liej.76
liej.76

inscrit le 04/11/06
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L'influence du soleil sur la météorologie.

Par principe et définition, si la vie existe sur terre, c'est grâce, entre autres, aux rayonnements solaires.
Certains sont toxiques d'autres sont pratiques et puis il y a ceux dont on ne soupçonne pas l'existence mais qui pourtant, influences beaucoup notre climat.

Le soleil est animé de cycles connus, les radioamateurs les utilisent en modèles de base afin d'effectuer des prévisions de propagation sur les différentes bandes et sur les principaux circuits radios.

Le cycle le plus connu est celui de SCHWABE cette période d'une durée de 8 à 13 ans soit une moyenne de 11 ans est le plus connu des quatre variations de l'activité solaire. C'est un amateur, Heinrich Schwabe (1789-1875) qui a découvert ce cycle en observant l'apparition des taches. Ces taches sont des éruptions à la surface du soleil qui par leur multiplicité augmentent globalement l'activité de notre Astre.
Evidemment, à notre échelle, c'est le cycle qui nous intéresse le plus.

Un deuxième cycle, moins influent à l'échelle humaine, et pourtant plus prononcé est celui de WOOD.
Il serait issu de phénomènes de "marées solaires" provoquées par les planètes du système solaire, principalement Vénus, Terre, Mars et Jupiter. (mais non Mercure).
Pendant les années d'activité maximale de type Wood, le nombre de taches solaires augmenterait, ainsi que les rayonnements "Corpusculaires" et électromagnétiques.
Ce cycle est selon les calcul de Wood, de 179 ans.

Un troisième cycle, celui de GLEISSBERG
Sa durée de 80 à 90 ans fut découvert en 1958.
Pour faire court, son identification a été réalisée grâce aux études sur le carbone 14.
Le maximum actuel de ce cycle a été calculé autour de l'année de 1984.

Un troisième cycle influencerai également notre soleil.
Le cycle de SUESS qui reposerait sur une période de 150 à 200 ans.
Et pour finir,
LE CYCLE D'HALLSTATTZEIT
La période de ce dernier serait de 2300 ans avec un maximum prévu en 2800 (à 18 h 15 LOL)

On comprend bien que seuls les cycles de SCHWABE et de GLEISSBERG sont mesurables à notre main humaine.
Mais il ne faut surtout pas négliger les autres qui tendent à prouver que de toutes façons nous sommes sur une courbe globalement montante. Que le CO2 y soit pour quelque chose ou pas !!
Le cycle de 11 ans, est numéroté de 1 à 24.
Nous sommes actuellement sur le début du cycle 24 (en 2007) ce qui correspond au minimum solaire.
Les maximum ont été calés en 1761,1770,1778,1788,1804,1816,1828,1838,1848,1860,1872,1884,1894,1906,1917,1928,1939,1947,1958,1968,1981,1991 et 2001.
Le prochain maximum est prévu aux alentours de 2012.
En prenant comme base de calculs, le milieu des périodes, on s'aperçoit qu'entre 2 maxima, on retrouve des hivers rigoureux :
Entre 58 et 68, il y a 63,64 !
Entre 47 et 58, il y a 53,54 !
Entre 81 et 91, il y a 87,88 !
Entre 91 et 2001, il y a 96,97 !
Entre 2001 et 2012, il y a 2006 et 2007 !

Alors pourquoi et comment ces variations solaires influenceraient notre climat ?

D'une façon basique, le soleil réchauffe la terre et les océans.
L'inertie des mers est telle qu'ils modifient leurs courants périodiquement et par voies de conséquences, les masses d'air associées.
Les phénomènes "El nino" ou les cycles des moussons en sont deux exemples.
Ces modifications sont également présentes dans les phénomènes d'évaporation de l'eau avec la création plus ou moins importante de masses nuageuses.
Cette conséquence est bien connue sous les tropiques.

