Test Blizzard Firebird HRC 2021

1 test Blizzard Firebird HRC.

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Vous avez aimé les Rustler en profonde ? Alors vous aimerez les Firebird sur la vitre !

Blizzard Firebird HRC
Avis sélectionné
Profil du testeur : 52 ans | 1,88m | 92kg | Avancé | Grenoble
Taille testée : 174
Acheté : 540€ en ligne
Conditions du test : Toutes les nuances de neige à canon

Points forts

- Accélération & relance
- Puissance
- Légèreté
- Construction

Points faibles

- Accessibilité
- Vivacité en virages courts

Venant du snowboard après des années en club, j’ai toujours skié sur des fats. Il aura fallu que je me fasse les croisés lors de ma première descente en freerando et que l’on se retrouve sans neige pendant quelques hivers pour que je me décide à acheter des skis de moins de 80 cm au patin afin de profiter pleinement du plaisir de la neige artificielle.

Les Firebird HRC sont une version “large” (76 au patin) des modèles FIS de chez Blizzard. Donc un peu plus soft, ce qui reste relatif vu le pedigree de la marque… Compte tenu de mon gabarit, je suis parti sur les 174 avec un “multi” rayon de 15m pour éviter d’être enfermé dans un ski trop restrictif. Je ne reviendrai pas sur les technos utilisées, globalement on est sur du très très costaud et performant, en mode full camber avec plus de contact ski neige (et de métal) qu’un Brahma en 186.

Sur la piste, cela fait quand même un peu drôle lorsqu’on a pris l'habitude de skier avec des lattes de 190 aux rockers démesurés ou que les derniers skis de compétition que l’on a touché sont des VR27 d’un autre âge. Par contre, une fois que l’on s’est lancé sur le carrelage - les pistes avec la neige à canon sur lesquelles on passe maintenant la plus grande partie de notre temps - on redécouvre le ski comme on redécouvre la conduite quand on laisse son SUV au garage pour aller faire quelques tours de circuit en MG...

Précision, accélération, relance, accroche, stabilité, suspension, puissance, vitesse… Que ce soit en virages courts ou plus longs ces skis n’ont pas vraiment de limites. Il faut évidemment un minimum de technique, de physique et surtout de l’espace pour profiter pleinement de leur potentiel mais ils sont étonnamment tolérants et ils pourront finalement convenir à un grand nombre de skieurs en recherche de sensations fortes lorsque la neige ne tombe plus du ciel. Pour peu qu’ils soient capables d’appuyer sur les languettes de leurs chaussures, de mettre un peu de jeu vertical dans leurs virages et d’assumer le fait de skier avec des lattes qui ne dépassent pas leurs épaules. 

N’ayant pas eu l’occasion d’essayer des Race Tigers ou des Dobermann j’aurai du mal à les comparer, mais si vous avez aimé les Rustler en profonde, alors vous devriez vraiment essayer les Firebird sur la vitre ! 


Pour qui ?

Pour tous les skieurs avec un minimum de technique qui recherchent des sensations fortes lorsque la (vraie) neige vient à manquer.

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