tayo
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inscrit le 24/04/06
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nono31 ( 1 déc 2009) disait:

tayo t'as réussi à trouver ce ue tu voulais aupres de ZAN***?


je voulais t'ecrire!
Nan les liens ne fonctionne pas, c'est un acces reservé.
nono31
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inscrit le 01/08/05
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tayo ( 1 déc 2009) disait:

nono31 ( 1 déc 2009) disait:

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Nan les liens ne fonctionne pas, c'est un acces reservé.


si t'as les titres des articles envoi moi ce qu'il te faut par mail ou sur facebook je vais te les récupérer ...mais ca va te coûter un mensonge en janvier tu vas devoir dire haut et fort que pour un pyrénéen je skie tres bien :p
tayo
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inscrit le 24/04/06
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nono31 ( 1 déc 2009) disait:

tayo ( 1 déc 2009) disait:

nono31 ( 1 déc 2009) disait:

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je voulais t'ecrire!
Nan les liens ne fonctionne pas, c'est un acces reservé.


si t'as les titres des articles envoi moi ce qu'il te faut par mail ou sur facebook je vais te les récupérer ...mais ca va te coûter un mensonge en janvier tu vas devoir dire haut et fort que pour un pyrénéen je skie tres bien :p


j t'envoi tous ca se soir!!!
T'inquietes pas!!! Je te ferais plein de compliment!!!
stefrech
stefrech

inscrit le 22/09/09
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tcsa disait:
Stefrech,
Tout petit j’ai eu la chance d’avoir un coach formidable. Ces études : le monitorat national de ski (avant 1976 ) et son expérience d’éleveur de bovins. Donc on était très loin de tous ces stages de motivation, de comportement, de relations interpersonnels qui pullulent en ce moment.
Il ignorait qui était Freud, Lacan. Il ne savait pas ce qu’était la PNL (ca n’existait pas encore en France ), l’AT, etc. Et pourtant, il a été pour moi un géant, quelqu’un qui m’a profondément marqué en bien. Il me parlait très peu. On avait des routines qui me permettaient de me plonger dans un brouillard total. Il avait toujours la même manière de lever mes pieds pour gratter mes chaussures et me chausser. En fait, je crois qu’il curait les sabots de sa jument de la même manière. Il avait toujours la même façon de poser sa veste sur mes épaules. Il avait toujours sa main posée sur ma cuisse au starter. Je n’ai jamais entendu le Bip, mais toujours ressenti la pression de ses doigts sur mes quadris qui me disaient maintenant. Et quand le dernier doigt quittait ma jambe, je poussais en hurlant et le brouillard disparaissait totalement. Une vision nette et le bruit de la neige. Il savait que j’étais sensible aux bruits, aux mots, aux paroles. Il avait trouvé le moyen de me rendre sourd au départ.
En bas, je ne regardais jamais mon temps. Il allait voir et son regard me suffisait. C’était une complicité totale. Avec sa veste, avec ses mains, il m’isolait de tout, parce que c’est comme ça que ça fonctionnait. Il était totalement différent avec mes copains et copines. Et tu vois ses seuls outils, c’était le respect qu’il nous portait et beaucoup d’attention. Je sais que certain vont trouver ce que je dis très sirupeux, mais j’ai adoré ces deux années. Les années suivantes ça n’a été que déchirures musculaires, accidents, jusqu’à ce qu’il me reprenne pour une année formidable.

Aujourd’hui, dans un tout autre domaine, je vois les jeunes étudiants sortir de BTS vente, complètement accroc à la PNL, dans sa vision la plus médiocre. Le jour de leur examen pratique, ils sont devant le jury, à s’évertuer à avoir une gestuologie congruente, pour se synchroniser sur le correcteur… Comme si ces trucs on ne les connaissait pas et comme si on ne savait pas en jouer.

Non vraiment je préfère un inculte de la boite à outil qui n’utilise que son humanité.


Tcsa,
je crois que finalement nous nous rejoignons sur le fond : ce qui compte vraiment ce ne sont pas les moyens utilisés pour la relation à l'autre mais la sincérité que l'on y met.

