Ortovox : que veut vraiment dire la neutralité carbone ?

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Ortovox : que veut vraiment dire la neutralité carbone ?

La marque Ortovox explique comment elle vise la neutralité carbone dans ses produits
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Avec sa stratégie de durabilité ProtACT, la société Ortovox s'est engagée à atteindre la neutralité carbone d'ici 2024.

Les collections SWISSWOOL et FREERIDE de la marque bavaroise sont d'ores et déjà neutres sur le plan des émissions carbone.

1. Qu'est-ce qu'un projet de compensation carbone ?

Les projets de compensation carbone réduisent manifestement les gaz à effet de serre et apportent une contribution importante à la lutte contre le réchauffement climatique.

En outre, ils favorisent le développement durable dans les pays concernés, par exemple en améliorant l'approvisionnement en eau potable, le développement des infrastructures locales, la création d'emplois ou la protection de la biodiversité.

Les objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies sont un critère mondialement reconnu pour mesurer ces effets positifs.

Les 17 objectifs couvrent des questions telles que la lutte contre la pauvreté et la faim, la promotion de l'égalité entre les sexes, la lutte contre la pauvreté, l'éducation et la distribution d'une énergie propre et abordable dans le monde entier.

Chaque projet de compensation carbone soutenu par ORTOVOX contribue à plusieurs de ces objectifs. Pour rendre cet effet visible, notre partenaire ClimatePartner indique la contribution de chaque projet individuel aux objectifs de dévéloppement durable (ODD) des Nations Unies.

Les clients ORTOVOX peuvent ainsi voir quels objectifs du projet la marque soutient, au-delà de la protection du climat.

La contribution supplémentaire est tellement importante pour certains projets qu'il s'agit avant tout de projets de développement ayant un effet sur la protection du climat, et non l'inverse.

Les projets de compensation carbone soutenus par ORTOVOX sont présentés dans la ClimateMap avec des informations de fond, des images et des vidéos.

Outre la réduction des émissions, tous les projets de compensation carbone doivent répondre à quatre critères de base :

  • additionnalité
  • exclusion du double comptage
  • permanence
  • vérification régulière par des tiers indépendants

Additionnalité : il faut s'assurer qu'un projet est mis en œuvre uniquement parce qu'il reçoit un financement supplémentaire provenant de l'échange de droits d'émission.

Exclusion du double comptage : il faut s'assurer que la réduction de carbone n'a pas déjà été comptée ailleurs. Par exemple, l'électricité produite par un système solaire et vendue comme énergie verte ne peut pas être utilisée comme projet de compensation du carbone, car l'effet positif sur le climat est déjà attribué à l'électricité.

De plus, au cours du processus de neutralité climatique, il convient de garantir que les émissions de carbone réduites ne sont utilisées qu'une seule fois pour compenser les émissions et que les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas perdues.

Permanence : les réductions d'émissions doivent se produire sur une longue période. Ce critère est particulièrement important pour les projets de reforestation et de conservation des forêts. Il faut s'assurer pour ces projets que les zones forestières sont maintenues pendant un certain temps.

Une zone forestière transformée en pâturage par brûlis en quelques années seulement n'est pas éligible comme projet de compensation carbone.

Vérification par des tiers indépendants : les projets de compensation carbone doivent être contrôlés à intervalles réguliers par des tiers indépendants pour vérifier qu'ils respectent les critères mentionnés.

Ces derniers contrôlent le respect des normes applicables et déterminent rétrospectivement la quantité de CO2 économisée. Des rapports de vérification réguliers sont publiés pour tous les projets.

2. La compensation n'est-elle pas simplement du greenwashing ?

La réponse est NON. La compensation est le seul moyen de mettre en œuvre des projets de protection du climat mondial et d'agir immédiatement contre le changement climatique.

Elle dépend de la qualité des projets, qui sont audités et certifiés par des organisations indépendantes pour garantir leur efficacité, et du fait que la compensation s'inscrive dans le cadre d'un plan d'action global.

Ainsi, si aucun plan n'a été mis en place pour réduire les émissions, la compensation doit être considérée de manière critique.

3. Pourquoi les projets de compensation sont-ils si éloignés ?

En raison des nombreux critères spécifiés, les projets de protection du climat sont généralement basés dans les pays de l'hémisphère sud. Par exemple, les projets situés dans l'UE ou en Suisse ne pourraient pas satisfaire aux critères "d'additionnalité" et "d'exclusion du double comptage".

