On parle beaucoup en ce moment, dans notre société de « pépérisation » permanante, de l’insécurité en montagne… limitation de vitesse sur les skis, gendarme des neiges, interdiction ou réglementation du hors-piste, permis de skier à point, etc…solutions peu convaincantes, trop contraignantes, bref, atteintes à la liberté de mouvement, à l’accès aux espaces libres, …
On parle beaucoup également des problèmes suscités par le hors-piste… augmentation de l’offre et des besoins, facilité, méconnaissance de la technique et des conditions, etc… on propose des journées ou week-ends de sensibilisation, connaissances de la neige, recherche ARVA, matériel de sécurité, attitudes et comportements, sensibilisation concluante ou non ?
Tout est critiqué, remis en question, socio-psychanalysé, on se demande si les choses changent réellement, si la problématiques des avalanches est particulière ou vouée à récurrence, si on peut encore faire quelque chose, s’il est bien nécessaire de s’y attarder sachant que cela ne représente pas un problème important en nombre (2x plus de noyés par année pour un danger 2x moins important), est ce un risque inhérent, peut-on l’accepter, doit on faire quelque chose ou attendre de voir comment ça va évoluer??
Dans ce flou total, que penseriez vous du « permis hors-piste », développé sur un système correspondant par exemple à un permis de chute libre ou de plongée.
Ce serait :
- nécessaire pour pouvoir sortir sans guide à plus de 20m des pistes balisées
- délivré après un cours d’un WE donnant les notions de base et un examen, renouvelable chaque année/tous les 2 ans par une journée de remise à niveau et de tests
- un système de perfectionnement, niveau 1, 2, 3 par exemple (conduite d’un groupe, rando, pentes non desservies par les RM, &hellip
- la possibilité de se voir retirer le permis en cas de faute grave, de mise en danger d’autrui
- une infraction pénale en cas de ski hors-piste sans permis
- un système uniforme et international, év par continent, perfectionnable par module
- etc
Ce ne serait pas :
- un permis à point
- accompagné de patrouilles de gendarmes
- …
Bien sûr, on peut y voir une atteinte à la liberté, une répression dirigée, un moyen supplémentaire de réglementer et donc de déresponsabiliser, une dérive des opinions, une libéralisation du marché du ski, une occasion de plus de montrer le freeride du doigt, etc, etc…
Je reste persuadé que nous pouvons tous nous aménager un certain espace de manœuvre. Sacrifier une part de liberté (et encore...) afin d’assurer notre sécurité, tout en conservant une marge de plaisir acceptable…
Exprimez-vous en argumentant votre position, merci!
On parle beaucoup également des problèmes suscités par le hors-piste… augmentation de l’offre et des besoins, facilité, méconnaissance de la technique et des conditions, etc… on propose des journées ou week-ends de sensibilisation, connaissances de la neige, recherche ARVA, matériel de sécurité, attitudes et comportements, sensibilisation concluante ou non ?
Tout est critiqué, remis en question, socio-psychanalysé, on se demande si les choses changent réellement, si la problématiques des avalanches est particulière ou vouée à récurrence, si on peut encore faire quelque chose, s’il est bien nécessaire de s’y attarder sachant que cela ne représente pas un problème important en nombre (2x plus de noyés par année pour un danger 2x moins important), est ce un risque inhérent, peut-on l’accepter, doit on faire quelque chose ou attendre de voir comment ça va évoluer??
Dans ce flou total, que penseriez vous du « permis hors-piste », développé sur un système correspondant par exemple à un permis de chute libre ou de plongée.
Ce serait :
- nécessaire pour pouvoir sortir sans guide à plus de 20m des pistes balisées
- délivré après un cours d’un WE donnant les notions de base et un examen, renouvelable chaque année/tous les 2 ans par une journée de remise à niveau et de tests
- un système de perfectionnement, niveau 1, 2, 3 par exemple (conduite d’un groupe, rando, pentes non desservies par les RM, &hellip
- la possibilité de se voir retirer le permis en cas de faute grave, de mise en danger d’autrui
- une infraction pénale en cas de ski hors-piste sans permis
- un système uniforme et international, év par continent, perfectionnable par module
- etc
Ce ne serait pas :
- un permis à point
- accompagné de patrouilles de gendarmes
- …
Bien sûr, on peut y voir une atteinte à la liberté, une répression dirigée, un moyen supplémentaire de réglementer et donc de déresponsabiliser, une dérive des opinions, une libéralisation du marché du ski, une occasion de plus de montrer le freeride du doigt, etc, etc…
Je reste persuadé que nous pouvons tous nous aménager un certain espace de manœuvre. Sacrifier une part de liberté (et encore...) afin d’assurer notre sécurité, tout en conservant une marge de plaisir acceptable…
Exprimez-vous en argumentant votre position, merci!
inscrit le 11/04/02
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