Ces flux sont dit rayonnements infrarouge.

http://sidc.oma.be/

De manière un peu plus complexe, les divers rayonnements solaires génèrent des flux de protons, de rayons cosmiques (comme les étoiles au sens large) et surtout électromagnétiques.
Ces flux extrêmement puissants arrivent sur terre avec un décalage du à leurs vitesses.
Typiquement, il faut environ 12 à 13 jours pour que les rayons electromagnétiques solaires arrivent sur terre.

Ainsi, ces deux autres phénomènes agissent de la façon suivante :

Les émissions électriques :

Ces émissions agissent comme des Nuages d'électrons ou émissions de protons a forte concentration.
Le potentiel de l'ionosphère se trouve augmenté en conséquence.
Le déplacement d'électrons généré par ce phénomène, amalgame les particules atmosphériques terrestre (poussières en suspensions) et pourraient être à l'origine de forte précipitations. (voir le post de Mr-Moot comment ça marche la pluie ou la Neige)
Cette analyse des flux électronique est exploitée dans les dépoussiéreurs électrostatiques des cimentiers. (votre téléviseur atire la poussière parce qu'il possède un générateur de très haute tension qui créé l'ionisation de l'air environnant).

Les flux magnétiques :

Ce rayonnement en arrivant en surface terrestre se trouve opposé ou implémenté par le champs terrestre naturel.
En hiver, quand la zone polaire concernée n'est pas directement balayée par ces flux, ils se contentent de "lécher" la zone périphérique.
Les masses polaires déjà fortement influencées par le champs terrestre se trouveraient ainsi mise en mouvement en créant de fortes zones dépressionnaires externes.
C'est ainsi qu'avec un léger décalage d'une douzaine de jours, on pourrait corroborer ces émissions avec les événements climatiques.
Ainsi, les chutes de neige du 20 et 21 novembre avait été parfaitement vues par l'apparition 12 jours avant, de taches en zone périphériques solaires.

Le soleil tournant sur lui même, une éruption durable située proche de son équateur pourrait ainsi reproduire le même phénomène au bout de 26 jours.
La puissance des émissions est variable en fonction de la position et de la puissance initiale.
L'absence de tache solaire pourrait inhiber partiellement la dérive ouest-est de l'atmosphère globale dans nos latitudes. Ce cas est celui que nous vivons lors des minimums solaires.
Cette situation est propice à des périodes dites de Marais barométrique engendrant des périodes de temps calme et souvent anticyclonique.

Voilà a peu près résumé, l'influence du soleil sur notre climat.

La suite de ce post un peu plus tard, je tenterais de vous expliquer comment on peut appuyer des prévisions saisonnières sur l'activité solaire !

Vous verrez que vu du soleil, la météorologie prends forcément du recul !!

Bonne fin d'après midi,

liej.76
liej.76

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Désolé pour le titre, c'est la seule partie du post que j'ai négligé de relire !!!

Nul ce titre !!
matbri
matbri
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Intéressant ton post mais un poil trop long à mon goût ! ;-)

Quelques remarques de ma part :

Entre 81 et 91, il y a 87,88 !

L'hiver 88 n'a pas été froid, bien au contraire. Les hivers froids des années 80 sont 85, 86, 87.

Ainsi, les chutes de neige du 20 et 21 novembre avait été parfaitement vues par l'apparition 12 jours avant, de taches en zone périphériques solaires.

Là ça m'étonne quand même que l'on puisse prévoir à tel endroit précis du globe des précipitations rien qu'en regardant les taches solaires...
liej.76
liej.76

inscrit le 04/11/06
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En Europe de l'ouest, c'est un schéma classique !
J'ai placé le post vu de l'Europe de l'ouest.

Pour 87, 88 je mettais la paire possible, même si 87 a été plus froid !!
Au nord de la France, 88 a été assez froid quand même !!
Mais sans neige !

