Test Black Diamond Drift 2012

1 test Black Diamond Drift.

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pioul

Certainement mon meilleur achat ski depuis bien longtemps.

Black Diamond Drift
Profil du testeur : 31 ans | 1,80m | 75kg | Avancé | Heyrieux
Taille testée : 186
Conditions du test : Durée : 10 sorties | Météo : variable | Neige : de la piste à la poudre en passant par de la croute bien épaisse
Je préviens d'emblé, je me lance d'en un conmpte rendu plutôt long pour ce test.
Certainement mon meilleur achat ski depuis bien longtemps.
J’ai acheté le modèle 2011, mais il n’a pas changé pour 2012, ce qui me permet de vous faire un retour sur une saison entière avec ce ski au pieds, soit environs 10 sorties.
Voilà bien longtemps que je cherche le compromis idéal entre freeride et rando. J'ai commencé avec un B3 ancienne génération (+ ou - gris) avec des fixations Diamir, puis des B3 respect tjs avec les même fixation. J'ai trouvé là un produit bien pensé qui ma stoppé dans mes recherches pendant un temps. Puis j'ai recommencé avec un Black D Woodoo qui m'a apporté d'avantage de portance et de rigidité. toutefois certains de mes amis l’ont trouvé trop exigeant à skier. Si cela ne m'a pas gêné, j'ai trouvé par contre la bi-spatule (tail relevé) mal pensé pour ce genre de produit.
Puis j’ai finis par acquérir les Drifts, mon graal en quelque sorte, à croire que ce ski a été conçu spécialement pour moi, mon pro modèle quoi ! Bon ok, j'arrête de m'emballer.
Concrètement c'est le ski idéal pour ma pratique de la Rando. La recherche de hors pistes vierge de toute trace, sans avaler pour autant énormément de dénivelé et surtout avec un conforme et un plaisir maximum à la descente. Et là je dis Bingo !
Pour la montée, il s’agit un ski qui n’est pas plus lourd que les précédant modèles que j’ai pu avoir, et même plus léger si on considère que je suis repassé sur des fixations low tech (modèle FR avec un din de 12 et des stop skis). Et pourtant le Drift fait 100 mm en patin. Je ne m’appesantirais pas plus sur la montée, ce n’est pas ce que je préfère ;) même si j’ai fait 4 sorties aux alentour de 1500 m de dénivelé positif avec ses skis.
Vous l’aurez deviné, c’est à la descente que le Drift s’exprime pleinement, et ce dans de nombreuses conditions de terrain et de neige. A titre d’exemple ma première sortie, effectuée vers le 25 décembre, s’est déroulée dans 15 à 10 cm de fraîche sur une couche dure voir directement posés sur le sol sur le bas, le tout avec peu de pente. Dans cette configuration, la spatule avec rocker a joué un rôle déterminant, me permettant de déjauger rapidement, de prendre de la vitesse là où les autres n’y arrivaient pas faute de pente, et de rester en surface. Dans ces conditions les sensations de glisse sont excellentes, on flotte littéralement et on à l’impression d’avoir un gros coussin de peuf sous les pieds. Bien sûr, un appuie un peu trop marqué ramène vite à la réalité du fond dur, mais une conduite toute en douceur permet de profiter au maximum des conditions.
Autre endroit autres conditions, le crêt du ray avec une grosse croûte de plus d’1 cm d’épaisseur. Là encore le ski permet de s’en tirer très bien, sans pour autant que ce soit l’éclate, mais dans ces conditions on en demande pas autant. Les autres randonneur présent ce jour là passaient systématiquement sous la croûte sens pouvoir en ressortir ni imposer la direction souhaitée à leur skis. Pour moi la sortie a été moins cauchemardesque. Je restais souvent en surface et dans les autres cas il m’était possible de ressortir mes spatules ou à défaut de garder un semblant de contrôle.
Dans des conditions plus clémentes, pas de contre indication bien sûr, plutôt des recommandations même. Je me suis même offert quelques sauts de barrounettes (2 à 3 m), les fix ont très bien encaissées et les skis se sont bien comportés, même si le talon n’est pas aussi rigide que pour un fat taillé pour le freeride.
Enfin, j’ai même effectué quelques passages sur piste, où les lignes de côte et la souplesse du Drift permettent de tailler avec aisance de belles courbes.
Voilà, vous l’aurez compris, je suis conquis et je recommande chaudement.
Pour être tout à fait complet les seuls petits bémols que j’ai pu trouver sont :
- à la montée une largeur de patin qui en devers sur une neige bien dure peu faire travailler un peu les genoux,
- et de manière générale un fragilité de la coque qui s’est traduite par le détachement d’un éclat sur le talon d’un de mes skis. J’ai solutionné le problème avec un peu d’araldite pour préserver l’étanchéité du ski.
Pour le reste je suis comblé, et pas loin d’en acheter une deuxième paire pour le jour où la première rendra l’âme. Mais je comptes les garder encore un bout de temps, et allez savoir quelle autre merveille les constructeurs vont inventer pour répondre à mes désir les plus fous.

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