ethnologie du gout du risque chez les snowboarders et skieurs de l'EXTREME(like us)

Tous les Joe Simpson d'ailleurs. "La mort suspendue" en particulier.

je te conseille de lire les bouquins de David le breton, ethnologue et prof en staps à Strasbourg, il a ecrit sur le rapport entre corps, sport et risque ( mais je me rappelle pas du titre du bouquin)

la mort suspendue... j'suis justrement en train de lire !! super livre, tu retrouve plein de moments et d'émotions vecue en montagne...c'est génial !

merci de ces infos,je ne connaissais pas joe simpson....et oui!Je viens de commencer....je vous raconterais(là,je retourne le dévorer)

j'ai essayé de faire mon mémoire de maitrise sur l'expression de la souffrance ( ce qui se relie assez bien au gout du risque, justement). C'est pas gagné, mais cela dit, vraiment intéressant. "Naufrage au Mont Blanc" (l'histoire de Vincendon et Henry)peut peut-être t'intéresser, c'est un bouquin qui mèle plusieurs thématiques (- gout du risque, notion de dépassement de soi, rapports homme/montagne et homme/corps, souffrance, figure et représentation de la mort...). Une vraie mine d'or!!!

mais de quelle risque on parle.

je pense que statistiquement il y à moins de risque à pratiquer la montagne qu'à ce rendre au boulot en voiture ?

la notion de risque dans les sports extremes n'est elle pas un peu un phénomene de mode?

quote:

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je pense que statistiquement il y à moins de risque à pratiquer la montagne qu'à ce rendre au boulot en voiture ?

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C clair au moins en ski c'est pas l'emeute urbaine.
Mais la démarche n'est pas la même. Les risques en caisse tu les subis dans le cadre d'un truc "forcé" (prendre la caisse pour aller taffer, aller au ski etc..).
En ski tu prends des risques dans le cadre d'un loisir et ça se rapprocherais alors plus de la démarche d'un gars qui conduirait sa moto ou sa GTI au taquet sur un circuit pour s'ammuser.

Et puis je pense qu'un seth morrison, un tardivel ou un patrick berhault prennent des risques vraiment réels et non négligeables. Et là on dépasse les risques du periph' à 8h30 du mat'.

je pence que la notion de risque est lié a la sensation du risque bref de la peur...
Meme si il en a plus qui se tue en voiture que dans la montagne et bien qd tu sens que tu est un peu limite en montagne, tu sens vraiment l'adrenaline montée...
Alors qu'en voiture....

PS y en a aussi plus ki font de la voiture tt le jour par rapport a ceux qui font de montagne tout les jours...
Tjs relativisé les chiffres a la population consernée....

De toute façon dans les deux on peut aller de la pratique quasi totalement safe jusqu'au quasi suicide certain...

En plus, tout est relatif, il y a encore plus de morts à domicile que sur les routes.

Ce qui choque les medias (je ne les defends pas) c'est que l'on puisse se blesser voire se tuer dans le cadre des loisirs, alors que le meme type d'accident à domicile ou en voiture ne fait pas vendre du papier ...

Je me souviens d'une étude sur le risque subjectif (ou perçu) et objectif (citée par D. DELIGNIERE) sur les taxis new yorkais lorsqu'ils ont été équipés de l'ABS...
La conséquence fut qu'il y eut plus d'accidents.
L'explication, le risque perçu diminuait en pensant que la sécurité était améliorée donc les taxis roulaient plus vite.
On imagine fort bien le même comportement dans d'autres situations :
-le casque et les protections à la montagne engendre un engagement du skieur ou snowborder plus important;
-faire une sortie avec des gens plus expérimentés peut engendré un phénomène de sur-estimation de son niveau (risque perçu diminué)
-sortir avec l'ARVA...
Risque objectif : probabilité pour qu'un accident arrive, dépend de la difficulté de la tâche à accomplir et du niveau d'habileté du sujet dans cette tâche à accomplir

Risque perçu : Sensation que la personne a à prendre des risques. Une personne qui pense être habile prendra plus de risque

Le niveau de risque préférentiel peut être définit comme risque attendu, espéré (effet recherché), ou risque intentionnel.
Selon Wilde, il faut toucher le niveau de risque préférentiel pour modifier les comportements dangereux.
En effet des facteurs comme le coût et les bénéfices se mettent en parallèle.
le coût : accident, amende, blessure,...
bénéfices : valeur personnel (satisfaction, besoin d'accomplissement)
Les traits de la personnalité vont faire en sorte qu'il y aura prise de risque ou non.
Etude de Zuckerman-Recherche de sensations et sports;
EYSENK parle d'extra version ou d'intro version. L'extraverti est celui chroniquement en sous activité (mentalement) et inversement pour l'introverti qui serait en suractivité.
BERLYNE 1970 Théorie de la dissonance avec un niveau de satisfaction à atteindre propre à chacun.
Voili voilou pour quelques données supplémentaires

Ca n'a peut pas être pas grand chose à voir, mais si je te retrouves mon exposé d'expression orale sur la "promotion des sports extrèmes", je t'envoie ça. tu as un mail ?

Je te conseiile aussi les livres de David le Breton, une référence incontournable dans le monde des staps quand on parle du goût du risque. de nombreux ouvrages, donc j'ai pas de titre à te proposer

mention spéciale pour zlikapouf,ouizz et T*H*C*73...vos remarques sont pertinentes et judicieuses!voici mon email: flaviesegantini@voila.fr
au préalable,je dois définir des "informateurs"(excusze pour ce terme),qu'en pensez-vous?dois-je plutot ma cantonner aux grands noms du freeride ou plutot à des passionnés moins fous furieux?