Test Diamir Diamir Vipec 12 2016

17 tests Diamir Diamir Vipec 12.

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Note moyenne : 8/10
mik
Par mik

Le couteau Suisse !

Avis sélectionné
Profil du testeur : 40 ans | 1,72m | 60kg | Expert | Viry
Acheté : 400€ en magasin
Conditions du test : Toutes neiges sur deux saisons

Points forts

Sécurité
Rapport poids/performance au top
Feeling proche d'une fix alpine

Points faibles

Chaussage fastidieux
Pas de vrai blocage de butée en mode marche

Au premier abord, elles ne paient pas de mine, ces Vipec 12 !

Beaucoup de plastique,étrangement légères par rapport aux concurrentes directes, et même pas un prorider mangeur de pillows Canadiens pour en faire la promo ! et pourtant...


Petit tour du propriétaire pour commencer: comme dit plus haut, la fixation est légère, pesée 560grs avec stop skis. Malgré la présence de plastiques qui esthétiquement donnent un côté cheap à la fixation, elle est bien fabriquée et semble rigide. La talonnière possède un rattrapage de jeu, ce qui permet de gagner en précision, plus besoin de laisser un espace entre le talon de la chaussure et la fixation. Cette dernière n'est pas rotative, le déclenchement se fait avec un coulissement vers l'arrière, autre bon point pour la précision.

La butée possède un déclenchement latéral, gage de sécurité.

Autre point important, il est possible de passer du mode marche au mode ski sans déchausser, ce qui est parfois bien pratique.

Dernière chose, pas besoin de modifier les inserts de la chaussures, très bon point.


Passons aux choses sérieuses, la rando !

Tout d'abord ce qui s'avère le seul vrai point noir de la fixation: le chaussage.

Pas simple, il nécessitera un peu d'habitude . A prévoir lors des premières randos: éviter de devoir chausser sur une crête de 30cm de large.

En montée le déroulé est bon, les cales sont bien pensées, il est même possible de monter chaussures à plat. En effet, en mode marche, la talonnière est suffisamment reculée pour le permettre, bien pratique quand il y a peu de pente.

Petit bémol, la chaussures peut être libérée par la butée, même en mode marche. Cela peut être une bonne chose en cas de coulée, le ski ne vous entrainera pas dessous. Par contre, et là c'est plus problématique, il est possible de perdre le ski lors d'une conversion. Prudence donc .


Une fois arrivé en haut, il faudra logiquement passer la fixation en mode descente. Comme précisé plus haut, il est possible de le faire sans déchausser l'avant. Par contre, il arrive régulièrement que de la neige ou de la glace soit prise dans le rail qui permet le coulissement de la talonnière. Attention donc à ce point, car si la talonnière n'est pas correctement enclenchée, elle peut repasser en mode marche durant la descente.


Côté descente, il faut admettre que cette fixation fait sacrément bien le job.

Elle est précise, aucun jeu à déplorer après 2 saisons d'utilisation. Pas de déclenchement parasite, pour ma part elle n'a sauté que lors de chutes, un bon point pour les genoux.

La rigidité est présente, skiée avec des Movement trusts 186 et des Scott rockair 183, même dans la tôle défoncée à haute vitesse ça ne bronche pas, on se sent vraiment en confiance.

Côté feeling, on est proche d'une fixe alpine, sûrement dû au ramp-angle plus naturel que sur une Plum Guide par exemple, mais aussi à sa hauteur relativement faible.


Pour résumer, une très bonne fixation de rando/freeride, qui permet de skier très fort pour un poids très contenu. Il y a certe quelques petits défauts (chaussage fastidieux, risque de déchaussage en montée malgré le mode bloqué), mais aujourd'hui je ne changerai pas de modèle pour mes futurs skis de rando.

Une vraie fixation made in Suisse, sans rouleau compresseur marketing, mais vraiment bien pensée et fabriquée !

Pour qui ?

Du randonneur qui veut une fixation fiable et safe, au freerider qui veut aller vite et fort.

Commentaires

Un commentaire

Ingwe test clair et précis merci !
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