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22 millions c est pas si enorme , ça fait .007 cts par jour par habitant
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Putain, ak tu es bouché. Ca fait 40 pages que Rico t'explique de façon argumenté et vidéo à l'appui que les drogués c'est mal. Il faut tous les mettre en prison ou mieux le modèle philippin, sinon ils vont couter trop cher aux honnêtes gens.
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loul (19 mai 2017) disait:

Putain, ak tu es bouché. Ca fait 40 pages que Rico t'explique de façon argumenté et vidéo à l'appui que les drogués c'est mal. Il faut tous les mettre en prison ou mieux le modèle philippin, sinon ils vont couter trop cher aux honnêtes gens.


pures spéculations!!
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loul (19 mai 2017) disait:

Putain, ak tu es bouché. Ca fait 40 pages que Rico t'explique de façon argumenté et vidéo à l'appui que les drogués c'est mal. Il faut tous les mettre en prison ou mieux le modèle philippin, sinon ils vont couter trop cher aux honnêtes gens.


révisionniste!!!
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Un survivant des années Marcos fait la comparaison avec la novlangue Dutertre, ici.
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morceau choisi:

"La contravention, «ce n'est pas de la dépénalisation», a toutefois insisté M. Castaner, rappelant qu'Emmanuel Macron «n'a pas souhaité ouvrir ce débat-là, car consommer des stupéfiants reste grave et dangereux pour la santé»."


ben si, justement, l'abolition de sanctions pénales c'est la dépénalisation :-) les mecs ils asument même pas ce qu'ils font :D
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A ce niveau les politiques ont toujours été coincés entre la logique (légalisation encadrée) et la démagogie (répression).

D'où ces compromis bizarres.
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ben c'est grave de dire que la dépénalisation ce n'est pas la dépénalisation... ce serait plus honnête de simplement dire que la dépénalisation n'est pas la légalisation... bon je file, vélo!!!
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Tu en fais des kilomètres j'ai l'impression ! :)
Francis917
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Blacksite (27 mai 2017) disait:

Tu en fais des kilomètres j'ai l'impression ! :)
Non il a raison mais c'est surtout une histoire de contexte.
En France c'est un sujet tabou. Faux-culs, faux-semblants, omissions, amalgames, on a déjà eu droit à tout sur le sujet. Tout et son contraire pour bien diluer le bon sens commun et reporter sans cesse les décisions à prendre.

Là du coup c'est un premier palier qui passe presque inaperçu. C'est un avantage et un inconvénient.
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Je parlais du vélo. Il est souvent dessus. :)
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Blacksite (27 mai 2017) disait:

Je parlais du vélo. Il est souvent dessus. :)
Arf ! je me suis emballé pour rien. En fait de vélo je pédale dans la semoule ;-)
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Blacksite (27 mai 2017) disait:

Tu en fais des kilomètres j'ai l'impression ! :)



de retour ;-)
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Francis917 (27 mai 2017) disait:



Là du coup c'est un premier palier qui passe presque inaperçu. C'est un avantage et un inconvénient.



je suis d'accord avec ça.
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ak (28 mai 2017) disait:

Francis917 (27 mai 2017) disait:

Là du coup c'est un premier palier qui passe presque inaperçu. C'est un avantage et un inconvénient.

je suis d'accord avec ça.
Ah c'est un sujet plus que passionnant. Avec un véritable impact sur le devenir de nos sociétés "modernes".
Je suis d'une génération qui a morflé. La toxicomanie et le sida des années 80 ont fait des ravages difficiles à imaginer pour ceux qui ne l'ont pas connu.

Un jour il reviendra à Francis Caballero le mérite d'avoir imaginé en tant que simple avocat la seule bonne issue. La démarche toute entière est d'une cohérence rare, à condition qu'on n'occulte pas le traitement social, pédagogique, allez osons philosophique, qui s'y rattache. Lesquels sont la partie immergée de l'iceberg sans quoi le glaçon fondrait très vite.
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Quand on pense qu'il n'y a plus rien à faire dans nos sociétés de merde.

Imaginez une mesure, en un battement de cil, qui casse un des pires trafics de l'humanité. Ces numéraires $$ gigantesques qui aliment tout et surtout n'importe quoi. Le superfétatoire qui disparaît lentement mais inexorablement.

