Dolce Vita en Val d'Aoste

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Dolce Vita en Val d'Aoste

Le Val d’Aoste c’est molto buonnoooo (mais chut, garde ça pour toi)
Le trip qui soudera ton couple autour du ski, de la nourriture et du Spritz !
article
MereMichele
Texte :
Photos :
Betty38
Vidéo :
Betty38
Cet article est issu du mag communautaire skipass.com, dans lequel les membres de notre communauté peuvent partager librement leurs plus belles histoires de montagne. Publiez la votre !

Vacances à l'horizon

Tu aimes ta copine, tu aimes le ski, tu aimes la nourriture, tu aimes les voyages...

Alors tu devrais aimer le Val D’Aoste.

Une semaine de vacances s’offre à nous du 15 au 22 janvier. L’occasion de se faire encore un bon trip ski de Narvallo avec la MèreMichèleProd !!!

«Ah non ! Laisse tes chats noirs au placard et partons ensemble», miola ma douce ! Mhmm, 1er but de l’année... mérité ! Ok, tu veux du ski, du love et des pasta : c’est parti pour la Dolce Vita !!!

C’est comme ça qu’on a commencé à organiser notre voyage... Une semaine avant de partir ... Comme on dit, plus c’est tard, plus c’est bon ! Car soumis aux fluctuations du COVID et aux aléas de la réservation. Mais pas de panique, le voyage se fera en voiture. Le mois de janvier est un mois calme dans les stations italiennes et les réservations sont encore en nombre.

La météo affiche grand soleil pour toute la semaine mais il n’a pas neigé depuis un mois... c’est encore pire que la situation du côté français. On verra bien, on veut visiter les stations alpines, randonner dans de nouveaux décors, et boire du Spritz. Sous le soleil, en amoureux, on trouvera bien !

Allez : Laisse nous te conter notre périple chez les cousins :

Si tu veux organiser ton voyage en Val d’Aoste mais que tu veux passer les détails croustillants de ce qu’on a mangé le matin, on a mis quelques astuces et conseils en italique en paragraphes "décalé" comme celui ci ! On t’en voudra pas ! Hésite pas non plus à nous écrire, on se fera une joie de partager notre expérience).

Ok, tu veux du ski, du love et des pasta : c’est parti pour la Dolce Vita !!!

Mister Lova du 73

Jour 1 : Courmayeur et Aoste

Départ 10h30 maison (1er coma chez les skipasseurs à collant, désolé). On voit le Mont blanc depuis le garage (on habite vers Cluses), mais il a fallu le temps de toute faire rentrer dans la Clio, et changer les pneus neige avant de mettre la clef sur le contact. Ski Alpin, ski de rando, ski nordique, chaussures de randonnée, chaussures de trail, ... on n’a pas su quoi choisir... alors on a tout pris ! Ça sera du ski à la Rancho, dans toute sa largeur !

Passage obligé par le Tunnel du Mont Blanc, première attraction du voyage. Ambiance radio, son et lumière, un vrai spectacle !!! On reviendra (au moins pour le retour !).

Bon plan tunnel : contacte ton oncle de Haute Savoie. Les carte de 10 ou de 20 allers ne sont pas nominatives. Tout bon haut savoyard qui se respecte doit en avoir une à la maison. Prix A/R à 21euros au lieux de 60 !!!

1ere étape Ski : aujourd’hui c’est de l’ALPIN !

COURMAYEUR. Station sympa, avec vue de folie sur le grand blanc !

On s’amuse un peu dans le «bas» de la station avec des coins de forêt où on trouve encore étonnement un peu de fraiche entre les mélèzes. Il fait visiblement bien froid, le jour comme la nuit, sous le soleil de janvier.

Puis on part découvrir la partie haute du domaine et... stupeur et tremblement : personne ne fait du hors piste ou quoi ? Il n’a pas neigé depuis belle lurette... et les vallons sont encore quasi vierges ! Pas beaucoup de temps pour en profiter vu l’heure, mais on se fera une belle descente dans le vallon de Val Veni. Avec la chance d’avoir été pris en stop en moto neige dans le fond du vallon pour le retour sur le plat. Et oui, en moto neige !!! C’est pas l’italie, c’est l’Amérrriiiique !!!!

