Photo de couverture

Cliquez ici pour ajouter une photo de couverture, ou déposez la photo dans ce cadre. Si les dimensions sont supérieures à 2000x1045 pixels, la photo sera automatiquement redimensionnée.

L'image d'en tête sera affichée derrière le titre de votre article.
Cliquez ici pour remplacer la photo de couverture (2000x1045 pixels), ou déposez la photo dans le cadre pointillé.

Interview Szczepan Karpiel

Ces dernières années, on sent que la scène freestyle est en train de grandir du côté de Europe de l'Est. La Pologne la nationalité du rider auquel nous nous intéressons aujourd'hui :Szczepan KarpielEn bons touristes que nous sommes, on avait envie de discuter un peu avec lui de la qualité polonais et des perspectives d'avenir dans le freeski lorsque l'on habite à l'Est.

article Apo

I'm not french and I don't understand a word : just follow the link to read the original english version

Ces dernières années, on sent que la scène freestyle est en train de grandir du côté de Europe de l'Est car ils sont de plus en plus nombreux l'été sur le glacier des 2 Alpes. On découvre de plus en plus de skieurs doués à l'Est; vidéos sur la toile à l'appui, mais on remarque aussi un bon potentiel de spots urbains dans ces pays. Nos amis les Crapules l'avaient d'ailleurs bien compris et ont arpenté les rues de Pologne et de République Tchèque pendant 10 jours l'hiver dernier aidés de leurs potes locaux. La Pologne c'est d'ailleurs la nationalité du rider auquel nous nous intéressons aujourd'hui : Szczepan Karpiel. Si vous êtes à la page, vous l'avez déjà aperçu dans les films des productions locales: Folklor, Folklor II, Que Sera, Sera ou encore dans nos articles du Polish Freeski Open. En bons touristes que nous sommes, on avait envie de discuter un peu avec lui de la qualité de la vodka des parks,  et des perspectives d'avenir dans le freeski lorsque l'on habite là bas. En plus, il se démerde pas trop mal en ski, il est sympa, aime bien parler et maintenant on a une invitation en poche pour l'hiver prochain. Tout Bénef !


- Hey Szczepan (à prononcer [chepan]), peux-tu te présenter ?
Salut à tous, je m'appelle Szczepan Karpiel "Bulecka” et je suis un skieur polonais de 23 ans. J'ai commencé le freeski à l'âge de 13 ans. Mon frère Stanley fut la première personne à me montrer ce qu'était le freeski. Je viens d'une famille plutôt orientée vers la musique. Mon père est architecte mais il est aussi chanteur dans un groupe de musique folk typique des montagnes polonaises "Tatra". Mon frère est aussi dans la musique, tout comme mon oncle qui le leader d'un groupe très connu en Pologne appelé "Zakopower".

- Comment se sont passés tes débuts dans le freeski ?
J'ai commencé le freeski il y a 10 ans dans mes montagnes locales. Comme nous n'avions jamais eu de snowpark ici, la seule chose que nous pouvions faire c'était du backcountry et construire nos propres kickers. C'était un peu difficile car il est interdit de sortir des pistes dans la station de Zakopane. Parfois on se faisait chasser par les pisteurs !


Interview Szczepan Karpiel

- Tu as presque gagné tous les Polish freeski Open, t'es populaire chez toi en Pologne ?
Je ne considère pas le PFO comme l'un des meilleurs contests mais il est important pour nous polonais car c'est nos championnats nationaux. Je m'intéresse plus à la catégorie "Open" (ouverte aux riders étrangers) qui est plus attractive. Peu de personne savent par exemple que des gars comme Henrik Harlaut, Markus Eder, Oscar Scherlin et d'autres viennent en Pologne pour concourir dans la catégorie Open.
Je reçois beaucoup de soutien des gens qui vivent ici et de mes potes, ça fait plaisir ! Je sais que ça doit être un peu ennuyant pour les autres riders car ça fait 5 fois de suite que je termine 1er du Polish freeski Open dans la catégorie nationale mais la scène freeski polonaise est très petite mais elle grossit assez vite...