Le temps disponible à autre chose qu'à l'enculerie pour subsister, c'est une rupture avec la violence. La violence qu'on inflige aux autres et donc la violence qu'on se fait à soi-même. Déjà un pas hors du malheur.
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l'association pour laquelle je bosse se bat depuis 35 ans pour la légalisation des drogues. seul moyen de sortir les usagers de drogue de la délinquance... en suisse on est un poil en avance, mais c'est de loin pas encore fait...
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En Suisse, ça ne varie pas très fort d'un canton à un autre aussi ?
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Acheté hier :

http://www.nouveau-monde.net/Resources/titles/84736100785850/Images/84736100785850L.jpg

disait:
Présentation de l'éditeur :

Des champignons hallucinogènes au LSD, du coca à la cocaïne, des amphétamines à l'ecstasy, cet ouvrage raconte une autre histoire des guerres, depuis Homère jusqu’aux conflits actuels au Moyen-Orient. Il démontre que les soldats de toutes époques et de toutes civilisations ont souvent eu recours aux drogues et alcools, de leur propre initiative, ou grâce à leurs hiérarchies. Si l’usage de drogues par les GI’s américains au Vietnam ou les nazis pendant le second conflit mondial était déjà documenté, Kamie?ski élargit de façon spectaculaire le tableau en dévoilant une pratique quasi universelle, des Vikings aux armées high-tech du futur. On y apprend comment le haschich a conquis les Européens pendant la campagne d’Égypte de Napoléon, comment l’opium s’est imposé pendant la guerre civile américaine, avant que la Première Guerre mondiale ne crée un marché de la drogue en Amérique du nord, ou encore comment on enrôle les enfants soldats de l’Afrique actuelle.

Le but de ces pratiques universelles ? Vaincre la peur, doper les guerriers au combat, supporter le manque de sommeil, surmonter la dépression. Aujourd’hui, en toute légalité, des laboratoires (y compris français) préparent les drogues du futur qui permettront de réguler le sommeil, supprimer les syndromes post-traumatiques, mais aussi droguer l’ennemi à son insu pour l’amener à renoncer au combat. Des perspectives bien réelles qui ouvrent de nombreuses questions éthiques et philosophiques.

Une histoire vraie qui ressemble parfois aux romans déjantés de Tom Wolfe ou de Hunter S. Thompson
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ak (28 mai 2017) disait:

l'association pour laquelle je bosse se bat depuis 35 ans pour la légalisation des drogues. seul moyen de sortir les usagers de drogue de la délinquance... en suisse on est un poil en avance, mais c'est de loin pas encore fait...

Oui la Suisse a trouvé une solution inattendue qui a réussi malgré un parfait scepticisme des européens à l'époque.
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sans oublier le drug testing a zurich, qui est une excellente idée
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Outre la santé des consommateurs, est-ce que l'on note aussi une diminution de la criminalité liée au trafic de drogue ?

Est-ce qu'ils existe des statistiques ?
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je n'ai pas de statistiques sur ce sujet, mais ce qui est certain, c'est que les usagers du programme de distribution d'héroine, n'ont plus besoin d'acheter de l'héro... donc plus besoin de trouver de l'argent, par n'importe quel moyen (deal, prostitution, vols, arnaques, etc) ils passent donc de délinquants à patients.
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Mais en pratique on les fait décrocher comment de l’héroïne si elle est distribuée gratuitement ? Sensibilisation ? Des critiques peuvent dire qu'ils n'ont aucune raison d'arrêter d'en consommer vu qu'elle leur est offerte.
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Une drogue qui avait eu son succès en Russie, la Krokodil, composée à partir de produit disponibles en pharmacie sans ordonnance. La peau finissait par complètement pourrir et être littéralement rongée par la substance.

A voir ici.

@ AK
J'ai des trucs pour toi sur la drogue en Russie à t'envoyer par MP. :)
Message modifié 1 fois. Dernière modification par Blacksite, 29/05/2017 - 18:12
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meme l armee se defonce en suisse?

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Blacksite (29 mai 2017) disait:

Mais en pratique on les fait décrocher comment de l’héroïne si elle est distribuée gratuitement ? Sensibilisation ? Des critiques peuvent dire qu'ils n'ont aucune raison d'arrêter d'en consommer vu qu'elle leur est offerte.