Certains ont une compréhension naturelle des gens et n'ont pas besoin de "béquilles" pour établir des relations de confiance. C'était peut être le cas de ton entraineur.
D'autres sont plus laborieux (je me range dans cette catégorie) et sont contents de trouver des repères pour avancer. Pour ma part ces outils dont on parle m'apportent certains de ces repères et m'aident à avancer.

Mais le principal reste l'humanité et la sincérité dans la relation. Après, s'appuyer simplement sur sa propre humanité et son propre ressenti ou s'aider d'outils est une question de choix personnel et l'un n'exclu pas l'autre.
snowfun
snowfun

inscrit le 19/03/03
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Comme tu as vu, tayo, on est un peu restés sur notre faim, pour la prépa mentale. C'est une relation très personnelle des, et avec les coureurs.
En ce qui concerne plus précisément la "prise de décision", je me dis qu'il faut connaitre parfaitement ses gammes, déjà, pour piocher dans sa boite à outils sans avoir à y regarder ou à douter. Si on ne veut pas douter, il faut être sûr de soi (pléonasme!), et il faut connaitre ses gammes. Cercle vicieux: fort, tu as tendance à le devenir plus, et à descendre sinon. En tout cas l'entrainement permet de "shunter" la réflexion, pour devenir directement un réflexe. On l'a constaté en automobile, où l'entrainement diminuait énormément le temps de réponse pour un freinage. Après, il y a la "visualisation", qui fait que lorsque tu passes, tu as l'impression d'être déjà venu, et te donne une meilleure anticipation. Peut-être y a-t-il aussi une composante physique, remarque, avec un oeil, un nerf optique et les neurones associés qui font une chaine plus performante pour certains...?
Et certains auront toujours un mental défaillant. Va savoir pourquoi. Un tel trac qu'il court-circuite la "boite à réflexion". En tout cas, je ne connais pas de solution miracle. Faut s'adapter, et c'est pô évident. Et ma question concernant la prépa mentale au colloque a reçu en gros cette réponse...
tayo
tayo

inscrit le 24/04/06
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snowfun ( 1 déc 2009) disait:

Comme tu as vu, tayo, on est un peu restés sur notre faim, pour la prépa mentale. C'est une relation très personnelle des, et avec les coureurs.
En ce qui concerne plus précisément la "prise de décision", je me dis qu'il faut connaitre parfaitement ses gammes, déjà, pour piocher dans sa boite à outils sans avoir à y regarder ou à douter. Si on ne veut pas douter, il faut être sûr de soi (pléonasme!), et il faut connaitre ses gammes. Cercle vicieux: fort, tu as tendance à le devenir plus, et à descendre sinon. En tout cas l'entrainement permet de "shunter" la réflexion, pour devenir directement un réflexe. On l'a constaté en automobile, où l'entrainement diminuait énormément le temps de réponse pour un freinage. Après, il y a la "visualisation", qui fait que lorsque tu passes, tu as l'impression d'être déjà venu, et te donne une meilleure anticipation. Peut-être y a-t-il aussi une composante physique, remarque, avec un oeil, un nerf optique et les neurones associés qui font une chaine plus performante pour certains...?
Et certains auront toujours un mental défaillant. Va savoir pourquoi. Un tel trac qu'il court-circuite la "boite à réflexion". En tout cas, je ne connais pas de solution miracle. Faut s'adapter, et c'est pô évident. Et ma question concernant la prépa mentale au colloque a reçu en gros cette réponse...


On arrive en physio sur le systeme nerveux, avec les trois sortes de mouvements:
- mouvement reflechi
- mouvement reflexe
- mouvement automatique

Le but est d'arriver sur un mouvement automatique.
Le mouvement automatique est une prise de decision consciente mais ou l'execution est inconsciente.
En gros quand on prend une decision dans un mouvement volontaire ou reflechi (on peut dire les deux) l'infi par du cerveau, passe par la moelle epiniere et pars vers le membre conerné lors de l'info.
Le mouvement automatique la circulation est plus rapide et ne passe pas par les memes points, elle part directement vers le membre concerné, ce qui est beaucoup plus rapide (Bon c'est tres simplifié et je suis pasassez calé pour rentrer dans des details pointu!)