- Si tu devais être mon guide en Pologne, pour aller skier tu m'emmènerais où ?
Si tu parles de backcountry et de freeride, je te montrerai quelques spots sympa autour de Kasprowy Wierch, la montagne prêt de chez moi où le crew TGR et Eric Pollard sont déjà venus filmer par exemple. On peut aller aussi à Szczyrk là où se tient depuis un an le "BurnInSnow", l'un des meilleurs contests polonais. Si l'on parle de park…C'est une bonne question ! Surement à Zakopane mais nous n'avons que trois petits parks qui ne sont pas shapés tous les jours. C'est suffisant pour les débutants mais pas pour les riders d'un niveau intermédiaire ou les pro. C'est fun mais pas suffisamment fun à la fois…

- J'ai remarqué que beaucoup de Polonais étaient sponsorisés par la marque APO, une raison particulière ?
Tomek le distributeur de la marque ici s'est donné beaucoup de mal cette année. Il a soutenu beaucoup de riders, pas seulement avec du matos mais aussi en organisant pas mal de trips en France et ailleurs. C'est bien car certains ne bénéficiaient d'aucun soutien, au moins maintenant ils ont des skis ! D'après ce que j'ai entendu le team va être plus petit la saison prochaine mais c'est toujours bien de faire une sélection avec les bonnes personnes. C'est surement l'une des seules marques qui soutient le freeski en Pologne.

Interview Szczepan Karpiel

- C'est dur de trouver des sponsors en Pologne ?
Oh oui c'est super difficile ! Les gens nous voient un peu comme des espèces mecs "cool" qui essayent de se tuer en faisant des trucs débiles dans les parks. C'est faux mais peu de gens nous prennent au sérieux ici ! La fédération de ski en Pologne nous donne approximativement rien et on doit se battre pour avoir le moindre euro. Ils ne se soucient guère de nous quand nous voulons aller sur les Coupes du monde. Heureusement, les choses commencent à changer et les marques basées à l'ouest del'Europe voient plus de potentiel en nous qu'il y a quelques années. J'espère qu'un jour un polonais fera partie des meilleurs mondiaux. Pour ça, il faudra encore un peu attendre...

- Avez-vous de quoi vous entrainer correctement ?
Non pas du tout. Comme je le disais, les modules dans les parks sont trop petits et ce sont presque que des rails. C'est impossible de trouver un bon kicker ici alors nous devons aller en Autriche qui n'est quand même pas la porte à côté en voiture. Maintenant j'ai l'habitude de conduire tout seul pendant 1200 km sans m'arrêter mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Le plus souvent on va à Dachstein, Hintertux ou encore aux 2 Alpes.

Interview Szczepan Karpiel

- Donc tu dois pas mal voyager pour le ski, quelles sont tes destinations préférées ?
Je voyage en effet pas mal, je n'ai pas préférence mais je dois admettre que le Colorado est l'endroit où il faut aller ! J'adore l'Europe et toute notre culture mais parfois c'est bien de traverser l'océan. J'ai aussi déjà visité la Patagonie et l'Argentine. J'ai skié au Liban et c'était incroyable ! J'aimerai essayer d'aller quelque part en Afrique et en Asie, le Japon un jour peut-être.

- Des connaissances communes m'ont dit que tu étais hyperactif, c'est vrai ?
(rires) Mes potes français sont géniaux ! Quand j'étais gamin j'avais comme des troubles du déficit et de l'attention, en fait j'avais rien du tout, j'étais juste un enfant hyperactif. Je pense que c'est pas plus mal, surtout pour le freeski ça a dû m'aider ! Maintenant je me suis calmé mais parfois ça m'arrive encore…

Interview Szczepan Karpiel

- La phrase la plus utile que tu peux m'apprendre en Polonais ?
"Zajebiste!” ça veut dire "putain ça déchire / fucking Awesome" ! Mais le mieux c'est encore de venir ici et voir de vos propres yeux, de parler avec les gens... Vous êtes plus que bienvenus à venir shreder les meilleurs rails urbains ! Je ne comprends toujours pas pourquoi la majorité des gens se rendent en Finlande pour faire de l'urbain alors que nous avons des spots vraiment incroyables en Pologne. D'ailleurs vous pouvez demander à Tom Granier et aux autres si ils ont apprécié... (la réponse ici)

Vous pouvez suivre Szczepan sur Instagram et Facebook

Aucun commentaire

 

Connectez-vous pour laisser un commentaire

.