le but c'est pas de les faire décrocher... c'est de les sortir de la misère... on est pas leurs parents... ils décrochent si ils veulent, pas si nous on veut... c'est pas l'héro qui fout vraiment en l'air, mais tout le mode de vie associé (deal, stress, héro pourrie, flic, tole, etc...) avec de la bonne héro tu vis bien plus longtemps et en meilleur santé qu'avec de l'alcool....
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"on ne fait pas décrocher" quelqu'un qui n'en a pas envie... mais si on peut lui éviter le sida, l'hépathite, la tole, les amendes, les dettes, la perte de son emploi, etc... c'est déjà ça... et le jour ou, il en aura envie (si il en a envie un jour) ben il pourra décrocher sans avoir 30 ans de dettes, des maladies pourries, des abcès partout, etc... ça s'appelle tout simplement la réduction des risques... qui on est pour décider si untel doit "décrocher" ou pas? c'est pas nos oignons... nos oignons c'est la protection de la population en général... et avoir des zombies infectés de toutes sortes de maladies... c'est pas très bon pour la population... ni pour les zombies d'ailleurs...
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rico74 (29 mai 2017) disait:

meme l armee se defonce en suisse?

youtube.com



j'ai pas regardé ta connerie, mais l'armée, en suisse, en france et dans bien des pays du monde, est effectivement l'un des premier vecteur de propagation de la drogue. un des lieu ou beaucoup de jeunes font connaissance avec des produits qu'ils ne connaissaient pas avant.
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allez, encore une preuve que la répression ça marche pas... aux usa... pays connu pour sa manière musclée de traiter les toxicos... ben ça arrête pas...

lematin.ch

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La preuve DEFINITIVE que l'armée suisse se drogue :)

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120 secondes... LA référence absolue chez nous :-)
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Y compris en cas de service actif ? :-)
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Blacksite (29 mai 2017) disait:

Mais en pratique on les fait décrocher comment de l’héroïne si elle est distribuée gratuitement ? Sensibilisation ? Des critiques peuvent dire qu'ils n'ont aucune raison d'arrêter d'en consommer vu qu'elle leur est offerte.


toi jte verrai bien dans un char pyrhana...
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@ AK

Je comprends ce que tu veux dire.

Juste.

@ Rico

Pour la drogue et l'armée, le cas de l'Union soviétique est intéressant. C'est avec la guerre en Afghanistan (1979-1988) que le phénomène de la toxicomanie a explosé en Russie. Armée de conscrits démotivés envoyée dans un pays lui-même gros producteur de drogue... On peut aussi voir avec les Américains au Vietnam.
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@ Rico

disait:
toi jte verrai bien dans un char pyrhana...


Ça s'écrit Piranha. :)
Message modifié 1 fois. Dernière modification par Blacksite, 30/05/2017 - 08:21
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Blacksite (30 mai 2017) disait:

@ AK

Je comprends ce que tu veux dire.

Juste.

@ Rico

Pour la drogue et l'armée, le cas de l'Union soviétique est intéressant. C'est avec la guerre en Afghanistan (1979-1988) que le phénomène de la toxicomanie a explosé en Russie. Armée de conscrits démotivés envoyée dans un pays lui-même gros producteur de drogue... On peut aussi voir avec les Américains au Vietnam.


merci Zbigniew Brzezinski!!
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disait:
Merci Zbigniew Brzezinski !!


Il ne s'en est jamais caché :

"Regretter quoi ? Cette opération secrète [appui militaire des talibans par les USA durant la guerre d'Afghanistan contre l'URSS dans les années 1980] était une excellente idée. Cela a eu pour effet d'attirer les Russes dans le piège afghan ..."
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qu'il s 'en cache ou pas, ça change rien

il a sorti ça Le 15 janvier 1998, dans une interview pour Le Nouvel Observateur
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Le Nouvel Observateur. — L'ancien directeur de la CIA Robert Gates l'affirme dans ses Mémoires (1) : les services secrets américains ont commencé à aider les moudjahidine afghans six mois avant l'intervention soviétique. A l'époque, vous étiez le conseiller du président Carter pour les affaires de sécurité ; vous avez donc joué un rôle clé dans cette affaire. Vous confirmez?

Zbigniew Brzezinski (2). — Oui. Selon la version officielle de l'histoire, l'aide de la CIA aux moudjahidine a débuté courant 1980, c'est-à-dire après que l'armée soviétique eut envahi l'Afghanistan, le 24 décembre 1979. Mais la réalité, gardée secrète jusqu'à présent, est tout autre : c'est en effet le 3 juillet 1979 que le président Carter a signé la première directive sur l'assistance clandestine aux opposants du régime prosoviétique de Kaboul. Et ce jour-là, j'ai écrit une note au président dans laquelle je lui expliquais qu'à mon avis cette aide allait entraîner une intervention militaire des Soviétiques.

