bruno94
bruno94

inscrit le 01/12/08
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Bonjour ;
je reviens d'une semaine en ardèche où j'ai pu skier ans la magnifique petite station de la Croix de Bauzon ; et dans ce lieu, le personnel ne parle que 'de ça' 'la fermeture définitive de l'alpin aux estables !!! et ça n'etait pas un poisson d'avril, toutes les pesonnes employées rencontrées que j'ai questionner m'ont dit la même chose : les Estables ne réouvriront plus !!!!!!
l'Areilladou et maintenant les Estables, ça commence à faire beaucoup pour le plateau ardéchois et mézenc !!!!
Quelqu'un en saurait-il davantage ? Il me semble, à les écouter, que c'est réel :S
sylanes
sylanes

inscrit le 12/01/08
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Intox. Sauf coup de théatre.

En effet, la presse locale plutôt anti Alpin aux Estables dans ses précédents articles a fait mention de deux appels d'offre récents par la communauté de commune :
- le contrôle technique (obligatoire) de deux des six téléskis ;
- la rénovation du batiment technique du bas des pistes.
Difficile d'imaginer des sommes qui sont de l'ordre de 100 000 euros investis à fond perdu.

D'autre part, Laurent Wauquiez conseiller général à l'époque et désormais ministre avais déclaré aux commerçants establains : nous ne vous laisseront pas tomber. Enfin, Gérard Roche, président du même conseil général qui finance le déficit annuel et quasi-structurel de la station a déclaré aux mêmes Establains lors d'une réunion publique suscitée par un article de l'Eveil de novembre sur la fermeture annoncée de la station :
- tout dépend de l'enneigement
- il continue à décroitre et on ferme
- il se stabilise avec une bonne année sur 4 (2006 ou 2009 par exemple), deux +/- moyennes (on ouvre et on ferme plusieurs fois dans la saison 2003, 2004, 2008), une très mauvaise (2007).
- il augmente et on voit si on investit.

Tout peut arriver bien sûr et on ne maîtrise pas tout les éléments comme par exemple un gros bug technique ou un vote négatif du conseil général. Néanmoins il serait curieux de fermer après une saison historique tant en terme d'enneigement, que de fréquentation et de chiffre d'affaire pour les commerçants (loueurs de matériel, village vacances et hôtels, cafés-bars).
En effet, contrairement à L'Arreilladou (plus petit et pas directement dans un village) ou au Chambon (à quelques km de stations plus industrielles) le village et le plateau en général (sur)vivent parce que la station est un moteur touristique dont l'alpin est le produit d'appel. Je ne crois pas que tout survivrait avec le fond, les raquettes, la randonnée ni même le kite.

En bref, les Estables sont une station sociale et l'époque est plutôt aux investissements sociaux qu'à une recherche de rentabilité à tout prix.

Néanmoins, on est quand même sur le fil et le simple fait qu'une rumeur (peut-être fondée) puisse se répendre ainsi prouve qu'elle a une base crédible.

A suivre donc.
bruno94
bruno94

inscrit le 01/12/08
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merci de toutes ces infos ! je souhaite de tout coeur que cette station vive encore de nombreuses années !!! et vu la fréquentation et l'enneigement de cette année, je crois moi aussi de plus en plus à de l'intox !
sylanes
sylanes

inscrit le 12/01/08
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Un article du progrès de fin mars.
A priori on est vraiment dans l'intox. L'article complet à : leprogres.fr

Les Estables : une saison exceptionnelle
le 28.03.2009 04h00

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Alors que la saison hivernale s'achève demain, déjà se profile celle d'été et ses activités consacrées à la nature / Photo Séverine Fabre
Après plusieurs mornes saisons, pour ne pas dire rudes, aux Estables à 48 heures de la fermeture de la station, on se frotte les mains. Cette dernière saison est à marquer d'une pierre blanche

En cette dernière semaine de fonctionnement, ce n'est pas l'effervescence aux Estables. On est bien loin des embouteillages à hauteur des « Infruits », dans les deux sens, un dimanche de janvier. On retrouve le calme et la quiétude des lieux d'avant décembre. « Nous fermons ce week-end ».

Pas faute de neige, non, « faute de combattant ». Dans la vallée c'est le printemps, et même si l'enneigement est suffisant (140 cm en haut des pistes, 60 en bas « les gens ont maintenant envie de passer à autre chose. C'est bon, la neige, ils en ont assez ».