En tous cas, dès le 8 novembre, c'était écris pour les 20 et 21 novembre.

Dans mon prochain post "long" je mettrai les prochaines échéances connues et passées !!

Tu verras c'est surprenant de réalités !

A plus,
matbri
matbri
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liej.76 (12 décembre 2006 16 h 29) disait:

Au nord de la France, 88 a été assez froid quand même !!
Mais sans neige !


Tiré du site de Guillaume Séchet :

Contrairement au 3 hivers précédents, l’hiver 1987-1988 est généralement doux

Désolé j'aime bien sodomiser les coléoptères, ce doit être une déformation professionnelle ! :-) ;-)
Mr_Moot
Mr_Moot

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Hum hum hum et re-hum. Que se passe-t-il lorsqu'il y a conjonction entre Mars et Saturne en maison VIII ?
matbri
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ne pas confondre astrologie et météorologie Mr Moot...
liej.76
liej.76

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Rien de plus ! ;)
snowsly
snowsly

inscrit le 29/06/05
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Une activité solaire exceptionnelle
Si l’on vous demande ce qui caractérise les deux derniers siècles par rapport aux époques précédentes, vous répondrez sans doute : la hausse sans précédent de la concentration atmosphérique des gaz à effet de serre. Normal, vous êtes informé par la litanie médiatique issue des travaux du GIEC et de son obsession carbonique. Pourtant, les derniers siècles sont également exceptionnels pour une tout autre raison : la plus forte activité solaire jamais notée depuis 11.000 ans, en hausse constante depuis la sortie du Petit Âge Glaciaire des XVIIe et XVIIIe siècles. Dans la mesure où le Soleil est la centrale énergétique de la Terre, on se doute que cette hausse n’est pas sans effet sur le climat. Synthèse de quelques études récentes à ce sujet.

Les tâches solaires sont des zones sombres sur la surface de notre étoile (la photosphère). Elles sont moins chaudes que les zones environnantes (de 1500 à 2000 °K environ), mais témoignent d’une activité magnétique plus intense, identifiée en 1908 par G.H. Hale. Ces tâches connaissent un cycle à peu près régulier de 11 ans (cycle de Schwabe, 1843). Le prochain minimum du cycle en cours est situé en 2007. Bien que les tâches soient plus sombres, leur pourtour est plus lumineux et, dans l’ensemble, plus les tâches solaires sont intenses, plus l’activité magnétique et thermique de notre étoile est intense.

Les tâches solaires sont observées de longue date par les astronomes chinois, avec de premières mentions systématiques vers le début de l’ère chrétienne. En Europe, leur observation commence avec Jean et David Fabricius, puis Galilée vers 1611-1612. On dispose depuis cette date de séries longues, d’autant plus complètes et précises que l’on se rapproche de notre époque. L’observatoire de Zurich a commencé une mesure quotidienne en 1749. On trouve aujourd’hui un index complet des activités solaires sur le site du SIDC (Solar Influences Data Analysis Center, Observatoire royal de Belgique).

Comment évaluer les tâches solaires avant les observations directes ? Deux méthodes sont utilisées. L’une analyse les variations du carbone 14 (C14) dans les anneaux de croissance des arbres (Solanki 2004). L’autre consiste à mesurer la présence de béryllium-10 (10Be) dans les forages glaciaires de l'Arctique et de l'Antarctique. Ce nucléide est produit par les réactions de l'azote et de l'oxygène au rayonnement cosmique (Usoskin 2003).

Une première reconstruction de l’activité solaire du dernier millénaire a été publiée par Ilya Usoskin et al. en 2003, à l’aide du 10Be (graphique ci-dessous extrait de Usoskin 2003). Les auteurs soulignent dans ce papier que « la période de forte activité solaire des 60 dernières années est unique à travers les 1150 années étudiées ».