N. O. — Malgré ce risque, vous étiez partisan de cette “covert action” [opération clandestine]. Mais peut-être même souhaitiez-vous cette entrée en guerre des Soviétiques et cherchiez-vous à la provoquer?

Z. Brzezinski. — Ce n'est pas tout à fait cela. Nous n'avons pas poussé les Russes à intervenir, mais nous avons sciemment augmenté la probabilité qu'ils le fassent.

N. O. — Lorsque les Soviétiques ont justifié leur intervention en affirmant qu'ils entendaient lutter contre une ingérence secrète des Etats-Unis en Afghanistan, personne ne les a crus. Pourtant, il y avait un fond de vérité... Vous ne regrettez rien aujourd'hui?

Z. Brzezinski. — Regretter quoi? Cette opération secrète était une excellente idée. Elle a eu pour effet d'attirer les Russes dans le piège afghan et vous voulez que je le regrette ? Le jour où les Soviétiques ont officiellement franchi la frontière, j'ai écrit au président Carter, en substance : “Nous avons maintenant l'occasion de donner à l'URSS sa guerre du Vietnam.” De fait, Moscou a dû mener pendant presque dix ans une guerre insupportable pour le régime, un conflit qui a entraîné la démoralisation et finalement l'éclatement de l'empire soviétique.

N. O. — Vous ne regrettez pas non plus d'avoir favorisé l'intégrisme islamiste, d'avoir donné des armes, des conseils à de futurs terroristes?

Z. Brzezinski. — Qu'est-ce qui est le plus important au regard de l'histoire du monde? Les talibans ou la chute de l'empire soviétique? Quelques excités islamistes ou la libération de l'Europe centrale et la fin de la guerre froide?

N. O. — “Quelques excités”? Mais on le dit et on le répète: le fondamentalisme islamique représente aujourd'hui une menace mondiale.

Z. Brzezinski. — Sottises! Il faudrait, dit-on, que l'Occident ait une politique globale à l'égard de l'islamisme. C'est stupide: il n'y a pas d'islamisme global. Regardons l'islam de manière rationnelle et non démagogique ou émotionnelle. C'est la première religion du monde avec 1,5 milliard de fidèles. Mais qu'y a-t-il de commun entre l'Arabie Saoudite fondamentaliste, le Maroc modéré, le Pakistan militariste, l'Egypte pro-occidentale ou l'Asie centrale sécularisée? Rien de plus que ce qui unit les pays de la chrétienté...

Propos recueillis par Vincent Jauvert
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disait:
qu'il s 'en cache ou pas, ça change rien


On est bien d'accord. Je ne cherchais pas à minimiser ses actes.
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Un article publié dans un journal américain, en 2007.

États-Unis. Pourquoi les GI sombrent-ils dans la drogue ?

En Irak comme en Afghanistan, les soldats américains sont de plus en plus nombreux à chercher refuge dans la consommation d’héroïne ou d’autres stupéfiants. Une situation qui rappelle l’époque du Vietnam.

Le “bazar de Bagram”, comme le surnomme la population locale, est constitué d’une série de petites échoppes improvisées situées tout près de l’entrée du principal aérodrome militaire en Afghanistan. Les gens du coin viennent y acheter des produits provenant des Etats-Unis, mais certaines baraques ont aussi une clientèle américaine. Un vendeur d’à peine 20 ans ne tarde pas à m’interpeller : “Vous voulez du whisky ?” Je rétorque : “Non, de l’héroïne.” Sourire aux lèvres, il me fait entrer dans sa boutique, sombre et exiguë. Sur les murs de cette pièce de 3 mètres sur 4 s’entassent des boîtes de soda poussiéreuses, des cadenas et divers produits de beauté. Au fond, j’aperçois un adolescent assis à côté d’une collection de lampes torches et de couteaux de l’armée américaine. Le marchand s’adresse à lui en dari. Il se lève et se dirige vers la porte, puis s’arrête brusquement pour poser une question à mon chauffeur afghan. “Il veut savoir quelle quantité vous voulez. Pour 20 dollars, 30, 50 ?” me demande celui-ci. Je sais qu’un sachet à 30 dollars contient assez d’héroïne pure pour rapporter plusieurs centaines de dollars dans les rues de n’importe quelle ville américaine. Il est vrai que 90 % de l’héroïne mondiale provient d’Afghanistan. J’en demande donc pour 30 dollars.

