Mr Moot disait:Si tu étais sérieux, tu ferais un distingo entre les absences justifiées (maladie) et les autres (absentéisme senso strictu). En assimilant l'un à l'autre, tu rentres dans le discours populiste du type borgne ou d'un certain ministre de l'EN qui voulait "dégraisser le mammouth". La vraie statistique montrait d'ailleurs que le taux d'absences sans motif valable était plus faible dans l'EN qu'en moyenne dans notre pays. Eh oui.
Si tu trouves injuste que l'on puisse s'arrêter de travailler en cas de maladie ou de force majeure, demande à ce que la Loi change. Cela dit, l'intérêt en serait à peu près nul : imagine ce qui peut attendre un patron et une entreprise dont un employé est mort à la tâche. Ah oui, ça coûte plus cher que quelques jours d'arrêt en trop.
Si tu râles contre ces salauds qui font grève, souviens-toi que ces absences là donnent lieu à des retraits de salaire. Oui, de vrais retraits de salaire, sur la totalité des jours de travail manqués, et même sur un peu plus, car une heure de grève est comptabilisée comme une journée. De même, au passage, les vacances ou les week-ends sont compris dans les arrêts pour maladie, s'ils les prolongent.
Je pense que tu ne m'as pas compris. D'abord, je ne parle pas spécifiquement de absentéisme dans l'EN. Ensuite, je parle bien d'absence avec justificatif, c'est à dire certificat médical établi par un Médecin. Je constate, au travers un certains nombres de bilans sociales dont j'ai eu la charge que l'analyse de la nature des absences (longues durées, courtes, subrogées, non subrogées, sauvages, injustifiées, etc...) montre qu'il y a un facteur "nature humaine" à prendre en compte assez important.
Il va de soi qu'il est nécessaire de s'absenter quand on est malade afin de se rétablir. Il va de soi que tout dirigeant d'entreprise préfère voir ses salariés malades au repos qu'au travail. Par contre, je trouve que la propension et la facilité qu'on les Médecins à établir des AT est souvent à la limite du clientélisme. Par définition, quand tu es malade, que tu sois subrogée ou non, que tu sois cadre ou employé, dans le secteur privé ou public ne devrait rien changer à ta condition de malade. Or, c'est ce qui me choque. La maladie est plus difficile à vivre pour un salarié du publique que du privé, pour un employé que pour un cadre ou si tu es subrogé ou non. C'est étonnant le pouvoir de l'argent non?
inscrit le 09/09/03
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