Le + : possibilité de prendre le skyway. Mais concrètement, la journée sur Courmayeur se suffit à elle même pour 1 jour !
Possibilité de se garer en parking sous terrain (6euros/journée) à Courmayeur, au pied du télécabine «Courmayeur» qui vous monte directement à 1700 au «centre station».
Le - : Des remontées un peu lentes (on est gâté pourri à Méribel), mais quand même de jolies petites cabines authentiques qui montent tout en haut de la station.

Après la journée de ski, ballade dans Courmayeur. Un mélange de Courchevel et Chamonix. De la bonne boutique de luxe et de sport de luxe, et des fourrures dans les ruelles.

On avait ensuite prévu la première nuit à Aoste ! La ville n’est qu’à une heure de route.

(attention le péage est méga cher. 20min de gagné, pour 20euros de perdu ! Préférez la départementale !)

La vielle ville offre plusieurs restaurants et bars sympathiques. On a surtout soif, alors on se laisse happer par l’ambiance cool du Bar Museo , le Spritz est à 4euros... avec planche apéro comprise ! wooaaa. On commence à vraiment aimer l’Italie !

Notre regret, ne pas avoir trouvé d’arranchini avant de partir ! On avait bien bu, pas assez mangé !

Pour la nuit, nous conseillons vivement le logement AirBnb La Mansarda de Anja à Aoste. Très bien placé et surtout on aime le rooftop avec vue sur la ville.
Le petit plus de la ville avec ses grands parkings gratuits. 

Ski Alpin, ski de rando, ski nordique, chaussures de randonnée, chaussures de trail, ... on n’a pas su quoi choisir... alors on a tout pris !

Rancho, sort de ce corps

Jour 2 : Vallée de Valtournenche

Café ristreto sur le Roof Stop avec vue sur la vallée d’Aoste et ses toits couverts de lauzes, et go. Oui, c’est de coutume chez les Valdôtains : un bon café très serré, le temps de dire bonjour et de donner la direction de la rando du jour, et andare !

On roule vers une nouvelle vallée pour deux jours : celle de Valtournenche ! On a réservé pour 2 nuits un logement dans le village du même nom.

On décide de sortir les skis de rando du coffre aujourd’hui.

On a dégoté un topo sympa, sur notre route, au départ de Cheneil. On a peur pour les conditions de neige, c’est très vert ici et dans tout le bas de la vallée. Il va falloir s’adapter et monter haut !

Finalement après avoir scruté les différentes orientations, on part pour le Petit Tournalin (3207m). Une belle rando en solitaire. Encore une fois, on se demande si les Italiens ont le droit de sortir des pistes balisées ?! On fera notre trace jusqu’en haut. On s’offre une jolie descente dans une neige tantôt fraîche, tantôt revenue à point (et quand même une petite frayeur avec le plus beau gros des «WOOF» jamais entendu sur une plaque à vent !). Attention également, l’Italie a aussi de beaux requins !

On finit assez tard, presque à la frontale, façon Corse (cf : Mère Michèle VS Mer Méditerranée). Les Puntas nous entourent, mais les copains ne sont pas là. A croire qu’on arrive aussi à se mettre dans le jus tout seuls.

Nous dormons au Miramonti à Valtournenche. 

C’est un gîte/Airbnb pour au moins 4 personnes. Le logement est sympa, propre et bien équipé. Situé au centre, avec en bonus une cave pour les skis et un sèche-chaussures !

Valtournenche est un village sympathique, un peu traversant. On est plus loin de l’effervescence de Cervinia, mais aussi plus authentique. Enfin, c’est le cas en ce mois de janvier ou les seuls touristes présents sont.... nous, et 2 ou 3 suisses venus dépenser quelques euros de l’autre côté.

Ce soir c’est Piiiizzzzaaaaa. On trouve une pizzeria alléchante avec un choix long comme la liste de rando sur skitour. On n’aurait peut être pas du se prendre une entrée aux calamars avant... La pizza est monstrueuse. Ça nous permettra quand même de découvrir que le DoggyBag a été inventé en Italie !

Une grappa al miele pour aider à digérer et on se couche tôt... demain c’est grosse journée ski !

