[Brêve] : Les refuges confrontés aux demandes d'une nouvelle clientèle d'alpinistes

Je rentre d'une semaine d'alpinisme dans les Ecrins... refuges pas surpeuplés à part celui des Ecrins, bonne bouffe, accueil assez sympa en général. Dommage que certains refuges soient un peu vétustes.

Mais notre guide nous a dit qu'il ne faisait quasiment plus de courses en France, sauf dans les Hautes-Alpes justement: il préfère nettement l'accueil et la propreté des refuges suisses et italiens à la surpopulation et la saleté de ceux du massif du Mont-Blanc (côté français). Ca me parait normal aussi d'aspirer à un peu plus de confort et un accueil aimable, sans demander douches chaudes, ADSL, groom et champagne. Quand on voit les panneaux du CAF dans chaque refuge, on perçoit la notion d'accueil à la française ("Un refuge est ce que vous en faites" "N'ayez pas les yeux plus grands que le ventre -sous entendu ne mangez pas forcément à votre faim, ça nous coute cher).

Pis à ceux qui disent: "avant les vrais ils avaient pas le confort actuel" me font bien marrer. Oui ils n'avaient pas le confort des refuges actuels, mais en ville non plus il n'y avait pas toujours l'eau chaude, l'électricité etc... donc la différence n'était pas forcément énorme.

Et les bivouacs à l'italienne ? ça c'est précisément un "refuge" dans le sens ancien du terme. Mais le CAF ne veut pas en mettre en France, de peur de vider ses refuges.