Une autre étude, parue l’année suivante dans Nature, a remonté 11.000 années d’activité solaire, sur la base du C14. Cette analyse a elle aussi conclu à une « activité inhabituelle du soleil au cours des six dernières décennies comparativement aux 11.000 années passées » (Solanki 2004). Le schéma ci-dessous montre les variations de l’activité solaire sur cette période.

Il a été objecté à ces premières reconstructions que l’activité du champ magnétique terrestre présente elle aussi de légères variations, et qu’elle est en cela susceptible d’altérer les effets du rayonnement solaire (Korte 2005). Useskin et al. ont récemment refait leur calcul sur les 7000 dernières années, en prenant en compte cette objection (Usoskin 2006). Le tableau ci-desous montre qu’elle ne modifie pas sensiblement leurs conclusions (en a) variations du champ magnétique terrestre ; en b) variations du C14 des anneaux de croissance ; en c) reconstruction des tâches solaires, en traits pointillés avec variations géomagnétiques, en traits continus sans).

Que conclure ?

On affirme souvent que le seul trait caractéristique de l’époque moderne est l’augmentation sans précédent de la concentration atmosphérique des gaz à effet de serre. Et on en déduit que le réchauffement récent est très probablement dû à ces gaz. Les travaux paléoclimatiques sur les tâches solaires montrent que notre époque présente au moins une autre caractéristique exceptionnelle : une activité magnétique et thermique du soleil sans précédent depuis le début du Holocène, voici 10.000 ans.

Les effets du soleil sur le climat sont loin d’être tous bien compris. Voici encore peu, on parlait de la « constante » solaire en croyant que le bilan radiatif de notre étoile au sommet de l’atmosphère ne changeait pas. On sait aujourd’hui qu’il n’en est rien. Au moins la moitié du réchauffement récent pourrait être expliquée par les variations à la hausse de l’activité solaire et certains chercheurs considèrent que les modèles climatiques actuels minimisent considérablement ce facteur au profit des gaz à effet de serre (voir sur ce site l’entretien avec Nicola Scafeta).

Qui plus est, les variations thermiques de l’irradiance solaire totale ne racontent qu’une petite partie de l’histoire. Les changements climatiques les plus notables sont associés aux variations de l’insolation effective, qui dépend entre autres de la nébulosité. On a montré récemment que les évolutions de cette insolation effective au cours de la période 1990-2002 ont pu représenter en 20 ans un forçage radiatif 1,3 à 2,3 fois supérieur à celui de tous les gaz à effet de serre depuis le début de l’ère industrielle (voir notre article à ce sujet). Enfin, l’analyse des changements de la magnétosphère sous l’effet du rayonnement solaire et cosmique n’en est qu’à son enfance, de sorte qu’on ne peut nullement exclure des influences à court et long termes sur la circulation atmospéhrique et le climat terrestre.

désolé j'ai pas pue faire plus court !!! :)
Mr_Moot
Mr_Moot

inscrit le 17/10/05
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Pas glop.

La puissance véhiculée par le vent solaire représente environ 0,00005% de la puissance totale qu'il émet sous forme de radiations électromagnétiques (lumière, etc.).
michael37
michael37

inscrit le 19/12/05
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liej.76 (12 décembre 2006 15 h 53) disait:

Ainsi, les chutes de neige du 20 et 21 novembre avait été parfaitement vues par l'apparition 12 jours avant, de taches en zone périphériques solaires.




tout à fait, cela dit reste à savoir si c'est une simple coïncidence ou une vraie corrélation, celel n'est à ce jour nullement prouvé faut ede recul comme tu l'as précisé à un endroit je crois

A l'heure actuelle on connait plus ou moins l'influence cité sur le climat à une grande échelle, celle des paléoclimats, la théorie des cycles etc....

