Test Salomon BBR 8,9 2012

105 tests Salomon BBR 8,9.

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Note moyenne : 7,4/10

Incroyables

BBR 8,9 2012 Salomon BBR 8,9
Profil du testeur : 28 ans | 1,69m | 68kg | Confirmé / expert | Martigny
Taille testée : 176
Conditions du test : Durée : 5 jours | Météo : beau | Neige : de poudreuse a molle
Premièrement, j'avais remarqué ces lattes le jour de la descente de Kitzbühel quand Theaux est monté avec ces extraterrestres sur le podium, ( niveau marketing chapeau ), quand j'ai vue la gueule de ces "machins", moi qui pratique le windsurf, j'ai été charmé ! ( victime hehehehe )
J'ai demandé a mon shop préféré de commander une paire test et j'ai pu les avoir 5 jours.

Quand je les ai pris au magasin, quel poids ! J'ai regardé les carres et j'ai compris...

Skis, chaussés, j'avais l'impression d'être sur le lac Leman, a faire du ski nautique tellement la spatule est énorme. Grâce a leur poids, j'ai pu sentir dès les premiers instants que j'avais du lourd sous les pieds. J'allais plus vite qu'avec mes skis personnels. Dès les premiers petits virages j'ai senti qqch de "fun", difficile a expliquer, mais le ski ne tourne pas comme un ski traditionnel, mais aurait plutôt tendance a "partir du cul" si on attaque pas.
Une sensation assez spéciale mais tellement différente de ce que j'ai pu sentir jusqu'à présent. Lorsque je suis arrivé a bonne vitesse sur les grands boulevards, j'ai été surpris par le déclenchement de virage, Salomon annonce un rayon de 12.5, je peux confirmer que cela doit bien les représenter, ils se comportent presque comme un ski de slalom. Par contre a grande vitesse la spatule tape un peu. Il suffit de carver un peu et le phénomène cesse.
C'est dans les bosses que j'ai trouvé leur faiblesse. Difficulté pour tourner, Comportement relativement mauvais.
Sur neige molle, ils restent comme des rails, et défoncent allègrement les petits tas de neige bien gênants en fin de journée printanière.
Enfin, j'ai pas pu les tester en poudreuse, mais ai pu quand meme faire une dizaines de virages dans 5cm de fraiche : Resultat, le talon plonge direct dans la profondeur de la couche, on reste surpris et faut corriger le poids du corps dans les premiers virages, mais après, ce fut une expérience nouvelle, presque une 4eme dimension :-) Comme le tail plonge dans la couche de neige, il faudra donc de la pente et du volume pour pouvoir s'éclater a max.
Je vais attendre un bon jour de freeride, pour me décider définitivement sur un achat, mais en 5 jours, j'ai pu bien l'exploiter et il reste l'un de mes coups de coeurs des skis 2012.

Shape en V, une nouveauté,

Pour les détracteurs, oui, la spatule est énorme et peut etre que n'importe quel gland pourrait faire du freeride avec ça, mais j'ai vu que des bons skieurs avec ces lattes aux pieds. Un mauvais skieur ne pourrai pas skier avec des engins pareils, il tomberait dès les premiers virages.



Par contre, skis a ne pas mettre dans les mains d'un maniaque, le topsheet etant lisse comme un écran d'i-phone, si tu tapes ton bâton ou croises tes skis sur le télésièges, ils sont rayés ou et auront des eclats .

Commentaires

Un commentaire

Mathieu Verdet Tu as eu les mêmes impressions que moi !! copinn ! ^^ je déconne...
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