Pas mal de topos disponibles côté italien sur Camp to Camp : Itinéraires - Camptocamp.org
Et un autre site qui peut aider : Guida di Sci alpinismo - Gulliver Outdoor Community

Jour 3 : Journée collant pipette...ou presque

Réveil de bonne heure pour aller tester la station de Cervinia. 1 jour sur 2, aujourd’hui c’est ski alpin ! Un coup d’œil rapide à la météo sur les cimes.....vent à 35km/h....mhmmm.... coup d’œil sur le site de Cervinia : 2 remontées ouvertes sur 24... Je crois qu’on va garder nos 43 euros pour aujourd’hui et changer le plan !

L’office du tourisme de Valtournenche est aussi efficace que décoré. «Scuzi, no hablo italiano !» Le personnel est sympathique et parle parfaitement français. On fait le tour des activités possibles : raquette, ballade, musée du patrimoine, ski nordique à Breuil ou Cheneil.

Bon, allez, on n’a pas pris les skatings pour rien... C’est parti pour la Mass start !

Belle matinée de skating dans le hameau de Champlève

sur une piste de 4,5km qui s’ouvre progressivement au soleil en fin de matinée. Au final, 14km de ballade et quelques coupes sur STRAVA (oui, on est quand même au pays des collants pipettes Dynastar, il fallait marquer le coup !).

Petit encas au «restaurant des pistes» : Lo Baraquien Champlève. Un endroit très agréable tenu par de jeunes valdôtains très accueillants, dans une atmosphère guinguette ! Petit food truck à l’avant, belle terrasse, transat, table de pingpong et jeux pour enfants.

On se prend un bon cidre chaud et des beignets de pomme. Miam, pas déçus du voyage !

De là on voit les cimes du Mont Mollard. On se dit qu’on pourrait aussi rentabiliser les chaussures de trail amenées dans la valise pour faire un tour sur les pentes sud dénudées observées il y a 2 jours.

Allez go, un peu assommés par le cidre, on file en direction du Mont de Molard (2502m). Une face sud ouest pas si dénudée que ça. On oscille entre prairie printanière et combe de neige jusqu’au genou. On persévère et on se fait récompenser par une harde de 20 chamois qui nous font le spectacle sur la crête, face au Cervin ! Finalement on s’offre un pic-nic sur le sommet avec vue sur le gros Toblerone avant une redescente au pas de course vers la voiture. (5km - 500D+).

Ce soir, on commence par le bar. Le goût du Spritz commence déjà à nous manquer. On a trouvé ce qu’il nous faut : le Bar Berthod, tenu par un couple. Monsieur derrière le bar, madame qui prépare des plateaux apéro à tour de bras. Les habitués défilent au rythme des rires sonores et des discussions rythmées. Ça bouge les mains, ça parle vite, ça boit encore plus vite ! On est bien là ! Alors on se met à la mode du coin.

A la table voisine : un haut savoyard, un suisse et un valdôtain. Ça pourrait être le début d’une blague. Mais c’est surtout l’occasion pour les savoyards que nous sommes de rêver une nouvelle fois avec eux d’un pays à nouveau unifié ! Réunis autour de la passion du ski, du fromage et de la goûte ! Allez, levons nos Spritz, Savoie Libre.

On enchaîne les verres et les cocktails, chacun ponctué d’une planche apéro toujours plus copieuse. Ça aurait largement pu faire notre diner... Si on n’avait pas encore en tête les bonnes pâtes, le parmigiano et le lard acheté juste avant qui nous attendent à l’hébergement.

Allez, on rentre préparer ça avant de rouler sous les tables. Aidés par des verres de vin rouge de la vallée, on s’improvise chef cuisto italien au Miramonti. Je pense que notre version revisitée de la carbonara n’était pas très authentique... Mais qu’importe, elle est passée (sans) crème !

A la table voisine : un haut savoyard, un suisse et un valdôtain. Ça pourrait être le début d’une blague.

Savoie Libre

Jour 4 : Cocher Breuil Cervinia

Au réveil mal de crâne, mais pas de vent ! A nouveau, un coup d’œil sur le site de Cervinia. Tout ouvre progressivement. C’est le moment !

On enfile cette fois-ci la tenue de ski alpin et c’est parti !

On pourrait partir directement de Valtournenche : parking gratuit avec remontée direct. Mais on a peur que la liaison entre Val et Breuil ferme dans la journée si le vent se lève, et qu’on se retrouve bloqué sur Breuil. On décide donc de faire 10min de voiture et d’aller se garer sur le grand parking gratuit de Breuil.

