Situation : Vous prenez un pont. Genre hauteur 182 m Vous y installez une bande de joyeux trublions : Sapeurs pompiers, trapézistes, gymnastes ou encore travailleurs aériens. C?est l?équipe de joyeux lurons organisateurs.

Rajoutez un public composé d?amis ou d?ennemis, famille proche ou descendants en attente d?un héritage. Confiez vos biens à votre compagne. Par exemple les clefs de l?appartement et la carte bleue. Oubliez que vous êtes sur un pont pour être sur de sauter. N?oubliez pas de signer une décharge au cas ou vous êtes cardiaque. (Véridique) et faites vous attacher par les pieds. En pratique, vous êtes reliés à un élastique lui-même relié au pont. Attendez votre tour, histoire de bien être dans l?ambiance. L?adrénaline aura tout loisir de vous réduire en bouillie pour chien.
A l?appel de votre nom vous serez pris en charge (c?est le terme) par l?équipe qui vous fera monter sur (l?échafaud) l?escabeau qui mène au muret surplombant le gouffre.
Une fois installé, il ne vous reste plus qu?à apprécier (pour les vraiment maso) ou à patienter et finalement à se jeter du pont. Ici plusieurs variantes :
· Vous êtes complètement transi de peur et vous n?avez jamais crié aussi fort de votre vie. Généralement vous êtes tombé du pont. Votre saut ressemble fort à un gros crapaud. Mais c?est normal.
· Vous êtes galvanisé et rien ne vous semble plus normal que de jouer à Superman. Mais au premier saut personne ne résiste à l?idée suivante : « je vais mourir, ?tain keske je fous là. »
· Vous venez de comprendre ce que c?est que voler. Mais c?est tellement court que cela mérite une nouvelle tentative.
· Vous aimez tellement cela que vous faites des petites ou grandes figures pour impressionner la belette venue nombreuse pour se pâmer d?admiration.
· Vous êtes du genre légionnaire-kikraintdégung et même pas mal. Rare.
· Au moment ou vous avez la délicieuse sensation de remonter direct sous le tablier du pont (et que vous allez vous scratcher) vous êtes 2 ou 3 secondes en apesanteur.

Autre point intéressant vous avez réussi à combattre le légendaire humour noir de l?équipe. Ce qui n?est pas rien non plus :

Au moment de sauter « Attends, ?tain, descends, on a oublié quelque chose, » la fille descend du muret l?organisateur fait mine de bidouiller un truc et puis aide finalement la fille à remonter sur le parapet.

Les pieds viennent de quitter le pont « Attennnnnnnnnnds? » cruel, mais mort de rire.

Le sauteur a fini son saut. Il est stabilisé (généralement la tête en bas) « Allo Patrick, la saucisse est sèche »

Vécu comme un classique : Après nous avoir réunis en cercle, tous équipés : « Bon les gars, j?ai pas de parachute donc, démerdez-vous !!»

Je leur fais de la pub parce que je les aime bien : Tous les renseignements sont ci-dessous : http://www.latitude-challenge.fr/