Aujourd'hui, on ne peut se servir de ce paramètre pour établir une prévision, les raisons invoquées sont simples, une échelle que l'on ne maitrise pas

en tout cas très bon post ou l'on retrouve une synthèse de plusieurs sites et blog ca evite de voyager pour ceux que cela intéresse. Long mais on y retrouve tout ou presque, malgrès des conclusions trop rapides
je pense qu'il devrait inbtéressé les acteurs d'infoclimats,
on pourrait mettre un lien
liej.76
liej.76

inscrit le 04/11/06
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+ 1 !

Moi, j'ai fais court ! ;) ;) ;)
snowsly
snowsly

inscrit le 29/06/05
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ou encore plus court :(
Nir Shaviv : le courage et la détermination
Vous ne connaissez pas Nir Shaviv ? C'est peu surprenant. Ce jeune chercheur israélien de 35 ans, travaillant à l'Université de Jérusalem, conteste la théorie du réchauffement anthropique et suggère d'approfondir l'influence du rayonnement cosmique dans la variabilité de notre climat. Une hypothèse évidemment sacrilège à l'âge du carbocentrisme triomphant. Un bel exemple de courage dans la défense de ses convictions scientifiques. Portrait de Nir Shaviv et enjeux de ses travaux par Pierre Allemand.
Initialement convaincu de l'influence prépondérante du CO2 dans le réchauffement climatique actuel, Nir Shaviv a repris les arguments du GIEC. En constatant d'abord que, contrairement à l'idée universellement répandue, l'hypothèse anthropogénique restait une suggestion, commode certes, mais non une évidence. Ensuite, en se fondant toujours sur les publications de cet organisme, Nir Shaviv constate que l'on ne connaît ni l'amplitude des forçages anthropiques et de leurs rétroactions (tous mécanismes confondus), ni même son signe (± 0,8 W/m2) !
Concernant la relation entre la teneur en CO2 de l'atmosphère et la température, la simple comparaison de la courbe de croissance régulière du CO2 de l'atmosphère avec celle des températures permet d'émettre un doute sérieux sur la solidité de la corrélation. Nir Shaviv devient alors sceptique. Le CO2 aurait-il choisi comme premier facteur causal du réchauffement parce que c'était le seul candidat connu ?
Hypothèses alternatives
Le jeune chercheur conçoit une tout autre explication aux changements climatiques. Il est connu que l'un des facteurs déterminant la température de la surface terrestre est la présence de nuages à basse altitude. Or, la formation de ces nuages est déterminée par l'ionisation de l'air humide, qui provoque la formation de « graines » propice à l'apparition de microgouttelettes d'eau constitutives du nuage. Et cette ionisation est elle-même provoquée par le rayonnement cosmique. Le chercheur a alors comparé les variations du flux de rayonnement cosmique avec les variations de température au cours de périodes très variées : le Phanérozoïque dans son ensemble (les dernières 550 millions d'années), le Crétacé (de -145,5 à -65,5 Ma), l'Eocène (-55,8 à -33,9 Ma), la dernière période glaciaire (-110 000 à -13 000 BP), le XXe siècle, et le cycle solaire (d'environ 11 ans). Il a ainsi établi une corrélation très nette entre le flux du rayonnement cosmique reçu par la Terre d'une part, et le bilan radiatif terrestre d'autre part. C'est ce dernier bilan, fortement influencé par l'abondance de la couche nuageuse, qui détermine in fine la température d'équilibre de la surface du globe terrestre.
