JeanPoney (11 janv. 2017) disait:
Pour ma part je me passe des canons dans la mesure où je ne monte pas en station pour moins de 30cm de fraîche. Sinon je suis en rando ou en vtt pendant des mois de Décembre comme celui-ci.
Un enseignant émérite de l'ENSA a dit l'autre jour à la télé "c'est sur la mauvaise neige qu'on reconnait un bon skieur".
Tu me poses la question, Jean, je vais te répondre: j'apprécie toutes les neiges, et notamment la neige "béton" rapide, et toutes les surfaces, lisses ou pas lisses, horizontales ou verticales et ce depuis 1977 (ah, tiens put*in, mais...ça va faire 40 ans?!)
Et pour tout te dire, la poudreuse n'est pas ma préférée pour plein de raisons subjectives: à mon point de vue c'est comme le carving skis écartés, ça cache trop souvent une grande misère technique, surtout avec le matériel actuel...
Puis, et tout particulièrement à La Clusaz, son côté
mainstream a fini par beaucoup m'agacer: après une chute tu as plus de traces dans le Grand Crêt ou Paccaly que sur le Vraille, cette petite guéguerre à qui fait la première trace, à qui fait le plus de buzz avec ses runs en vidéos constituant souvent aussi le contre-exemple parfait auprès des jeunes, je passe sur les grands discours toxiques tenus ça ou là (forums, soirées arrosées ou où sais-je) sur le thème "la rando c'est écolo" (tu parles, Charles...)
Tu vois, ce côté commercial de la poudre et des grands espaces idéalisés "en communion avec la Nature" m'a gavé.
Et notamment sur les réseaux sociaux qui me font autant gerber que les Go-Pro sur les casques ou les tatus qui "évoluent" (si j'ose dire) perches à selfies à bout de bras sans regarder où ils vont...
C'est un avis certes acerbe, mais tout personnel et assumé: je ne juge pas les
powder addicts, car tout le monde a ses addictions et certaines sont plus graves que celle là.
Chacun son truc, quoi, et respect surtout.
Message modifié 3 fois. Dernière modification par chin@ill, 12/01/2017 - 21:32
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