On ignore la véritable ampleur de la consommation d’héroïne dans les rangs des unités américaines stationnées en Afghanistan et en Irak. Selon le Dr Jodie Trafton, une experte de l’US Department of Veterans [l’équivalent américain du ministère des Anciens Combattants], il faut attendre cinq à dix ans après la fin d’un conflit pour qu’un nombre significatif d’anciens soldats sollicitent les services de santé pour se faire aider. “Le département a, par exemple, récemment constaté une augmentation importante de la fréquentation de soldats ayant participé à la guerre du Golfe [1990-1991]”, explique-t-elle. Pendant les années qui suivent la fin d’un conflit, il est difficile d’évaluer le nombre de soldats ayant développé des problèmes de consommation de drogue. Selon le Dr Trafton, les jeunes soldats sont particulièrement réticents à demander de l’aide, à moins d’y être poussés par leurs familles. Livrés à eux-mêmes, ils ne se font soigner que beaucoup plus tard. Il faudra donc s’attendre à voir déferler une nouvelle vague de patients, et parmi eux de nombreux consommateurs d’héroïne. Etant réalisateur, je me suis rendu en Afghanistan à plusieurs reprises afin de faire des recherches pour un film sur John Torres, un soldat mort dans des circonstances troubles. Avant de disparaître, il avait confié à des amis et à des membres de sa famille que la consommation d’héroïne était monnaie courante à Bagram. En dépit des millions de dollars dépensés par l’administration Bush pour éradiquer la culture du pavot, je sais par expérience que Torres avait raison. J’ai tenté d’acheter de l’héroïne une dizaine de fois au cours de deux voyages en Afghanistan à un an d’intervalle, et on ne m’a jamais dit non. J’ai également eu la preuve que les soldats échangeaient des équipements militaires comme des composants informatiques ou des gilets pare-balles contre des sachets de drogue. D’autres soldats ayant servi à Bagram s’accordent eux aussi à dire que là-bas “l’héroïne est partout”.

Il est facile, aux États-Unis, de rencontrer des soldats de retour d’Afghanistan devenus dépendants de la drogue. Presque tous les vétérans de l’opération Enduring Freedom [Liberté immuable] auxquels je me suis adressé ont reconnu être au courant des trafics d’héroïne. La plupart d’entre eux connaissaient au moins un soldat qui en consommait. En juin, j’ai passé une semaine en Californie du Sud, où j’ai pu rencontrer des vétérans qui ont consommé de la drogue en Afghanistan. Il était cependant plus difficile de les convaincre de me laisser filmer leur témoignage.

Lorsque je demande à des vétérans ou à des soldats de rendre publique leur expérience, ils deviennent méfiants. “Je suis toujours réserviste”, me répond l’un. “Je ne veux pas que vous écriviez sur moi, je suis encore dans l’armée”, me dit un autre. Ces dernières années, je me suis entretenu avec plusieurs soldats ayant servi à Bagram et dont j’ai perdu la trace. Ils sont peut-être en prison ou à la rue. Peut-être ont-ils été envoyés ailleurs en mission. “Il paraît que leur unité a été redéployée en Afghanistan, m’a-t-on dit. Ils sont peut-être là-bas.” Les soldats restent discrets car ils ne veulent pas causer de tort à leurs frères d’armes. Un jour, un vétéran d’Afghanistan m’a dit : “Ce sont mes frères, je ne dirai rien qui puisse nuire à leur réputation.” Mais ils ne veulent pas non plus avoir de problème avec l’armée pour avoir parlé aux médias. Ils pensent que ternir l’image de l’armée aurait des conséquences beaucoup plus sérieuses qu’être pris en train de consommer de la drogue.

Selon le commandant Belcher, “les soldats sont soumis à des dépistages de drogue et, s’ils sont contrôlés positifs, ils sont punis par leurs responsables conformément au Code de justice militaire américain”. Cependant, dans une armée débordée où l’essentiel des forces déployées en Afghanistan et en Irak est constitué de réservistes, cette menace a peu d’impact. Comment motiver une réelle action tant que les soldats refusent de témoigner ?
Les soldats reviennent d’Irak ou d’Afghanistan avec les mêmes problèmes d’addiction, mais les causes premières de leur dépendance sont souvent bien différentes. Les forces étant beaucoup plus importantes en Irak qu’en Afghanistan, le département médical des Veterans Affairs devrait traiter un plus grand nombre d’anciens combattants d’Irak. Chez ces derniers, la toxicomanie semble souvent liée à un syndrome de stress posttraumatique (PTSD). Dans l’ensemble, plus d’un tiers des 350 000 patients traités, toutes époques confondues, souffrent également de PTSD. Pour ces soldats, la consommation d’héroïne ou d’autres drogues illicites constitue souvent une forme d’automédication permettant de faire face au stress et au traumatisme de la guerre.