Le critère "d'additionnalité" n'est pas rempli dans de nombreux projets dans l'UE car il existe déjà une série de programmes de financement pour le développement des énergies renouvelables et l'augmentation de l'efficacité énergétique qui rendent ces projets économiquement intéressants.

Le critère du "double comptage" ne peut être respecté que si l'on peut garantir que le carbone économisé par un projet n’a été comptabilisé nulle part ailleurs. Le carbone économisé au sein de l'UE a généralement un effet positif sur le bilan national des gaz à effet de serre d'un pays et contribue ainsi à la réalisation des objectifs climatiques dans ce pays et dans l'UE. Par conséquent, il n'est pas possible de le certifier en tant qu'économie de carbone supplémentaire pour la compensation du carbone dans le cadre de la protection volontaire du climat.

Toutefois, outre les projets de protection du climat, il est également possible de s'engager au niveau local, comme c'est le cas avec notre partenaire Swisswool et son soutien au projet de forêt de montagne. Il s'agit d'une combinaison de projets particulière : la neutralité climatique est atteinte de manière adéquate grâce à des projets de protection du climat certifiés. Notre communication fait directement référence au projet de forêt de montagne en Suisse, qui se consacre à la conservation de précieuses forêts de montagne. Ainsi, ORTOVOX apporte une contribution supplémentaire à la protection du climat en protégeant les forêts alpines.

4. Est-il judicieux de compenser les émissions sans les réduire ?

La compensation des émissions est tout à fait judicieuse d'un point de vue environnemental si, entre autres, les conditions minimales suivantes sont remplies :

  • Il n'existe actuellement aucune alternative réelle ayant une empreinte carbone plus faible.
  • Il existe des solutions technologiques attendues dans le futur qui permettront de produire le produit sans CO₂ ou avec des émissions de carbone plus faibles.
  • Le projet de compensation répond à une norme reconnue et l'utilisation des fonds peut être attribuée de manière complète et transparente au projet.

La compensation peut donc jouer un rôle important dans la protection du climat, c'est pourquoi elle doit être envisagée et pratiquée dès le début.

Cependant, la compensation seule sans réduction sérieuse n'est pas opportune et n'est vraiment qu'une solution provisoire. Pour lutter sérieusement contre le changement climatique, il faut réduire les émissions. C'est une responsabilité qui incombe à chacun.

5. Pourquoi faut-il réduire les émissions ?

2019 a été la deuxième année la plus chaude depuis le début des relevés, et les dix dernières années ont été les plus chaudes jamais mesurées. Le changement climatique est une conséquence du réchauffement de la planète et a déjà un impact dramatique dans le monde entier. L'augmentation des sécheresses, des inondations, des tempêtes et l'élévation du niveau des mers ne sont que quelques exemples qui peuvent être attribués au changement climatique. Les effets du changement climatique sont clairement visibles dans les montagnes, où le changement climatique a eu un impact sévère sur cet habitat.

Par exemple, les températures dans les Alpes augmentent plus rapidement que la moyenne mondiale. Les prévisions pour les 40 prochaines années annoncent une diminution de 30 % de la neige à 3000 m d'altitude et de 65 % à 2100 m d'altitude si nous continuons à agir comme par le passé. Si nous parvenons à limiter l'augmentation de la température mondiale à deux degrés, nous pouvons nous attendre à une diminution d'environ 5 à 10 % de la neige à 3 000 mètres d'altitude et de 30 à 50 % de la neige à 2 100 mètres. de neige à 2100m.

Pour atteindre l'objectif de deux degrés (c'est-à-dire limiter le réchauffement de la planète à deux degrés), nous devons réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre d'au moins 80 % d'ici à 2050 (par rapport à 1990).

Une réduction des émissions de carbone dans l'hémisphère nord ne peut être obtenue par la seule compensation. Il est absolument essentiel que nous réduisions considérablement nos émissions et chacun doit jouer son rôle.

6. Qui sont les partenaires climatiques ?

ORTOVOX coopère avec l'agence ClimatePartner dans le domaine de la neutralité climatique.

ClimatePartner est un fournisseur de solutions pour la protection du climat en entreprise. L'agence combine le conseil individuel avec un logiciel basé sur le cloud, unique sur le marché. L'entreprise aide ses clients à calculer et à réduire les émissions de carbone et à compenser les émissions inévitables. Les produits et les entreprises deviennent ainsi climatiquement neutres, ce que confirme le label ClimatePartner.