Discussion en chaussant les Technica avec un couple de Valdôtain garé à côté. «Qu’est ce que vous faites là ?». Le couple semble au courant de la chute de neige qu’on a pu prendre quelques semaines plus tôt côté français, et se désole du peu de neige chez eux. Mais nous on est là pour le sport, le voyage, et le dépaysement (ou on est juste des chats noirs de l’enneigement...).

Objectif du jour : armés de nos 95 au patin, cocher la station de Cervina. Un grand soleil illumine le domaine, les pistes sont de véritables boulevards, damées comme une piste de billard ! Trop peu de neige pour profiter du gros gros potentiel hors piste de la station, mais ce n’est pas grave, c’est parti pour une belle ballade ! On enchaîne toutes les couleurs, du Nord au Sud, avec des remontées récentes pour reposer les jambes. Un beau téléphérique (presque plus beau que celui de courch... RIP), nous emmène à 3500m, à la frontière Suisse où là encore on en prend plein la vue ! On fait attention de ne pas descendre du côté des mangeurs de chocolat, et on va se boire un petit café serré dans un restaurant d’altitude pour repartir de plus belle sur l’après midi.

On croise même des bouquetins entre deux pistes, la ballade est réussie !

Fin de la journée : 50km de descente, et 9000D- au compteur, on aurait du prendre les 65 au patin Super Race !

On se fait un petit tour dans le centre de Breuil avant de partir. Un mélange de Vatlhorens et Courchevel cette fois ci ! Sympa mais moins authentique qu’en bas !

Ce soir on change de vallée : direction Gressoney La Trinité. Une des 3 vallées du domaine de Monterosa

On avait pu prendre quelques conseils pour le choix du village sur les forums Skipass. (lien d'une discussion pour le choix d'une station pour les vacances).

On passera les 3 prochaines nuits dans l’Hôtel LO SCOIATTOLO. Un petit plaisir qu’on s’est fait pour un hôtel de bon standing avec petit déjeuner à volonté pour bien récupérer (on oublie pas, on est là pour la Dolce Vita !!!).

On mange directement à l’Hotel en arrivant, qui dispose d’un espace restaurant puis on pose enfin nos cuisses meurtris sur le lit king size devant un bon match de foot de la Juv !

Bon plan : Hotel Lo Scoiattolo. De grosses réductions sont faites sur les périodes creuses touristiques. Ça permet de profiter d’un Hotel avec une situation centrale, des chambres de luxe, un petit déjeuner de roi, un SPA inclus, un personnel au petits oignons et une salle de rangement ski/chaussure chauffée pour un tarif abordable ! On conseille fortement !

Café serré, Gnocchi au bleu d'Aoste, et vue sur le Cervin.

Ajoutez des photos (2020px)

On comprend vite qu’il faudra sortir les chaussures de trail du coffre, la marche d’approche avant de toucher la neige risque d’être longue !

Randonneur de Janvril

Jour 5 : La Vallée du Lys...C'est beauu

Rien ne sert de partir trop tôt. Surtout quand on peut passer 2h sur un petit déjeuner à volonté, fait de fromage, jambon et huile d’olive Valdôtains !

Les nuits sont encore très fraîches et le regel conséquent. Heureusement... ça a pu maintenir le peu de neige en hauteur, depuis la dernière chute de neige d’il y a un mois. On vise donc le dégel tardif pour éviter de descendre sur le béton armé du fond de vallée glaciaire.

Aujourd’hui on part de Staffal, à 30min en voiture de l’hôtel. C’est le départ des remontées de Monterosa. On décide d’aller visiter le fond de vallée du Lys sans prendre de remontée pour nous avancer. Mais on comprend vite qu’il faudra sortir les chaussures de trail du coffre, la marche d’approche avant de toucher la neige risque d’être longue.

En effet, 2,5km de ballade printanière au milieu des primevères de Janvril plus tard, on chausse enfin les skis à 2100m.