Les conclusions de ses travaux sont précises : il indique qu'au cours du siècle écoulé, la variation du rayonnement cosmique reçu par la Terre a contribué à une élévation de température de 0,47 ±0,19 °K, le reste pouvant être attribué à des causes anthropiques. (Rappelons que la variation totale constatée sur le siècle est de 0,6 ± 0,2 °K). Autrement dit, l'influence des différents gaz à effet de serre d'origine anthropique sur la température du globe terrestre paraît minime par rapport à celle du couplage rayonnement solaire / rayonnement cosmique.
Nir Shaviv explique les variations observées au cours des dernières années par les variations de l'activité solaire : le vent solaire résultant de cette activité module le flux du rayonnement cosmique qui influence à son tour l'ionisation troposphérique. Il a publié ses conclusions dans un article du Journal of Geophysical Research (Shaviv 2005).
L'armada du GIEC donne l'artillerie lourde
Naturellement, la remise en cause de l'influence prépondérante du CO2 d'origine anthropique sur la température lui a valu les foudres de plusieurs représentants « orthodoxes » de la communauté scientifique. Stefan Rahmstorf ( Potsdam Institute for Climate Impact Research, Allemagne), connu pour son militantisme « anthropogénique », a réuni 10 autres chercheurs membre du GIEC et publié sous leur signature commune un démenti abondant aux allégations de Shaviv. L'affaire était sérieuse, car les arguments paraissaient convaincants. L'armada du GIEC a donc fait donner l'artillerie lourde...
Nir Shaviv a repris un à un les arguments de Stephan Rahmstorf et les a retournés calmement contre ses détracteurs, relevant au passage qu'ils ne sont pas vraiment spécialistes des domaines dont ils discutent. On trouvera ici la teneur de ces débats.
Un autre détracteur, qualifié par Shaviv lui-même de « plus scientifique » (c'est-à-dire peut-être moins politique), Dana L. Royer (Department of Geosciences and Institutes of the Environment, Pennsylvania State University), a lui aussi contesté les conclusions de Nir Shaviv, en introduisant un nouveau facteur correctif dans l'argumentation « officielle » sur le lien CO2 - paléoclimat : la diminution du pH de l'eau de mer induite par la teneur atmosphérique en CO2 rendrait la courbe dite GEOCARB III, représentant la teneur en CO2 de l'atmosphère, plus conforme à l'évolution des températures de la période du Phanérozoïque. Nouveau débat technique. Nir Shaviv montre que la correction apportée par Royer et al. ne tient pas compte de l'effet de la formation d'importantes quantités de glaces de mer durant certaines périodes du Phanérozoïque. De plus, pour être applicables, ces corrections supposent une température de l'eau élevée, incompatible avec les périodes de glaciation.
Nir Shaviv a donc répliqué à chacun de ses critiques et campe fermement sur ses positions. On ne peut qu'admirer ici la détermination de ce jeune chercheur qui n'hésite pas à se fermer sans doute durablement les portes des revues scientifiques les plus en vue pour défendre ce qu'il croit être - et il a de solides raisons pour le croire - la vérité scientifique.

