Test Leki Xplore XT S Mit 2021

J’ai froid aux mains, tout le temps, tous les jours en hiver. Même au bureau j’ai froids aux mains, il m’arrive de travailler avec des sous gants certains jours... pas dehors non, dans un bon poste d’admin devant un ordi et à côté du radiateur. Alors en montagne en hiver, devinez où j’ai froid ? C’est arrivé années après années, comme un syndrome de Raynaud qui apparait progressivement. J’ai eu des gants de plus en plus chauds, puis l’an dernier je devais mettre des chaufferettes contre la paume des mains afin de ne pas geler. Et ça n’est pas pratique avec des bâtons.

C’est un problème familial, certain ont eu recours aux gants chauffants et ont été tout à fait satisfait, sauf qu’après 2 saisons des problèmes de batteries sont apparus... Donc après avoir exclu les produits chauffants, je me suis mis en recherche de moufles chaudes. Ayant des bâtons Leki et appréciant leur système trigger je me suis offert ces moufles Leki Xplore XT S Mitt (c’est assez long comme nom ?)

C’est donc le modèle le plus chaud de la gamme, noté comme extra warm +. La conception réunit une membrane Soft-Tex, une doublure Micro Bemberg et une isolation Primaloft. L’intérieur de la main ainsi que l’avant des doigts sont en cuir de chèvre. Le système Trigger loop se clipse sur le bâtonet permet de se passer de dragonnes. Sur le dessus de la main une poche zippée est là pour accueillir une chaufferette si nécessaire. Un strap au niveau du poignet permet d’ajuster la moufle et enfin un cordon/tanka permet de serrer la longue “guêtre de poignet” par-dessus la veste. J’oublie presque la présence des leachs comme il se doit.

A l’enfilage je suis surpris car les doigts ne se touches pas. Il y a une cloison en primaloft entre chaque doigt, ce qui augmente encore la chaleur, en fait des gants intérieurs/moufles extérieurs. Des goufles quoi. Les moufles sont donc chaudes, heureusement, souples et confortables, bien étanches pour pouvoir faire des boules de neiges. Le système trigger est pour moi un vrai plus, surtout quand il faut pousser sur les chemins.

De novembre bien froid sur glacier à février bien chaud au soleil je n’ai eu à mettre des chaufferettes qu’une seule fois, pour pallier au manque d’une couche sous la veste et à la levée du blizzard. L’emplacement de la poche pour chaufferette ne permet pas un grand apport de chaleur, mais par contre il évite au vent de refroidir la moufle, comme un radiateur devant une vitre en fait. Je n’ai pas non plus eu trop chaud avec, à revoir en avril, mais ce n’est pas trop mon problème d’habitude.

En conclusion, ces moufles permettent de ne pas se refroidir pour ceux qui sont sensibles des mains et qui savent qu’ils ne pourront jamais se réchauffer ensuite. Elles seront surement trop chaudes pour les autres. Enfin, elles ont l’air solides, à confirmer dans la durée.