Direction col Salza puis Alta Luce : un joli sommet à 3184m. Une vrai randonnée printanière avec un dégel progressif et les tee-shirt de sortie ! Arrivée au sommet : ambiance garantie avec vue imprenable sur le glacier du Lys et tous les 4000m qui le domine. On est seuls au monde et on est sacrément bien !!! On choisit de faire une boucle pour la descente et de rejoindre les pistes de Monterosa au sud-est. Une sacrée descente de 1500 D-. On se laisse tellement griser par la vitesse, et le bonheur de l’instant présent, tous les deux seuls avec le bruit des skis qu’on se laisse descendre jusqu’a Gressoney La Trinité... Alors que notre voiture nous attendait à STAFFAL. Mince... un coup d’auto stop pour rattraper l’erreur, sourire aux lèvres !

La session spa proposée par l’hôtel nous ouvre l’appétit pour le diner. Ce soir, nous allons au Walserschild da Serena : une pizzeria «forno a legna» !

Une adresse authentique avec des serveurs très agréables. On recommande ! 

Randonnée printannière, Glacier du Lys et Grappa MMP.

Ajoutez des photos (2020px)

Jour 6 : EAT, SKi, DRINK, Repeat.

On hésite à partir sur une session alpine. Le domaine de Monterosa offre un très très beau terrain de jeux hors piste. Peu de remontées pour beaucoup de possibilités. Une belle option pour une semaine enneigée. Malheureusement, c'est vraiment une journée de printemps. On décide donc de faire comme en mai, et de repartir sur une belle rando.

Cette fois ci on réfléchit, et on triche un peu en prenant un forfait 1 remontée ski de rando, pour éviter la marche portage pâquerette.

On prend la télécabine Staffal-Gabiet qui nous épargne 500D+ en nous emmenant sur le plateau de Gabiet à 2300m.

De là, on chausse les skis et plusieurs combes s’offrent à nous au dessus du lac. On opte pour une combe ouest, jusqu'au col Passo Della Civera (2945m). De ce col, la vue s'ouvre sur l’Est avec la vallée d’Alagna.

Il y a d’ailleurs moyen de basculer de l'autre côté pour profiter des pentes Est et de revenir avec les remontées d’Alagna. Et pour les courageux, possibilité de faire des boucles sur 2 ou 3 jours en rando.

700 D+ suffisent pour nous aujourd’hui. Le Spritz et les pizza commencent à peser lourd dans les jambes.

Quelques virages de fraîche trouvés au milieu d'une descente plutôt béton malgré l’heure ! Descente jusqu'à Staffal par les pistes. Cette fois on ne se trompe pas, on arrive direct à la voiture !

On rentre à l’hôtel… mais cette belle randonnée m’a ouvert l’appétit du ski. Une soudaine envie d’en baver pour mériter mon Spritz du soir. Je range donc les 115 de rando et sors les 45 ! C'est parti pour une ballade skating au bord du torrent du Lys. Une boucle tourne autour de l’hôtel et rejoint, en coupant la route, le plateau un peu plus loin. La neige est insuffisante pour partir skis au pied de l’hôtel, dommage. 5min de marche suffiront pour chausser les skis. 8km et 2 litres de bave plus tard, me voilà repu. Il est l’heure de l’apéro !

Dernier soir à Gressoney. On teste le restaurant Castore & Polluce à côté de l’hôtel. Encore une fois, seuls touristes au milieu des locaux, occupés à profiter de l’apéro. Le calme avant la tempête de Février. On repart sur une planche apéro, les yeux plus gros que le ventre. Et on enchaîne sur des pastas revisitées à la langoustine. Miam. Antipasti, Primi piatti, secondi piatti, dolci della casa… Ceux qui ont déjà vécu l’expérience italienne comprendront. Le plus dur c'est de savoir quand s'arrêter ! 

On roule jusqu’au logement réservé juste à côté, et on s’endort, des rêves de gnocchi déjà plein la tête !

2 gros buveurs/mangeurs

Jour 7 : La Journée Typique

Ce matin on passe un peu plus vite sur le petit dej’ à volonté. Pour notre dernier jour, on décide de s’arrêter sur la route pour rendre visite à un ami valdôtain qui habite à La Salle.

Le rendez-vous est donné dans un bar, autour d’un café serré. Ça y est on est des vrais. Un brief rapide sur les conditions de neige qui ne laissent plus beaucoup d’options, et direction Planaval. On part du petit hameau et on remonte la vallée sur son flan ouest. Belle ballade au soleil jusqu'au Lago di Sereina. Il fait chaud, très chaud. Speedy Betty nous fait la trace et Jacopo et moi mouillons le maillot ! On se trouve une belle pente sud. Une fois en haut (950D+ pour une arrivée à 2670m), petit encas le temps de voir se réchauffer la face, puis descente full moquette !!! On savoure la ride avec des échanges internationaux de godille et de grandes lignes entre les requins.