et bonne lecture :)
Mr_Moot
Mr_Moot

inscrit le 17/10/05
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snowsly disait:
Les tâches solaires sont observées de longue date par les astronomes chinois, avec de premières mentions systématiques vers le début de l’ère chrétienne.
À ceci près que la quasi-totalité des taches (sans accent circonflexe) est invisible à l'oeil nu. Donc, sans jeu de mot aucun, les Chinois n'ont pu observer que les grosses taches. On peut par ce biais (si les observations sont fiables, ce qui n'est pas assuré du tout) connaître approximativement les époques des maxima d'activité, mais certainement pas leurs intensités relatives.
Stylerider
Stylerider

inscrit le 11/04/02
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et là on est typiquement dans un cas d'astrologie c'est ça? car bon ces petits "trucs" d'hiver froids ça marche quand on veut "lorsque'on y croit"...

 
Pour 87, 88 je mettais la paire possible, même si 87 a été plus froid !!
Au nord de la France, 88 a été assez froid quand même !!
Mais sans neige !

des cas bidon comme ça on peut en trouver chaque année ;) en 89 c'est à l'est qu'il a fait froid, en 90 c'était à marseille, en 91 dans les pyrénées mais pas dans les alpes, etc, etc...
et ce n'est pas parce que 2 cycles ont la même fréquence qu'il sont dépendants...
snowsly
snowsly

inscrit le 29/06/05
1438 messages
désolé obliger de comprésser le texte " depassement des limites autorisé " :( ben y aura pas plus long :)


et puis sa fait toujours une bonne lecture


Mr_Moot
Mr_Moot

inscrit le 17/10/05
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Stylerider disait:
ce n'est pas parce que 2 cycles ont la même fréquence qu'il sont dépendants...
Eh oui, il y en a qui confondent coïncidences (corrélations statistiques) et causalité.

Quelques exemples : la recherche des planètes extra-solaires a d'abord donnné lieu à de fausses alertes, parce qu'on découvrait des périodicités liées à des phénomènes purement terrestres, voire internes aux appareils de mesure. Ce n'est pas pour rien qu'on ne valide une découverte que si elle a été vérifiée au moins deux fois en toute indépendance !

De même, les "oscillations" de l'astre Geminga, que l'on a cru liées à celles du soleil ! On s'est mis à invoquer tout un tas de causes possibles et vraisemblables, jusqu'à ce que l'on s'aperçoive que les périodes étaient proches mais pas rigoureusement égales.

Enfin, dans le domaine de la plaisanterie, les corrélations très fortes que l'on observait entre les positions remarquables de la planète Mars et les perturbations dans les communications radioélectriques entre l'Europe et l'Amérique. Un savant a réussi à établir une corrélation tout aussi frappante (et même légèrement plus forte) entre les mêmes positions planétaires et les matinées aux Folies-Bergère (cité dans l'opuscule "Que sais-je" n°508 sur l'astrologie par Paul Couderc, astronome, malheureusement épuisé et qu'on ne trouve que chez les bouquinistes).

Il est toujours relativement facile de trouver un raisonnement afin d'aboutir à une conclusion donnée d'avance. C'est un procédé courant en politique, on imagine bien un ministre dire à des chargés de mission : "faites-moi une enquête qui conclura sur la nécéssité impérieuse de réduire les dépenses dans ceci-cela", etc.
liej.76
liej.76

inscrit le 04/11/06
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Même si on s'éloigne du sujet, les réseaux de transport d'électricité sont très perturbés par les émissions solaires.

Et ça, ce n'est pas une supposition, c'est une réalité !!

Aors si le soleil influence nos réseaux électriques, pourquoi n'influencerait-il pas le climat ???

En climatologie, il faut prendre de la hauteur, en météorologie il faut calculer.

Pour en revenir à notre Astre, il respire, il vit, avec nous nous ne devons pas oublier qu'il est la source de base de la vie terrestre.

Il influence notre environnement, c'est quasi certain !!
Même si je l'accorde, ce n'est pas prouvé !!

Bonne soirée,
Mr_Moot
Mr_Moot

inscrit le 17/10/05
32K messages
liej.76 disait:

Même si on s'éloigne du sujet, les réseaux de transport d'électricité sont très perturbés par les émissions solaires (1).
[etc.]
Aors si le soleil influence nos réseaux électriques, pourquoi n'influencerait-il pas le climat (2) ???
[etc.]
Pour en revenir à notre Astre, il respire, il vit (3), avec nous nous ne devons pas oublier qu'il est la source de base de la vie terrestre.

Il influence notre environnement, c'est quasi certain !!
Même si je l'accorde, ce n'est pas prouvé !!
(1) -> c'est vrai, mais c'est parce que les circuits qui captent les perturbations magnétiques sont très vastes (souvent, des centaines ou de milliers de kilomètres carrés) , d'où un flux important. Sinon, ma lampe-torche à pile ne ressent rien.

(2) -> Et la Lune, est-ce qu'elle influence notre humeur ? Elle arrive bien à soulever les mers. Oui, le soleil influence le climat (il faudrait être fou pour affirmer le contraire, c'est quand même la principale source d'énergie sur terre), mais pas nécessairement par ses effets magnétiques.

