Je vais certainement paraître aigri, mais il ne faut pas oublier que seuls 1 français sur part skier chaque année. Je ne met pas les enfants ou ados qui bénéficient de classe de neige ou de centre vacances par le biais des comités d'entreprises, notamment.
Aujourd'hui, les séjours au ski sont réservés à la classe moyenne (salaire de plus de 12 000 F/mois, selon INSEE), aux étudiants qui au delà des réductions et des plans transport (à 4/5 dans une Clio) feront très souvent l'impasse sur le budget alimentation.
Il ne faut pas hésiter à le dire, même, si certains vont s'offusquer, mais les séjours au ski sont réservés à des privilégiés, qui sont de moins en moins nombreux en France.
On retrouvera quelques insconscients (notamment, les citadins, qui ont besoin de faire tous pareil) contracteront des prêts à la consommation pour venir chercher l'or blanc.
Au délà, de ces considérations financières, les otoctones, dont je fais partie, des stations de ski constatent que plus les années passent, plus les skieurs sont stressés au plus haut point.
Avec la famille, on voit souvent les parents s'engueulaient pour des broutilles, les enfants exténués par la volontés de leurs parents "de profiter toujours plus", à savoir pas beaucoup de sommeil, on se lève aux aurores, on court comme des dératés aux remontés, pour ne perdre une minute du forfait, c'es affligeant.
Le pire, c'est quand je vois une famille de 4 (les parents, la fille, le fils) qui se partagent 2 sandwiches, ce n'est pas sur l'alimentaire qu'on doit serrer la ceinture.
Après, on entendra ces mêmes touristes se plaindre que tout est cher dans dans les stations de ski : c'est vrai que les commeçants ne se dérangent absolument pas d'augmenter leur prix à quelques jours des vacances de Noël (en particulier, les boulangeries/patisseries) pour les maintenir à ce niveau le reste de la saison d'hiver.
Le soir après la journée de ski, on retrouve ces chers touristes qui exténués, retrouvent leur voiture (achetée à crédit pour la grande majorité, et se précipitent tout dans leur logement loué hors de prix, et là on retrouve des embouteillages dignes des grandes agglomérations.
Certains le soir prendront une pizza à emporter, mais s'il n'y aura plus de traces de pizza (normal, avalé par les vacanciers), les emballages et autres bouteilles se retrouveront... non pas dans une poubelle, mais par terre, jonchant les trottoirs et les chaussés de centres villes.
Après, cela, le lendemain, on retrouvera les autres vacanciers venir se plaindre que les stations sont sales, mal entretenus, que c'est un scandale, vu la taxe de séjour (exhorbitante, selon les dires) perçue. Avant de crier scandale et de provoquer de tels escandres, il serait bien de regarder devant sa porte.
Une fois la semaine terminée, les vacanciers regagnent leur agglomération, et vont faire les comptes. Résultat, serrage de ceinture (notamment sur l'alimentaire) jusqu'au prochaine vacances (février, pour une bonne partie).
Je ne met pas tout le monde dans le même sac, je suis conscients que les touristes apportent une dynamique relative aux villages deservant les stations de ski, mais force est de constater que les vacanciers sont de plus irrespectueux de l'environnement qu'ils cotoient le temps d'une semaine, des otoctones qui y vivent à l'année, des commerçants, des équipes techniques sur pistes (perchistes, hotesses des caisses des remontées mécaniques...). Ils sont de plus en plus stressés, dans les rues commerçantes, sur les routes à rouler toujours plus énervés.
En conclusion, les vacanciers de l'or blanc arrivent stressés de leur environnement quotidien, vivent à 100 à l'heure durant une semaine et repartent encore plus nases qu'en arrivant : où est le bénéfice ? Certains diront qu'ils auront pu s'éclater sur les pistes (rider) !
Je suis certain que cela risque de réagir vif, mais quelque part, il faut aussi dénoncer cette mouvance qui est tout sauf saine et positive !
Aujourd'hui, les séjours au ski sont réservés à la classe moyenne (salaire de plus de 12 000 F/mois, selon INSEE), aux étudiants qui au delà des réductions et des plans transport (à 4/5 dans une Clio) feront très souvent l'impasse sur le budget alimentation.
Il ne faut pas hésiter à le dire, même, si certains vont s'offusquer, mais les séjours au ski sont réservés à des privilégiés, qui sont de moins en moins nombreux en France.
On retrouvera quelques insconscients (notamment, les citadins, qui ont besoin de faire tous pareil) contracteront des prêts à la consommation pour venir chercher l'or blanc.
Au délà, de ces considérations financières, les otoctones, dont je fais partie, des stations de ski constatent que plus les années passent, plus les skieurs sont stressés au plus haut point.
Avec la famille, on voit souvent les parents s'engueulaient pour des broutilles, les enfants exténués par la volontés de leurs parents "de profiter toujours plus", à savoir pas beaucoup de sommeil, on se lève aux aurores, on court comme des dératés aux remontés, pour ne perdre une minute du forfait, c'es affligeant.
Le pire, c'est quand je vois une famille de 4 (les parents, la fille, le fils) qui se partagent 2 sandwiches, ce n'est pas sur l'alimentaire qu'on doit serrer la ceinture.
Après, on entendra ces mêmes touristes se plaindre que tout est cher dans dans les stations de ski : c'est vrai que les commeçants ne se dérangent absolument pas d'augmenter leur prix à quelques jours des vacances de Noël (en particulier, les boulangeries/patisseries) pour les maintenir à ce niveau le reste de la saison d'hiver.
Le soir après la journée de ski, on retrouve ces chers touristes qui exténués, retrouvent leur voiture (achetée à crédit pour la grande majorité, et se précipitent tout dans leur logement loué hors de prix, et là on retrouve des embouteillages dignes des grandes agglomérations.
Certains le soir prendront une pizza à emporter, mais s'il n'y aura plus de traces de pizza (normal, avalé par les vacanciers), les emballages et autres bouteilles se retrouveront... non pas dans une poubelle, mais par terre, jonchant les trottoirs et les chaussés de centres villes.
Après, cela, le lendemain, on retrouvera les autres vacanciers venir se plaindre que les stations sont sales, mal entretenus, que c'est un scandale, vu la taxe de séjour (exhorbitante, selon les dires) perçue. Avant de crier scandale et de provoquer de tels escandres, il serait bien de regarder devant sa porte.
Une fois la semaine terminée, les vacanciers regagnent leur agglomération, et vont faire les comptes. Résultat, serrage de ceinture (notamment sur l'alimentaire) jusqu'au prochaine vacances (février, pour une bonne partie).
Je ne met pas tout le monde dans le même sac, je suis conscients que les touristes apportent une dynamique relative aux villages deservant les stations de ski, mais force est de constater que les vacanciers sont de plus irrespectueux de l'environnement qu'ils cotoient le temps d'une semaine, des otoctones qui y vivent à l'année, des commerçants, des équipes techniques sur pistes (perchistes, hotesses des caisses des remontées mécaniques...). Ils sont de plus en plus stressés, dans les rues commerçantes, sur les routes à rouler toujours plus énervés.
En conclusion, les vacanciers de l'or blanc arrivent stressés de leur environnement quotidien, vivent à 100 à l'heure durant une semaine et repartent encore plus nases qu'en arrivant : où est le bénéfice ? Certains diront qu'ils auront pu s'éclater sur les pistes (rider) !
Je suis certain que cela risque de réagir vif, mais quelque part, il faut aussi dénoncer cette mouvance qui est tout sauf saine et positive !
inscrit le 29/12/05
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