Donc apres tous ca on l'acquiere par un entrainement, une repetition de geste, comme tu dis ou on se crait une boite à outil.

Mais la prise de decision, je pensequ'elle va encore plus loin.

Je ne sais pas si tu as regardé le super G homme l'autre jour, en haut du mur, tu avais ceux qui rentraient fort dans le 1er tier et qui prenaient la vitesse et ceux qui betonnaient leurs entré...
C'est la ou ca devient interessant, parcque ce n'est pas le plus technique qui a le mieux skié cette partie!
Cl3m
Cl3m
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Mais Tayo et snowfun, dans la prise de décision dont vous parlez vous avez déjà passé le cap initial de la mise en marche.

Je ne connais rien a la race, ou très peu, mais ce peu représente surement rien par rapport a ce que vous en savez.

Mais pour ce qui est du freeride, pour moi et pour beaucoup tout ce joue dans la minute avant de lâcher le run, puis dans les 10 secondes qui suivent le départ. Après dans la tête tout est fait ou presque.

Mon plus gros travail sur l'engagement se fait au moment du choix de la ligne et au moment du départ.

Si t'es bien au départ, tu peux descendre sinon c'est mort avant même d'avoir fait le premier virage. Et puis les 10 sc c'est pour le ressenti, le corps va? la technique tient bon? tout répond? Je suis vraiment rentré dedans? et après c'est comme une relation ça se fait tout seul, bien sur il faut tenir, il faut du bagage, il y a des surprises... mais le plus dur c'est le premier pas.
tayo
tayo

inscrit le 24/04/06
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Cl3m ( 1 déc 2009) disait:

Mais Tayo et snowfun, dans la prise de décision dont vous parlez vous avez déjà passé le cap initial de la mise en marche.

Je ne connais rien a la race, ou très peu, mais ce peu représente surement rien par rapport a ce que vous en savez.

Mais pour ce qui est du freeride, pour moi et pour beaucoup tout ce joue dans la minute avant de lâcher le run, puis dans les 10 secondes qui suivent le départ. Après dans la tête tout est fait ou presque.

Mon plus gros travail sur l'engagement se fait au moment du choix de la ligne et au moment du départ.

Si t'es bien au départ, tu peux descendre sinon c'est mort avant même d'avoir fait le premier virage. Et puis les 10 sc c'est pour le ressenti, le corps va? la technique tient bon? tout répond? Je suis vraiment rentré dedans? et après c'est comme une relation ça se fait tout seul, bien sur il faut tenir, il faut du bagage, il y a des surprises... mais le plus dur c'est le premier pas.


c'est plus complexe que ca, que se soit en freeride ou alpin.
Quand tu pars, tu as ta reco, en alpin ou freeride, c'est pareil, tu dois savoir exactement ce que tu vas faire.
Mais ce serait trop simple, s'il suffisait de savoir ce qu'on va faire pour le faire... ;)
Apres je parle vraiment de la prise de decision dans l'action, etre capable de prendre une decision en quelques millieme de seconde.
Savoir reagir vite, anticiper, ne pas reculer au risque.

Je vais essayer de te donner un exemple.
En alpin tu es en recherche constante de vitesse. Tu vas la prendre en etant juste dans tes lignes, en étant juste dans ton timing, ca veut dire venir appuyer au bon moment pour faire accelerer le ski.
Le bon moment, c'est dans ton premier tier, quand tu declenches.
Mais dans une pente, un tracé ou ca tape un peu, neige dur, il faut vraiment oser aller appuyer sur ton ski des ton premier tier pour aller chercher la vitesse. C'est contraignant, physiquement, tu prends des risques.
Ca rentre la dedans.

Ou encor ta facon de reagir suivant une faute technique ou de ligne; il faut etre capable de changer ses plans à chaque seconde de course.