De retour d’Afghanistan, plusieurs soldats toxicomanes invoquent plutôt l’ennui comme raison principale de leur consommation de drogue. “J’étais de service douze heures par jour, sept jours sur sept, mais, la plupart du temps, il n’y avait rien à faire”, a déploré un réserviste qui a servi à Bagram. Un autre n’a pas caché sa colère face à l’omniprésence des entreprises privées. “On était vraiment furieux de voir les gars de [l’ex-filiale d’Halliburton] KBR faire le même boulot que nous et gagner trois ou quatre fois plus d’argent. C’était écœurant.” A force de lassitude et de désillusion, de nombreux soldats se sont tournés vers l’héroïne pour passer le temps et échapper à leur routine. Il est possible de se procurer de l’héroïne en Irak, mais c’est beaucoup plus aisé en Afghanistan, un pays producteur.

Les combats en Afghanistan et en Irak ne sont pas sans rappeler le Vietnam : des patrouilles permanentes, régulièrement prises en embuscade, et une perte du sens de la mission chez les soldats. Ces éléments sont susceptibles d’engendrer de nombreux cas de syndrome de stress posttraumatique. Environ 2,4 millions d’Américains ont servi au Vietnam avant le retrait des troupes, en 1973. En 1971, alors que la guerre touchait à sa fin, les médias faisaient état d’une dépendance à l’héroïne affectant 10 à 15 % des soldats de grade inférieur. Juste après la guerre, des chercheurs sont tombés d’accord sur le chiffre de 14 %.
Ces statistiques ont par la suite été revues à la baisse d’une manière draconienne. La véritable dépendance aurait plutôt touché 4,5 % des soldats. Cependant, les chercheurs continuent à croire que 20 % des soldats ayant servi au Vietnam ont consommé des opiacés au moins une fois. Plus de la moitié des vétérans actuellement traités par l’administration pour leur dépendance à la drogue ont servi pendant la guerre du Vietnam, mais on ignore le nombre de vétérans du Vietnam ayant développé une dépendance aux opiacés.

Cette année, le nombre de soldats ayant servi en Afghanistan et en Irak a presque dépassé le million et demi. Aucun expert n’a osé estimer le pourcentage de ces soldats qui reviendront avec un problème de consommation d’héroïne.
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Sinon, le monde du trafic de drogue est en deuil : Manuel Noriega est décédé.

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dans n'importe quelle situation stressante, certaine personnes vont chercher à se calmer... chez nous, au boulot, on a cette phrase en grand sur une porte: "l'hypersensibilité favorise l'envie de faire baisser cette hypersensibilité"... donc si t'es dans un bled ou des gamins se prennent des bombes lâchées par des drones que tes potes ont envoyés... je veux bien comprendre que tu cherches un moyen de trouver le sommeil... l'héro c'est un très bon somnifère... et ça permet de pas mal relativiser....
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Mais le problème est d'autant plus grave que l'addiction des soldats n'est pas traitée et il n'y a aucun suivi. Résultat : 25% des ex-soldats américains sont SDF !

Statistique du Ministère des Anciens combattants.

Impossible de trouver un tel taux dans n'importe quelle autre profession.
Message modifié 1 fois. Dernière modification par Blacksite, 30/05/2017 - 19:41
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ben, de fait, c'est pas une "profession" comme les autres... en même temps, quand tu t'engages... tu sais un peu à quoi t'attendre... j'ai aucune pitié pour ces mecs.
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Un État doit le respect à ceux qui l'ont servi.

Ils ont signé pour donner leur vie si nécessaire, voir et faire des crasses, mais l’État à le devoir de le leur rendre.
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des fois c'est difficile d'aider des personnes dans cet état... beaucoup refusent de l'aide...
rico74
rico74

inscrit le 12/02/03
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Matos : 38 avis
Blacksite (30 mai 2017) disait:

Un article publié dans un journal américain, en 2007.

États-Unis. Pourquoi les GI sombrent-ils dans la drogue ?

En Irak comme en Afghanistan, les soldats américains sont de plus en plus nombreux à chercher refuge dans la consommation d’héroïne ou d’autres stupéfiants. Une situation qui rappelle l’époque du Vietnam.

