Test Salomon Shift 2019

37 tests Salomon Shift.

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Note moyenne : 8,6/10
stoick

Polyvalence et sécurité

Avis sélectionné
Profil du testeur : 29 ans | 1,78m | 72kg | Avancé
Acheté : 450€
Conditions du test : neige :poudreuse légère, trafolée, damée météo: ensoleillé, et brouillard

Points forts

sécurité, compatibilité, polyvalence, ergonomie

Points faibles

prix (mais il est justifié par l'ensemble des technologies et il est cohérent vis à vis de la concurrence)

Lors d'une journée test organisée à Chamonix par la boutique Sanglard et Salomon, j'ai pu tester la future fixation Salomon Shift.

Je l'ai testé, montée sur des skis Salomon QST 106, sur piste et en hors-piste avec des conditions d’enneigement idéale (30cm de poudreuse légère).

De prime abord la fixation fait un peu usine à gaz, mais après l'avoir manipulé une fois on se rend compte que le passage du mode monté au mode descente ce fait très bien.

Présentation:

La fixation est compatible avec toutes les chaussures (rando-alpine) ayant une languette devant, donc oubliez les dynafit TLT 7 par exemple.
Pour information la butée arrière a une amplitude d'ajustement de 3cm.

En montée:

Tout d'abord, la transformation de la fixation.

Le déverrouillage des inserts se fait en appuyant sur le gros carré bleu au milieu de la butée avant (soit en appuyant avec la chaussure soit avec les mains). "Petite anecdote, au début de la journée en tapotant mes semelles sur la butée avant pour enlever la neige de ma chaussure, j'ai dérouiller accidentellement les inserts, j'ai donc tapoter mes semelles le reste de la journée sur l'arrière de la fixation."

Pour fixer la chaussure, appuyer sur le levier bleu avec le bâton pour écarter les piques et loger au milieu la chaussure.Une fois la position ajustée relâcher la pression et verrouiller en relevant le levier. Attention, lorsque vous relevez le levier on à l'impression qu'il y a "2 crans", "le premier est léger et" le second est assez dur. Pour verrouiller, il faut passer le cran le plus dur, dans le bonne position le levier doit être quasiment à la verticale. "Je vous précise cela, car plusieurs personnes du groupe se sont fait avoir par le premier cran (levier à environ 30°)"

Le stop ski se verrouille facilement par le basculement d'une cale (en forme de U) par-dessus la plaque "talonnière". Pour verrouiller cette cale, 2 solution:
-A la main : pour cela bien enlever la neige sous la plaque
-avec le pied : basculer la cale avec les mains lors de la pose des peaux ou après avoir accrocher le devant de la chaussure dans les inserts avec le bâton puis un petit coup de talon et c'est bon.

En descente:

Procéder de la façon inverse que pour le passage en mode montée: déverrouiller les inserts, appuyer sur le levier, sortir la chaussure et enfin déverrouiller les stop ski avec les mains. Puis chaussez comme avec une fixation de freeride ou alpine.

Comportement de la fixation:

A la montée, la fixation se comporte comme une low tech, donc très confortable, rien à voir avec la guardian ou les autres fixations à plaquette qui sont lourdes. Pour les pentes une raide, une cale de confort est disponible et une seconde devrait être disponible sur la version définitive d'après le représentant de chez Salomon.

A la descente, la fixation se comporte comme une fixe de freeride, que se soit sur du damé ou dans la poudre, on a de bonne sensation et une bonne réactivité. "Petite anecdote, dans la neige trafolée en sortie de virage j'ai planté un ski et la fixe a déchaussé de l'avant. Donc je peux vous dire que vous aurez la même sécurité qu'avec une fixe de freeride. Pour info, je pèse 72kg et le DIN de la fixe était réglée à 8, et aucune douleur dans le genou".

Conclusion:

Cette fixation est une véritable réussite, et un condensé de technologie. Je la recommande à tous ceux qui veulent se lancer en free-rando, ou ceux qui veulent une fixation de randonnée avec la sécurité d'une fixation de freeride.

Pour finir, je remercie l'entreprise Sanglard (Mike) et Salomon (Romain) pour m'avoir permis de participer à cette journée.

Pour qui ?

free-randonneur, randonneur voulant avoir de la sécurité en descente

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