Tout heureux de cette ballade typique, on décide de s’arrêter à “La jolie Bergère” pour trinquer avec Jacopo à son beau pays.

La jolie Bergère est un gîte/restaurant qui propose de grandes tablées dans un cadre authentique avec une vue magnifique. Conseillé par notre guide local !

On a encore une partie de l’après midi. On en profite pour aller faire du shopping dans un grand centre commercial à la périphérie d’Aoste. On fait le plein de Parmigiano, de Grappa, d’alcool à 90°, de Limoncello, ...Un caddie rempli à raz bord ! On prend de quoi préparer un vrai menu pour une soirée spéciale Valdôtaine avec nos amis qui nous attendent pour prolonger les vacances à Valloire. Antipasti, Gnocchis au bleu d’Aoste, Limoncello et Grappa Al Miele. La Dolce Vita à la maison !

Après les courses, retour à La Salle. Ce soir, on continue sur notre lancée authentique. On a rendez vous au bar du coin (comment on dit PMU en Italien ?) avec Jacopo et ses amis. Un verre de Bira, un verre de Grappa, un verre de Prosecco, plus tard... Jacopo nous emmène dans la pizzeria du village : «la pizzeria Da Enzo». On commande presque en Italien ! Voila, là on coche la case «journée typique» ! On roule jusqu’au logement réservé juste à côté, et on s’endort, des rêves de gnocchi déjà plein la tête.

Le lendemain, retour à la maison...

Une fois l’attraction tunnel du Mont Blanc passée, on le sait, la fiesta c’est fini...

Quoi que...il nous reste encore la soirée Gnocchi !!!!

Merci

Merci de nous avoir lu jusqu'au bout. Nous espérons que vous n'avez pas pris 10kilos juste en nous lisant et que vous aurez réussi à déceler la partie ski qui se cache derrière ce pléthore de nourriture et de Spritz.

Car oui, il y a du très bon ski à faire ici. Clairement ! Nous y retournerons l'hiver prochain, même à la journée, pour profiter de jours de neige de l'autre côté de la frontière.

Ce n'est pas très chers pour le ski (forfait égal ou en dessous de la France), la nourriture idem (pour de la qualité), c'est bien moins fréquenté que côté Français (surtout en hors piste) et enfin, les Valdôtains sont plus Valdôtain qu'Italien (oui, c'est un bon point ;) )!

On vous prépare une vidéo résumé très bientôt ! Il y a beaucoup trop de rush d'apéro à trier... !!! 

Betty et Jérémy

Petit Lexique de survie

TCHAO / BIRA / PREGO / USHITA / PORFAVORE

Me Scuze, non parlo ITIALIANO. Frensceze ?

Savoie Libre !

PASS SANITAIRE :

Ils ont le «Super Green Pass», c’est leur super héro des pass sanitaires. Tu dois avoir ton pass à jour, avec masque FFP2 et sourire dessous.

Mais ça c’était à l’époque ?

FORFAITS DE SKI :

Si tu comptes tester plusieurs stations de ski alpin, il existe un pass Val d’Aoste qui peut être intéressant. Renseignes-toi !

MereMichele
Texte MereMichele
Mère Michèle Production,
c'est gras, c'est bon,
comme du reblochon !

7 Commentaires

juckass Merci pour cet article sur lequel je suis tombé par hasard, et qui m'a replongé dans un trip ski/love/pizza que nous avons avons fait à la même période, quasi aux mêmes endroits cette année ! Qu'est ce que c'est bon les séjours ski en amoureux chez les voisins mangeurs de pasta ... ! :-)
yrlab Même les séjours ski amoureux tout court, souvent plus touristique que sportif. :)
 

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ak J'aime ma copine (femme) j'aime le ski, j'aime le Val d'Aoste, j'aime manger... J'adore ce coin et merci pour cet article :-)
 

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ventoux84 Techniquement ta Clio c'est une scénic :). Super article et oui le Val d'Aoste, c'est top. J'aime beaucoup Pila.
 

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