Le “bazar de Bagram”, comme le surnomme la population locale, est constitué d’une série de petites échoppes improvisées situées tout près de l’entrée du principal aérodrome militaire en Afghanistan. Les gens du coin viennent y acheter des produits provenant des Etats-Unis, mais certaines baraques ont aussi une clientèle américaine. Un vendeur d’à peine 20 ans ne tarde pas à m’interpeller : “Vous voulez du whisky ?” Je rétorque : “Non, de l’héroïne.” Sourire aux lèvres, il me fait entrer dans sa boutique, sombre et exiguë. Sur les murs de cette pièce de 3 mètres sur 4 s’entassent des boîtes de soda poussiéreuses, des cadenas et divers produits de beauté. Au fond, j’aperçois un adolescent assis à côté d’une collection de lampes torches et de couteaux de l’armée américaine. Le marchand s’adresse à lui en dari. Il se lève et se dirige vers la porte, puis s’arrête brusquement pour poser une question à mon chauffeur afghan. “Il veut savoir quelle quantité vous voulez. Pour 20 dollars, 30, 50 ?” me demande celui-ci. Je sais qu’un sachet à 30 dollars contient assez d’héroïne pure pour rapporter plusieurs centaines de dollars dans les rues de n’importe quelle ville américaine. Il est vrai que 90 % de l’héroïne mondiale provient d’Afghanistan. J’en demande donc pour 30 dollars.

On ignore la véritable ampleur de la consommation d’héroïne dans les rangs des unités américaines stationnées en Afghanistan et en Irak. Selon le Dr Jodie Trafton, une experte de l’US Department of Veterans [l’équivalent américain du ministère des Anciens Combattants], il faut attendre cinq à dix ans après la fin d’un conflit pour qu’un nombre significatif d’anciens soldats sollicitent les services de santé pour se faire aider. “Le département a, par exemple, récemment constaté une augmentation importante de la fréquentation de soldats ayant participé à la guerre du Golfe [1990-1991]”, explique-t-elle. Pendant les années qui suivent la fin d’un conflit, il est difficile d’évaluer le nombre de soldats ayant développé des problèmes de consommation de drogue. Selon le Dr Trafton, les jeunes soldats sont particulièrement réticents à demander de l’aide, à moins d’y être poussés par leurs familles. Livrés à eux-mêmes, ils ne se font soigner que beaucoup plus tard. Il faudra donc s’attendre à voir déferler une nouvelle vague de patients, et parmi eux de nombreux consommateurs d’héroïne. Etant réalisateur, je me suis rendu en Afghanistan à plusieurs reprises afin de faire des recherches pour un film sur John Torres, un soldat mort dans des circonstances troubles. Avant de disparaître, il avait confié à des amis et à des membres de sa famille que la consommation d’héroïne était monnaie courante à Bagram. En dépit des millions de dollars dépensés par l’administration Bush pour éradiquer la culture du pavot, je sais par expérience que Torres avait raison. J’ai tenté d’acheter de l’héroïne une dizaine de fois au cours de deux voyages en Afghanistan à un an d’intervalle, et on ne m’a jamais dit non. J’ai également eu la preuve que les soldats échangeaient des équipements militaires comme des composants informatiques ou des gilets pare-balles contre des sachets de drogue. D’autres soldats ayant servi à Bagram s’accordent eux aussi à dire que là-bas “l’héroïne est partout”.

Il est facile, aux États-Unis, de rencontrer des soldats de retour d’Afghanistan devenus dépendants de la drogue. Presque tous les vétérans de l’opération Enduring Freedom [Liberté immuable] auxquels je me suis adressé ont reconnu être au courant des trafics d’héroïne. La plupart d’entre eux connaissaient au moins un soldat qui en consommait. En juin, j’ai passé une semaine en Californie du Sud, où j’ai pu rencontrer des vétérans qui ont consommé de la drogue en Afghanistan. Il était cependant plus difficile de les convaincre de me laisser filmer leur témoignage.

Lorsque je demande à des vétérans ou à des soldats de rendre publique leur expérience, ils deviennent méfiants. “Je suis toujours réserviste”, me répond l’un. “Je ne veux pas que vous écriviez sur moi, je suis encore dans l’armée”, me dit un autre. Ces dernières années, je me suis entretenu avec plusieurs soldats ayant servi à Bagram et dont j’ai perdu la trace. Ils sont peut-être en prison ou à la rue. Peut-être ont-ils été envoyés ailleurs en mission. “Il paraît que leur unité a été redéployée en Afghanistan, m’a-t-on dit. Ils sont peut-être là-bas.” Les soldats restent discrets car ils ne veulent pas causer de tort à leurs frères d’armes. Un jour, un vétéran d’Afghanistan m’a dit : “Ce sont mes frères, je ne dirai rien qui puisse nuire à leur réputation.” Mais ils ne veulent pas non plus avoir de problème avec l’armée pour avoir parlé aux médias. Ils pensent que ternir l’image de l’armée aurait des conséquences beaucoup plus sérieuses qu’être pris en train de consommer de la drogue.

