Test Salomon Rocker 2 122 2013

Un gabarit plutôt imposant qui contraste avec sa facilité et sa douceur de conduite.
Un ski qui s’apprivoise immédiatement et instaure dès lors un solide capital de confiance pour son heureux propriétaire.
Comme tout modèle présentant ce type de shape, ça tourne court à la demande, c’est insubmersible, le déjaugeage est une formalité, ça ne demande qu’à jouer, et ça fait super joli sur le lambris du salon !
Cependant, dans ce créneau de plus en plus concurrentiel, Salomon a apporté un petit plus à son ski à savoir une spatule extrêmement « sensitive », plutôt souple, qui donne un touché de neige très surprenant. A titre de comparaison avec des K2 ou des Ato par exemple, le rocker est moins « buldozer » (ce qui peut être un gage d’efficacité parfois, j’en conviens), mais « travaille »d’avantage pour absorber l’obstacle (à l’image d’une fourche de VTT).
Un gain de déformation pour un bonus en sensation.
Vraiment très agréable.