Toutefois, on se frotte les mains. Et ce n'est pas David Gayton, le directeur de la station qui dira le contraire. « On aimerait vivre des saisons comme celle-ci tous les hivers ». Il sait de quoi il parle, il y a trois ans, on ne donnait pas cher de la survie de la petite station.

Là, tout est fait pour donner tort aux détracteurs. Plus de 41 000 forfaits de skis alpins et 17 000 redevances nordiques ont été vendus en quatorze semaines d'exercice, et les hébergements ont affiché complets. De quoi redonner du baume au cœur à l'ensemble des acteurs. Pourquoi une telle réussite ? Il y a plusieurs facteurs. La neige bien évidemment, mais aussi les tarifs attractifs : 6,70 euros pour la journée en ski nordique et 60 euros le forfait de ski alpin… pour la semaine.

L'enterrement en première classe de la station n'est pas pour demain, « d'autant que le conseil général a mis en place un comité de réflexion pour voir comment pérenniser la station et quels seront les investissements à réaliser à moyen terme ».

Dans le village aussi, le moral est au beau fixe. Chez Phonolite, on remet le matériel de location à neuf. Semelles de ski, fixations, chaussures, tout est révisé, retapé si besoin est. Ici, pas de crise. Le patron est aux anges, « la saison a été exceptionnelle ».

Également moniteur à l'école de ski, il explique que « même ce week-end, j'affiche complet ». Toutefois, il reconnaît que « depuis quinze jours, l'euphorie est passée ». Il ne se plaint pas. Au contraire. « Tout le monde en a profité. Et ça, c'est bien ». Un peu plus loin, face à l'église, « Le Passadou ». La maîtresse des lieux, Chantal, reconnaît elle aussi que l'on a connu des jours pires. « Cela fait cinq ans que je suis ici, et pour une fois on a eu un vrai hiver, comme il devrait y en avoir plus souvent ». Elle attend encore une semaine pour fermer et prendre des congés mérités. « Je reste ici, je ferai un peu de bricole mais ce sera plus cool ». Car cette année, le public a franchi le pas de sa porte, « aussi bien des Altiligériens que des Ardéchois ». Demain, la station ferme ses portes.

L'occasion pour les amateurs de faire quelques descentes. Au même moment, à l'école de parapente et au Chalet du Mézenc, tout commence. Les Estables, une belle endormie ? Pas pour longtemps, a priori.

Séverine Fabre

sfabre@leprogres.fr

Communauté de communes du Mézenc : le deuxième budget
La saison est à peine terminée que, déjà, l'heure est aux comptes. Pour cet exercice, parmi les anxieux, les délégués de la communauté de communes du Mézenc. Et pour cause, la station de ski des Estables s'inscrit de plain-pied dans les compétences communautaires, entre tourisme et économie.

Après deux années de vaches maigres pour cause d'absence quasi totale de neige. Alors il avait fallu renflouer les caisses et faire appel à l'ensemble des partenaires, et notamment le Département, principal interlocuteur.

La neige, même si elle a été cause de nombre de désagrémentssur le plateau, a été accueillie avec la plus grande joie. Jeudi soir, l'ensemble des délégués de la communauté de communes, réunis pour le vote du budget, ne pouvaient pas dire autre chose. Le budget « station », ainsi que les quatre annexes, s'équilibrent. Il faut savoir que l'on parle ici en année civile et non en saison. La notion de vase communicant entre les différents comptes.

En dépenses de fonctionnement, on affiche environ 389 000 euros, soit les charges à caractère général, les frais de personnel, ainsi que les subventions à l'office de tourisme intercommunal. Du côté des objectifs, on annonce 519 000 euros. Si les investissements de l'année dernière s'élèvent à 73 000 euros, à savoir l'informatisation des forfaits skis et des redevances nordiques, ainsi que la mise en place des webcams. Pour l'année à venir, on annonce un programme plus ambitieux, « la neige de cet hiver nous a donné des ailes », en plus des contraintes réglementaires. Donc, pour 2009, le réaménagement de la gare de départ du ski alpin, ainsi que la révision des téléskis sont prévus. Pour ce faire, la structure ne veut pas avoir recours à l'emprunt. Alors, pour faire le lien, elle demandera certainement l'aide de ses principaux partenaires : le Département, la Région et l'État, « mais pas autant que ce qui a déjà pu être fait, loin de là ». Il faut tout de même savoir que le budget de la station des Estables est le deuxième pour la communauté de communes, juste derrière les ordures ménagères et avant la petite enfance, « en même temps, c'est celui qui, en terme économique, a les retombées les plus importantes, tant au niveau de la collectivité que pour l'économie locale ».

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