beaufortain).

Arrivé au niveau du cormet, je remarque un troupeau de chèvres accompagné de deux jeunes filles. Les jeunes filles s'engagent pour prendre le même chemin de descente que moi, juste derrière moi (jusque là normal).

J'avance, je prends un peu de distance, mais tout le troupeau de chèvres avance vite. Je me dis que ces charmantes jeunes filles rentrent les chèvres et qu'elles sont peut être pressées et laisse passer. Enfin bref, je laisse passer et profite de l'occasion pour causer aux bergères.

En fait, ces deux jeunes filles ne sont pas du tout bergères... Elles m'expliquent qu'elles ont tout simplement une cinquantaine de chèvres (chacune équipée d'une clochette) qui ne les lâche plus depuis leur départ de randonnée...
Si elles s'arrêtent, les chèvres s'arrêtent. Si elles font demi-tour, les chèvres pareil, etc.
Je fais une partie de la descente avec elles (chèvres + filles), mais les laisse prendre rapidement de l'avance... ces animaux sont bruyants, donne des petits coups de cornes quand on avance pas assez vite selon eux, et dévalent le chemin à toute allure quand il prend un peu de pente. A ce moment elles se fichent bien de savoir si vous êtes devant car elles, elles ont des cornes...

Bref. Tout ca pour dire que deux jeunes filles venues du Pays Basque trouver un peu de tranquilité se sont fait suivre par une cinquantaine de chèvres qui ne les ont pas lachées d'une semelle du début à la fin de leur randonnée. Oubliez le calme de la montagne, et bonjour les cloches, les coups de cornes, les chèvres qui balancent du lait de partout ou qui se soulagent sur les chaussures...

Bilan: quelles chieuses! (les chèvres)