Selon le commandant Belcher, “les soldats sont soumis à des dépistages de drogue et, s’ils sont contrôlés positifs, ils sont punis par leurs responsables conformément au Code de justice militaire américain”. Cependant, dans une armée débordée où l’essentiel des forces déployées en Afghanistan et en Irak est constitué de réservistes, cette menace a peu d’impact. Comment motiver une réelle action tant que les soldats refusent de témoigner ?
Les soldats reviennent d’Irak ou d’Afghanistan avec les mêmes problèmes d’addiction, mais les causes premières de leur dépendance sont souvent bien différentes. Les forces étant beaucoup plus importantes en Irak qu’en Afghanistan, le département médical des Veterans Affairs devrait traiter un plus grand nombre d’anciens combattants d’Irak. Chez ces derniers, la toxicomanie semble souvent liée à un syndrome de stress posttraumatique (PTSD). Dans l’ensemble, plus d’un tiers des 350 000 patients traités, toutes époques confondues, souffrent également de PTSD. Pour ces soldats, la consommation d’héroïne ou d’autres drogues illicites constitue souvent une forme d’automédication permettant de faire face au stress et au traumatisme de la guerre.

De retour d’Afghanistan, plusieurs soldats toxicomanes invoquent plutôt l’ennui comme raison principale de leur consommation de drogue. “J’étais de service douze heures par jour, sept jours sur sept, mais, la plupart du temps, il n’y avait rien à faire”, a déploré un réserviste qui a servi à Bagram. Un autre n’a pas caché sa colère face à l’omniprésence des entreprises privées. “On était vraiment furieux de voir les gars de [l’ex-filiale d’Halliburton] KBR faire le même boulot que nous et gagner trois ou quatre fois plus d’argent. C’était écœurant.” A force de lassitude et de désillusion, de nombreux soldats se sont tournés vers l’héroïne pour passer le temps et échapper à leur routine. Il est possible de se procurer de l’héroïne en Irak, mais c’est beaucoup plus aisé en Afghanistan, un pays producteur.

Les combats en Afghanistan et en Irak ne sont pas sans rappeler le Vietnam : des patrouilles permanentes, régulièrement prises en embuscade, et une perte du sens de la mission chez les soldats. Ces éléments sont susceptibles d’engendrer de nombreux cas de syndrome de stress posttraumatique. Environ 2,4 millions d’Américains ont servi au Vietnam avant le retrait des troupes, en 1973. En 1971, alors que la guerre touchait à sa fin, les médias faisaient état d’une dépendance à l’héroïne affectant 10 à 15 % des soldats de grade inférieur. Juste après la guerre, des chercheurs sont tombés d’accord sur le chiffre de 14 %.
Ces statistiques ont par la suite été revues à la baisse d’une manière draconienne. La véritable dépendance aurait plutôt touché 4,5 % des soldats. Cependant, les chercheurs continuent à croire que 20 % des soldats ayant servi au Vietnam ont consommé des opiacés au moins une fois. Plus de la moitié des vétérans actuellement traités par l’administration pour leur dépendance à la drogue ont servi pendant la guerre du Vietnam, mais on ignore le nombre de vétérans du Vietnam ayant développé une dépendance aux opiacés.

Cette année, le nombre de soldats ayant servi en Afghanistan et en Irak a presque dépassé le million et demi. Aucun expert n’a osé estimer le pourcentage de ces soldats qui reviendront avec un problème de consommation d’héroïne.


mdr !!mais interessant malgré tout
rico74
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ak (30 mai 2017) disait:

ben, de fait, c'est pas une "profession" comme les autres... en même temps, quand tu t'engages... tu sais un peu à quoi t'attendre... j'ai aucune pitié pour ces mecs.


et ces femmes....gavés au patriotisme et ala defense de la veuve et de l orphelin par les medias.

100 millions de ricains aux usa, 50 millions au food stamps, parfois c est une des seule solutions pour pas devenir clodo.

entre le blanc et le noir, il y a bcp de nuances....