ClimatePartner propose des projets de compensation carbone dans différentes régions et avec différentes technologies et normes. Les avantages sociaux supplémentaires des projets sont particulièrement importants : nos efforts s'articulent autour des 17 objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies.

ClimatePartner a été fondée à Munich en 2006. Aujourd'hui, la société compte plus de 90 employés dans ses bureaux de Munich, Berlin, Essen, Vienne, Zurich et Erevan et travaille avec environ 2 500 entreprises dans 35 pays.

7. Comment calculte-t-on l'empreinte carbone d'un produit ?

L'empreinte carbone des produits (PCF) d'ORTOVOX est calculée selon les normes internationales avec l'aide de ClimatePartner.

Le PCF se réfère au cycle de vie d'un produit - des matières premières et de la fabrication jusqu'à la livraison (" cradle-to-gate ") ou même plus loin, tout au long de la durée de vie du produit jusqu'à son élimination (" cradle-to-grave ").

Nos produits sont évalués à l'aide du calcul "cradle-to-gate". Actuellement, ce calcul s'applique à notre entrepôt de Schwaig, car nous ne disposons pas encore d'une bonne base de données pour calculer la phase de service d'un produit.

8. Quelles normes nos projets respectent-ils ? Qu'est-ce que cela signifie ?

Chez ORTOVOX, les projets climatiques sont toujours conformes aux normes reconnues. Il existe différentes normes pour les projets de protection du climat : par exemple, le Gold Standard, le Verified Carbon Standard, le Fairtrade Climate Standard et les Climate, Community and Biodiversity Standards. Toutes ces normes garantissent que les projets associés ont un impact positif sur notre environnement.

Les objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies constituent une référence mondialement reconnue pour mesurer ces effets positifs. Ces 17 objectifs comprennent, par exemple, l'éradication de la pauvreté et de la faim, la garantie de l'éducation et l'accès à une énergie durable et abordable. Chaque projet de protection du climat soutenu par ORTOVOX contribue à plusieurs de ces objectifs. Pour rendre cet impact visible, ClimatePartner identifie la contribution de chaque projet aux différents ODD.

9. La laine a une empreinte carbone élévee. Devrions-nous tous cesser de l'utiliser ?

La laine, en particulier la laine mérinos, présente un facteur d'émission relativement élevé lorsqu'il s'agit de calculer l'empreinte carbone d'un produit. L'économie mérinos fait partie du secteur agricole, dans lequel l'élevage est une des raisons principales pour lesquelles les émissions sont si élevées. La majorité des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur agricole sont attribuables aux émissions de méthane des animaux - dans le cas de la laine, des moutons. Cependant, la durabilité d'un produit n'est pas uniquement basée sur ses émissions de carbone. Il existe de nombreux autres facteurs.

La laine est une matière première renouvelable, qui peut être l'une des matières premières les plus durables dans le domaine du textile lorsqu'elle est gérée de manière responsable.

Une caractéristique particulièrement positive est que la laine a besoin d'être moins lavée. Il n'est actuellement pas possible d'illustrer l'influence de l'utilisateur sur le calcul de l'empreinte carbone d'un vêtement.

Cet aspect est pourtant extrêmement important, car l'utilisateur influence considérablement l'empreinte globale du vêtement. Des recherches intensives sont menées sur ce sujet, et même ORTOVOX se penche sur l'empreinte de la laine - tant au niveau de l'exploitation agricole que du consommateur - afin d'obtenir des améliorations pour l'ensemble du secteur.

10. Pourquoi tout le monde devrait-il acheter des produits neutres sur le plan climatique ?

Les personnes qui achètent des produits neutres sur le plan climatique apportent une contribution certaine à la protection du climat. Les clients d'ORTOVOX peuvent le faire en achetant nos produits climatiquement neutres : notre label garantit la neutralité climatique des produits.

Nous avons calculé toutes les émissions de carbone résultant inévitablement de la chaîne de processus, en réduisant même certaines d'entre elles par rapport au produit précédent, et nous compensons toute émission supplémentaire par des projets de protection du climat reconnus. projets de protection du climat reconnus.

Les clients d'ORTOVOX peuvent très facilement choisir de contribuer à la protection du climat : avec les produits Swisswool ou avec les produits de la marque et la gamme freeride.

Article sponsorisé, rédigé en partenariat avec Ortovox

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