Je n sais pas si tu as lu ce que je disais sur le skicross, ca parle peut etre plus
tcsa
tcsa

inscrit le 10/05/07
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tayo ( 1 déc 2009) disait:

Apres je parle vraiment de la prise de decision dans l'action, etre capable de prendre une decision en quelques millieme de seconde.

C'est pire que ça Tayo. La prise de décisison, la "neurotransmission" de l'ordre aux muscles et l'engagement dans la réalisation physique du mouvement se réalisent en des temps inférieur au millième de seconde. Pour la décision, on est donc à la fraction de millième (le millionnième ).

Ce débat me rappelle un sujet de dissertation: mieux vaut-il agir sans réfléchir ou réfléchir sans agir?
Dans les deux cas on va à l'échec. Mais dans le second ca on c'est comment et pourquoi on y va. Finalement pour gagner mieux vaut peut être ne pas savoir?
tayo
tayo

inscrit le 24/04/06
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tcsa ( 1 déc 2009) disait:

tayo ( 1 déc 2009) disait:

Apres je parle vraiment de la prise de decision dans l'action, etre capable de prendre une decision en quelques millieme de seconde.

C'est pire que ça Tayo. La prise de décisison, la "neurotransmission" de l'ordre aux muscles et l'engagement dans la réalisation physique du mouvement se réalisent en des temps inférieur au millième de seconde. Pour la décision, on est donc à la fraction de millième (le millionnième ).

Ce débat me rappelle un sujet de dissertation: mieux vaut-il agir sans réfléchir ou réfléchir sans agir?
Dans les deux cas on va à l'échec. Mais dans le second ca on c'est comment et pourquoi on y va. Finalement pour gagner mieux vaut peut être ne pas savoir?


c'est ca qui est devient tres tres interessant je trouve!!! ;)
Mais apres le nombre d'heure d'entrainement d'un champion, le nombre de remise en question ca me parais absurde de dire qu'il ne sait pas ce qu'il fait! On parle d'instinct alors dans se cas la!
Mais on en revient toujours au meme point!
JME2LAPS
JME2LAPS

inscrit le 04/01/06
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Le mental, ça va pouvoir aider pour aller grapiller le dixième qui sépare le champion du deuxième, mais ça ne va pas transformer un tocard en champion du monde !

Donc à mon sens la prépa mentale est primordiale si on vise de la grosse perf', elle passe au second plan si on joue un cran en dessous, où il y a des tas d'autres priorités à gérer (et qui peuvent faire la différence)avant le mental, notamment l'entrainement intensif où l'on fait ses gammes sans cesse afin d'arriver confiant dans ses capacités et son matos.

C'est d'ailleurs probablement cette confiance qui permet une prise de décision immédiate, pouvant faire la différence -ou éviter le pire- en une milliseconde ... comme Miller à Kitzbuhel en 2008, sur les fences durant une vingtaine de mètres à plus de 100 à l'heure !

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Message modifié 2 fois. Dernière modification par JME2LAPS, 02/12/2009 - 00:27
snowfun
snowfun

inscrit le 19/03/03
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Très bien décrite, la transmission des mouvements, tayo!
Pour la prise de décision, c'est effectivement une question, mais je ne sais pas vraiment y répondre. On est parfois un rien euphorique, et on va chercher des solutions qu'on ne serait pas allé chercher de manière "rationnelle".... Effectivement, si on skie trop propre, parfois, on ne lâche pas assez, et c'est en se récupérant tout le long que certains gagnent. Mais je ne connais pas d'équations comportementales...
C'est vrai aussi, en freeride, hein, c13m... :)
Ce qui est rafraichissant, voire un peu "rassurant", pour nous ( à moins que ce ne soit inquiétant...?!), c'est que ça ne marche pas à tous les coups. Tel skieur aura eu une bonne inspiration à une course, mais une mauvaise à une autre. En fait, je crois qu'on se souvient surtout des fois où l'inspiration a été bonne! ;)
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