l'homme est un loup pour le loup...
ak (24 août 2017) disait:
je propose un suicide collectif à la prochaine pleine lune
tiens blacksite, une nouvelle petite adresse cosi
lematin.ch
bonagva ( 7 août 2017) disait:
Tu as un système de soins obligatoire, la LAMAL, que tu souscris à une assurance privée de ton choix et qui assure un minimum de soins définis précisément par la loi (liste de soins et de médicaments). Aucune assurance ne peut refuser un assuré pour la LAMAL, par contre, il y a parfois des chicaneries administratives pour essayer de te faire aller ailleurs.
A côté de ça, tu as des assurances complémentaires, non obligatoires, et dont le contenu est défini librement par les assurances privées et qui vont au-delà de ce qui est inclus dans la LAMAL, ce qui inclus certains soins coûteux ou non reconnues (certaines médecines parallèles) et tous les aspects "confort" (chambre privée, cliniques plus luxueuses, ...).
Une assurance n'acceptera pas n'importe quel risque pour les complémentaires, en gros, t'es intéressant si t'es en bonne santé ...
Les complémentaires, c'est typiquement les assurances que tu prends quand tu es jeune en pleine activité parce que tu as les moyens de les payer mais dont tu ne te sers jamais ou presque et que tu résilies quand tu arrives à la retraite parce que tu ne peux plus les payer mais, manque de bol, c'est à ce moment là qu'elles te serviraient ...
Ça coince au niveau de l'augmentation des primes de la LAMAL, qui chaque année prennent l'ascenseur.
Le tout dans une certaine opacité des comptes des assureurs privés qui laisse à penser à une gestion très particulière ...
Certains cantons dont les primes sont passablement plus élevées qu'ailleurs, comme Genève, envisagent de créer une caisse cantonale publique.
L'autre problème est que la LAMAL ne couvre pas tout et certains traitements sont absents ce qui peut être grave pour l'assuré. Par exemple, les frais dentaires ne sont pas couverts par la LAMAL.
Tu ajoutes aussi que l'assuré doit payer une franchise, somme annuelle en-deça de laquelle l'assurance ne rembourse rien.
Cette franchise est choisie par l'assuré, une forte franchise permettant des primes plus basses mais c'est un couteau à double tranchant, les plus pauvres étant les plus tentés par ces fortes franchises et les moins à même de supporter ces frais lorsqu'il y a des pépins de santé.
Et l'assuré doit aussi payer une quote-part, env. 10% des frais restent à charge de l'assuré, ce qui fait que, malgré qu'elle soit assurée, pas loin d'un quart de la population Suisse renonce à des soins pour des motifs financiers ...
rts.ch
En clair, il vaut mieux être riche et bien portant que pauvre et malade ...
C'est pour ça que quand j'entends certains préjugés sur la Suisse "riche", ça a une légère tendance à m'agacer ...
Blacksite (11 sept. 2017) disait:
Salut !
Dites, je me pose la question : comment les Suisses voient-ils la France ? Quel image ont-ils du pays ?
Un grand merci !
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