(3) -> Aïe l'anthropocentrisme ! Et il lui arrive d'être de mauvais poil ? Si j'ose m'exprimer ainsi, froidement, on devrait simplement dire : il évolue dans le temps, il varie. Cela dit, très peu par rapport à d'autres étoiles. Et on n'est pas près de le voir subir de gros changements.
michael37
michael37

inscrit le 19/12/05
3444 messages
il parait meme qu'il influence la migration annuelle des gnous dans les plaines de Tanzanie
Mr_Moot
Mr_Moot

inscrit le 17/10/05
32K messages
michael37 disait:

il parait meme qu'il influence la migration annuelle des gnous dans les plaines de Tanzanie
Tu oublies de mentionner l'orientation du capitule de la plante Helianthus Annuus ou celle de la fleur de Ranunculus adoneus ! Et que dire du chant des cigales ;) !
liej.76
liej.76

inscrit le 04/11/06
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Un rien prétentieux limite pédant le père moot !!!

Gentiement il sort sa science, il corrige les copains quand ils mettent un accent circonflexe à "tâche", il commence les MP en s'annonçant : je suis astrophysicien

Hum, hum, et re-hum, il est vraiment limite prétentieux !

Enfin, je peux me tromper,

La prétention n'est pas une science exacte !! ;) ;) ;)
Mr_Moot
Mr_Moot

inscrit le 17/10/05
32K messages
Rhôôôo, mais c'est qu'il n'est pas content du tout du tout, le père liej.

Désolé pour la faute des "tâches", mais on finit par la voir partout, y compris dans les journaux. Des tâches ménagères, des taches de peinture. Et s'il est maintenant interdit de rigoler sans mettre le smiley avertisseur, où va-t-on ?

La citation exacte est : "je suis (au départ) astrophysicien". Juste pour dire que ç'avait fait partie de ma formation, mais que ce n'était pas mon boulot. Et en plus, je répondais à un compliment de ta part (qui m'honore, d'autant plus qu'il était spontané ), donc c'est détourner mes propos que d'en faire de la pédanterie, le pire étant que ceux-là n'étaient pas le début du message dont auquel qu'il est question de, et n'étaient pas suivis par "donc tu peux la fermer espèce d'ignare car je sais de quoi je parle, moi" ;).

Maintenant, je répète ce qui sous-tend tous mes commentaires, oiseux ou pas : l'influence du soleil sur le climat n'est pas liée au vent solaire mais à la quantité de rayonnement qu'il émet. On a encore des doutes sur son importance relative par rapport à l'effet de serre : les "officiels" penchent uniquement pour le second, mais certaines voix commencent à se faire entendre pour que ce point de vue quelque peu étroit soit révisé plus objectivement.

Comme on n'est pas là pour se battre mais pour débattre, on va donc continuer gentiment ;).
Stylerider
Stylerider

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Qu'il y ait une influence, c'est plus que probable tout comme l'attraction lunaire, la vitesse et l'axe de rotation de la terre, l'angle d'incidence des rayons du soleil par rapport à l'axe des pôles, la précession des équinoxes, la variation de l'excentricité de l'orbite terrestre, la variation de l'inclinaison de l'écliptique de la terre, etc influencent sur la quantité de rayonnement solaire reçue, sur le décalage des saisons, sur la température, sur les courants océaniques, terrestres ou aériens, etc selon des fréquences comprises entre 24h et 100'000 ans, et enfin sur la météo de demain...

Bref tout est tellement complexe qu'un seul "événement" ne suffit pas à lui seul pour expliquer ou confirmer un phénomène.

Tout ça pour en revenir au truc de la production de noix qui annonce un hiver rigoureux, même si en théorie ça marche pas trop mal, je vois mal ce qui dendrologiquement parlant expliquerait la corrélation! (bien que d'un point du vue scientifique on ne sache pas encore pas tout...)
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