Ski en Nouvelle-Zélande : mode d'emploi

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Ski en Nouvelle-Zélande : mode d'emploi

Une belle équipe de jeunes riders qui montent était réunie l'été dernier en Nouvelle-Zélande, il n'y étaient pas pour acheter du terrain
article Sebastien varlet
Texte :
Sébastien Varlet

Sébastien Varlet a une nouvelle fois passé sa saison d'été en Nouvelle-Zélande, l'un des meilleurs moyens pour conserver la forme en vue de l'hiver suivant. Il a rejoint une belle bande de fous furieux, parmi lesquels Théo Cheli, Birgit Ertl, Elisabeth Gerritzen et Yann Rausis. Retenez ces deux derniers noms : vous les verrez courir sur le Freeride World Tour cet hiver.

La vidéo récap du trip :


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Nous sommes le 16 Aout, il est 5h du matin. Nous partons du chalet Mons Royale à Wanaka (chalet mis à disposition pour les riders de la marque qui viennent séjourner en NZ) pour aller récupérer Théo qui arrive à midi à Christchurch. A la même heure en France, tout le monde profite du week end de l'assomption, les tongs aux pieds, le soleil qui tape et le ricard au frais.

Nous, on dégèle la voiture, on reste vigilant sur la route pour ne pas écraser trop de "possum", lapin ou autre animal qui pourrait nous abimer le radiateur... Avec Birgit, on est là depuis début août, Elisabeth et Yann quant à eux, sont arrivés récemment sur le pays du long nuage blanc.

Accompagnés de notre caméraman George, moniteur aux Remarkables (station proche de Queenstown), nous partons en road trip pour les fameux Club Fields Néo-Zélandais, petites stations perdues, loin de toute civilisation ou réseau téléphonique.

Tout le long de la route, nous allons apprécier les paysages à couper le souffle dignes du Seigneur des Anneaux. Entre lacs et montagnes, plaine déserte et foret amazonienne, il y en a pour tous les goûts.

Nous arrivons avec une heure de retard à Christchurch, faute de s'être arrêtés toute les 20 mins pour prendre des photos... 

Après quelques heures de route supplémentaires, nous arrivons à Flock hill : un petit gite situé dans la vallée, à 20 minutes de notre premier Club Field où nous passerons la nuit.

Le lendemain matin, nous partons pour Temple Basin. Arrivés sur le parking, nous déposons notre matériel dans un monte-charge et commençons à marcher. Le bas de la station se trouve à 1h30 de randonnée, de quoi en décourager plus d'un...

Pour les européens, station de ski rime avec 25 remontées mécaniques minimum, 50 pistes, après-ski à partir de 14h, shopping, restaurants, bars, Tinder, boites de nuit pour les plus résistants, et gueule de bois… Dans les clubs fields c'est pas le même délire !

La station est gérée par une famille et un petit groupe de saisonniers pour les aider. Les remontées mécaniques sont des cordes mises en tension par des poulies. Il y a un petit refuge au milieu des pistes qui sert de restaurant, gîte et centre de secours.

Pour prendre les cordes il te faut utiliser un "nutcracker" : un casse noix géant relié à un baudrier.

A l'aide du casse noix, tu t'accroches sur la corde et tu maintiens le casse noix fermé tout au long de la montée. Au bout de 200m, avec la tension de la corde tu commences à sentir tes avants-bras ! Dans le principe c'est bien, tu fais travailler le haut du corps à la montée et les jambes à la descente, mais en fin de journée tes avant-bras ont rendu l’âme...

Chaque club field est composé de 3-4 cordes d’environ 500m de long, et la randonnée est obligatoire si tu veux aller skier ces belles lignes tout autour de toi.

Pour notre premier jour du trip, on a eu des super conditions à Temple Basin, neige fraiche, première trace, ciel bleu... Même si il n'avais pas neigé depuis plusieurs jours, vu la très faible influence de skieurs dans ces stations, il nous restait tout à tracer !

Le soir on dort dans le refuge. L'équipe nous cuisine le repas, en retour nous avons des tâches à effectuer (vaisselle, ménage, etc.) Sinon c'est plutôt tranquille, on regarde les photos/vidéos de la journée et on joue aux cartes/Ping-pong.

Vu que la météo s'annonce bonne pour les deux prochains jours, on décide de rester trois jours sur place. Les deux jours suivants se passent vraiment bien. Avec une température clémente pour la saison, le matin on privilégie les faces sud pour skier à l'ombre les restes de poudreuse de la vieille. (l'inverse de chez nous).

L'après-midi, on profite de la neige décaillée pour skier des faces et finir par des sessions kicker au coucher du soleil. 

Ensuite, l'arrivée d'une précipitation pluvieuse va nous conduire à rentrer sur Wanaka un peu plus tôt que prévu. De retour dans les "vraies" stations néo-zélandaise avec les skieurs locaux qu'on connaissait des compétitions FWQ, sans oublier les vues splendides de Treble Cones.

La mentalité là bas est vraiment interessante, les Kiwis envoient des barres de 5m sur 5cm de fraiche et font des backflips sur chaque wind lip. Tu as la sensation que c'est ton dernier jour de ski de la saison, que tu vas envoyer du lourd à chaque descente.

Même les "vraies" stations de Nouvelle Zélande n'ont rien à voir avec les stations européennes. Treble Cone a deux télésièges et un tapis roulant. Un bâtiment en bas pour l'école de ski, le restaurant, la location du matériel et le poste de secours.

Personne n'habite dans les stations, tout le monde est basé dans les vallées, proche des lacs dans les villes telle que Queenstown et Wanaka.

Après une semaine à visiter les différentes stations (The Remarkables, Cardrona, Treble cone), on repart avec une équipe de Kiwis en direction d'un nouveau Club field : Mount Olympus, le terrain des dieux. C'est le Club field le plus proche de Christchurch, beaucoup de skieurs néo-zélandais ont appris à skier la bas. On est resté deux jours sur place, ils nous ont montré les coins sympa, wind lip, faces, etc. Les conditions de neige étaient bonnes mais la sous-couche n'était pas assez épaisse.

On a su trouver notre réconfort dans une soirée arrosée à l’intérieur du refuge, une ambiance Kiwi'style avec jacuzzi, déguisements, danses typiques (si on peut appeler ça des danses...). *Pour ne pas choquer certaines personnes, on a préféré ne rien ressortir de cette soirée.*

La Nouvelle Zélande est vraiment un pays à visiter (surtout en van), ses paysages et leur diversité sont magnifiques, les kiwis sont chaleureux et accueillants. On en garde un très bon souvenir.

Si vous voulez voir des double back à poil, des kiwis qui font n'importe quoi (vous êtes prévenus, c'est presque aussi trash que du snowboard) :


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