Ce n'est pas mon job mais mon petit doigt m'a dit que :
- Historiquement, les nivoculteurs (snowmakers) étaient originaires du service des pistes (normal à priori). Aussi, dur dur pour eux au départ de se retrouver avec un gros zinzin plein d'électronique et d'électrotechnique, en plus de devoir s'inquiéter de problèmes de génie civil, de mécanique des fluides et de météo.
- Petit à petit le métier s'est spécialisé et aujourd'hui, il semble qu'il faille être très polyvalent avec une culture en électricité, en réseaux (dialogue bus de terrain), en automatismes de base suffisante, savoir manier la pelle et la pioche (pour déneiger un regard recouvert de neige ou faire son entretien l'été
, bien comprendre le fonctionnement de ses usines (savoir lire et comprendre les schémas faisant apparaître les différentes vannes, pompes, &hellip
, s'y connaître un minimum en informatique pour utiliser le logiciel de supervision, … et être doté d'un sens aigu du dialogue pour expliquer pourquoi cette nuit l'installation n'a rien craché ou dialoguer avec les dameurs à propos des éventuelles plaques de glace malencontreusement obtenues …
- S'inscrire dans une démarche qualité et environnementale (savoir gérer au mieux son installation pour en assurer la disponibilité, produire à temps sans gâcher la ressource, &hellip
- Il existe une formation (en fait plusieurs dispensées par des Greta et autres organismes intervenant pour le milieu montagne)
- Selon le type d'installation, prévoir des horaires franchement décalés
- Souvent saisonnière, l'activité est maintenant à l'année dès que l'installation est un peu importante (rattrapage des heures sup faites l'été + entretien annuel)
Bref, ça devient très technique, relationnel et la gestion rigoureuse du système devient omniprésente. Un joli métier quoi.
inscrit le 19/01/05
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